Chapitre 36: Confrontation tendue

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Mon beau-père est actuellement paralysé par la scène qu'il découvre, visualisant parfaitement mon derrière offert à Felix qui a choisi ce moment pour s'enfoncer profondément dans mon corps. Je peux lire le choc et devine le traumatisme que cela va laisser entre nous. Mais aucun de nous ne bouge, comme si cela pourrait être fatal. Devant cette situation sublimant la gêne, Felix décide d'intervenir pour désamorcer la bombe. 

— Putain mais sors, papa ! 

Je ne l'aurais pas dit de cette façon, mais cela a au moins le mérite de débloquer la situation. Dans une lenteur infinie, Yoo referme cette porte avec le regard vidé de son innocence et nous laisse dans un grand silence qui indique qu'il se trouve juste à côté. Même si je ne suis plus sous sa surveillance visuelle, j'ai l'impression d'être à nue face à ma bêtise. 

— Je... Hum. Je vous attends tout de suite en bas, dit-il en reprenant un ton autoritaire qui n'allait pas avec le visage d'il y a quelques secondes. 

Comme s'il souhaitait donner un peu de crédit à ses paroles, il martèle les escaliers de ses pas décidés et doit probablement ressembler à un soldat de l'armée nord-coréenne un jour de défilé. 

— C'est la merde, on est mort, lui dis-je. 

Felix partage mon avis en hochant la tête puis se remet tout naturellement à balancer son bassin contre le mien pour reprendre là où nous en étions. Je perds tout d'abord mon souffle puis vois rouge, offusquée qu'il prenne la situation à la légère.

— Non, mais j'hallucine. On vient de se faire choper et toi tu veux reprendre où on en était ?
— Je te faisais l'amour, si tu ne l'avais pas remarqué, me dit-il en m'offrant une fessée gratuite. Puis on m'a toujours appris à finir ce que je commence. 

Mon corps approuve par des papillons qui font vibrer mon estomac tandis que mon esprit s'offusque du manque de maturité du crétin qui me pilonne. Je ne peux pas laisser la situation entre les mains de cet inconscient et dois reprendre le lead dans notre relation. Mais ce traitre glisse sa main contre mon clitoris et le pince pour m'empêcher toute intervention. Je suis prise au piège entre les mains du chef de la mafia des Serial Fucker. Et mes cuisses s'écartent joyeusement pour lui permettre de finir son plan machiavélique. 

— Les enfants ! Ne m'obligez pas à monter, hurle si fort le père de celui qui me baise, que la musique ne couvre pas sa voix. 
— Tu crois qu'il pèterait un câble si je lui disais que pour une fois que je m'applique dans ce que je fais ? 

Ma main cherche à pincer sa cuisse pour qu'il cesse ses provocations et accélère le dénouement de l'histoire mais je suis à nouveau rappelée dans mon statut d'otage quand ses mains m'empoignent les hanches pour lui permettre de me pilonner et de prendre son pied. La joue posée contre le drap, je cache très mal le plaisir qui agite mes cuisses et gémis en sentant des coulées envahir mon intimité. 

Nos souffles sont à l'agonie et c'est avec peine que Felix coupe la playlist sur son téléphone, nous faisant prendre conscience du silence dans la maison. Soudainement, je n'ai plus très envie de me confronter à l'autorité de celui qui précède celle de ma mère. 

— Bon ben, quand faut y aller, faut y aller, me dit celui qui quitte la chaleur de mon corps pour s'habiller. 

Je suis effarée de voir qu'il ne s'inquiète pas de la difficulté pour moi que de me préparer alors que je dégouline de partout. J'essaie tant bien que mal de m'essuyer puis enfile une culotte et une robe tout en donnant à ma coiffure une allure moins bestiale. 
Tout guilleret, Felix ouvre la marche et descend les escaliers en sifflotant, achevant de rendre dingue l'homme installé sur le fauteuil. Dans un geste très théâtral, il nous indique le canapé, pour pouvoir prononcer sa sentence plus facilement. Peut-être devrais-je envisager une fugue tant qu'il est encore temps ?

My StepBrother FelixWhere stories live. Discover now