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-Je t'aime Chan.
-moi aussi je t'aime.
Je m'assie à côté de lui, comme hypnotisé par son jeu vidéo, les deux pouces sur sa console, je n'ai pas le droit à un regard. Malgré ça, je ne peux pas m'empêcher de sourire devant lui. Je reste là à le fixé, alors que je n'existe plus pour lui. Des heures passes. Des larmes coulent. Aucun regard se croise. Un sourire qui disparaît. Un visage morne. Dit moi chan, est-ce que je compte encore pour toi ?
•
-Je t'aime Chan.
- moi aussi t/p.
Il prit son manteau et ses clés, et sans un dernier regard ni sourire. Sans dernière parole et amour, il déverrouille la porte d'entrée avant de disparaitre pour le reste de la nuit. Même si mon esprit savait qu'il n'allait pas rentrer avant longtemps mon coeur espérait. Alors je reste ici, assise près de la fenêtre attendant passiamment de voir sa voiture au loin. J'aimerais le voir apparaître dans le paysage nocturne qui s'offre à moi. Pourtant, les étoiles apparaissent à leur tour dans le ciel. Les lampadaires illuminent faiblement les rues étroites depuis des heures. Et je suis toujours là, la tête contre la vitre en versant des larmes. Il n'est toujours pas là.
-Bonne nuit bangchan.
•
-je t'aime.
-moi aussi je t'aime t/p.
Je continue de manger sans le lâché du regard. Lui, figé sur son téléphone, le sourire aux lèvres. Ses yeux brillent. Un regard amoureux. Ou peut être une simple illusion à force de ne plus voir son regard ou son sourire. Peut être que tout ça me manque. Dans un sentiment profondément seul, dans une vague de mélancolie. Je baisse le regard sur ma nourriture. Je baisse le regard et verse des larmes. Pourquoi baisser la tête ? Il ne me verra jamais pleurer de toute façon. Je lève une dernière fois les yeux vers lui vague à l'âme. Nos souvenirs d'autres fois me traverse l'esprit pendant un moment comme pour me brisé encore un peu plus. Je n'ai pas le droit à un regard.
•
-je t'aime.
-moi aussi.
Il murmure ces mots si doucement. Mais pourtant mon coeur se brise. Contre son torse, le regardant s'assoupir peu à peu, alors que je ne fermerai sûrement pas les yeux de la nuit. Je scrute minutieusement son doux visage. Je dégage délicatement quelques mèches de son visage et passe ma main sur sa joue alors que sa respiration ralentie. Il tombe dans un sommeil profond.
-En es-tu sûr bangchan ?
•
-Je t'aime.
-Je t'aime aussi.
-tu ne comprends donc pas ?
-Qu'est ce que je ne comprends pas ?
-Je n'attend pas de réponse à ce je t'aime. Je n'en ai jamais entendu. Je n'ai pas envie de recevoir un je t'aime après l'avoir dis la première car tu te souviens de ton amour seulement lorsque que je t'en donne. Tu ne m'as jamais dis que tu m'aimais le premier. Peut être parce que tu n'y penses pas. Ou peut être que tu ne m'aime pas. Je suis seulement sûr d'une chose. Je t'aime, et ça me détruit peu à peu. Et la pire chose, c'est que j'attend d'être complètement brisé, j'attend avec espoir. Un espoir qui disparaît peu à peu. Je me brise de plus en plus. Et peut être que la fin arrivé bientôt.
Son regard se lève vers moi pour la première fois depuis une éternité. Ça faisait si longtemps que je n'avais pas admirer son visage de ce point de vue. Une perle salée coule le long de sa joue. Pourtant son visage n'exprime aucune émotion. Il a l'air si vide. Peut être que j'avais raison finalement. Peut être qu'il n'éprouve plus aucun sentiment en ma faveur.
Il approche son visage du mien. Au fur et à mesure qu'il brise la distance entre nous je le vois se brisé en mille morceaux. Au fur et à mesure qu'il efface la distance entre nous, je vois son bonheur s'effacer et un visage honteux apparaît.
Bangchan, pourquoi ?
Il passe ses doigts longs et fins derrière ma nuque et pose ses lèvres humide sur les miennes. Son parfum, sa chaleur, son contact, m'avait manqué. J'emplifie son baisé et pose ma main sur son torse musclé. Son coeur bat si vite. On se détache l'un de l'autre. Et pour une fois, son regard refuse de se détacher du mien. Et pour une fois, j'aperçois de l'amour dans ses yeux profondément sombre.
-À chaque fois que je voyais ton sourire ou ne serait-ce ton regard j'étais de plus en plus amoureux de toi t/p. Au fond de moi ça me terrorisait. J'avais peur, peur de trop t'aimer. J'avais peur du jour où tu me filerais entre les doigts et que plus jamais je pourrais te regarder amoureusement. J'avais peur d'être trop heureux avec toi car j'avais trop peur de te perdre. Si ce jour serai venue, je savais que plus jamais je pourrais sourire comme je t'ai souris. Je savais que je ne pourrais plus aimé comme je t'ai aimé. Je savais que je ne pourrais plus me relever, car tu se seras tout simplement plus là.
Il passa sa main dans mes cheveux et passa une mèche derrière mon oreille.
-J'ai été égoïste, je ne voulais pas souffrir, alors je t'ai fais souffrir. Mais je t'aime. Je t'aime plus que tout. Tu es la seule exception. Ma seule exception.
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