Chapitre 49

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L'aube vint et signa alors la fin

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L'aube vint et signa alors la fin. Salone devait partir. Où ? Personne ne savait et personne ne le saurait. Malgré tout, elle gardait un souvenir de cette petite escale. Elle ne sut pas encore si s'en était un bon ou un mauvais mais, disons que ça a été enrichissant.

– Où est ce que tu vas ?

La russe prit son arme et la pointa vers cette voix. C'était un réflexe purement mécanique, naturelle. Sec le savait. Elle ne prit donc pas mal le fait qu'elle ait failli se recevoir une balle.

– Putain, la porte n'est pas faite pour faire jolie !

La blonde approcha d'elle avec un petit sourire. Ses talons claquaient le carrelage brun puis le matelas émit un petit bruit quand elle s'y assit.

– Tu n'as pas répondu à ma question.

– Tu sais ce que je vais te répondre. Je te réponds toujours la même chose quand tu me le demandes.

– Et toujours je continue à espérer que tu me donnes un jour une réponse concluante. Déclara t-elle las.

Nevedomyy détecta de la déception dans sa voix. Une déception pourtant indétectable si nous l'avions entendu. Elles se connaissaient depuis un bon bout de temps. Elles étaient à l'une et à l'autre la plus proche définition d'un  « on est amis mais c'est compliqué  ». Salone approcha ses lèvres de la joue de Sec puis y déposa un baiser. Ses yeux verts étincellaient tant ! Sec voulait un vrai baiser. Elle alla le voler sur les lèvres roses de la russe qui se laissa faire et en rajouta même une couche.

– Je vais te dire ce que je te dis à chaque fois : n'espère pas trop de moi. Tu risques de tomber de très haut de ne plus pouvoir te relever.

– Tiens, tu ne me l'as jamais dite cette dernière phrase !

Elles ricanèrent. Le téléphone de Sec vibra.

– C'est Bug, dit elle en se levant, il veut que je le rejoigne dans sa chambre.

– Il n'est pas trop fatigué ? Après tous les gémissements que ces deux gamins ont poussé hier, durant toute la nuit ?

– J'aurais aussi aimé qu'on fasse des galipettes toute la nuit avant que tu t'en ailles.

Salone s'avança vers elle. Avec un sourire coquin que la blonde devina rapidement.

– Et qu'est ce qui nous empêche de le faire tout de suite. Je ne suis pressé.

Mais Sec ne suivit pas. Elle s'éloigna d'elle, ouvrit la porte puis répondit, avant de claquer la porte derrière elle.

– J'espèrerai trop.

La russe resta ainsi, dans le silence le plus totale. Le dégoût vint lui pendre la gorge.

– Putain, souffla t-elle.

Obsession Addictive T.1Where stories live. Discover now