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Il est de retour. Gravé dans le miroir. Face à moi. Toujours et à jamais. Jamais tu ne cesseras d'apparaître devant moi. Tu ne quitteras jamais ma tête.
Lorsqu'un cri déchira la nuit.
Je fixe le plafond. L'horloge tourne. Les seconds s'écoulent. J'ai beau réfléchir je n'y trouve pas de solution. Comment s'en débarrasser ? Comment y échapper?
L'hivers de la vie pourra y répondre. Toi mort qui approche, pourquoi me regards-tu comme ça ?
Reflets, mon cher reflets. J'ai beau te détester, tu apparaîtra toujours dans ce miroirs. Tu me suivra moi et mon ombre. J'aimerais courir loin. M'échapper loin. Mais tu me poursuit dans ce cauchemard sans signification. J'entends ces hurlement silencieux dont personne d'autre y donne de l'attention. Lorsque ton regard rencontre le mien j'ai juste envie de te sauter à la gorge.
-Tu vas rester enfermé dans la salle de bain toute la journée ?
Je détourne le regard du miroir et le pose sur la porte. Je hausse les sourcils et m'approche de celle-ci lentement. Je descend le regard vers la poignet puis vers la serrure avant de la tourner d'un coup sec pour déverrouiller la porte. J'ouvre lentement la porte en relâchant doucement mes muscles. Le visage de changbin apparaît devant moi, sa casquette et ses cheveux sombre m'empêche comme d'habitude de voir ses yeux.
-Un problème changbin ?
Il pose sa main sur la porte avant de la pousser complètement et de me bousculer pour entrer. Il fixe la salle de bain couverte de mon sang à chaque recoin. Sans aucun étonnement ni sentiment il s'avance vers le miroir et y pose sa main afin d'effacer mon sang éclaboussé dessus quelques minutes plus tôt ou des semaines auparavant. Il fixe son reflet un instant en appuyant ses mains sur le lavabo en lâchant un long soufflement.
-T'en as pas marre de vivre comme ça ?
Il pose son regard vers moi que je ne verrai jamais. Je m'appuie sur le mur et fixe un point au hasard avec un gros sourire sarcastique sur les lèvres.
-J'ai déjà essayé de crevé mais tu m'en as empêcher et maintenant tu oses me demander pourquoi je vis comme ça ?
-Tu sais très bien de quoi je parle t/p. Je sors faire des courses quand je reviens je ne veux plus voir une goutte de sang ni sur les murs ni dans la baignoire ou sur le miroir.
Il enfonce un peu plus sa casquette sur sa tête et me tourne le dos en s'en allant.
Reflets, cher reflets. Tu me déstese, et je te déteste. Tu es moi, et je suis toi. Tu continue de me piétiné sans aucune pitié, et je me contente de te regarder droit dans les yeux alors que des larmes chaude me coulent sur les joues. Je continuerai d'hurler en priant de te voir disparaître lorsque nos regard se croise. Et tu continuras à rester là, à me fixer avec un sourire au coin de la bouche. Je ne peux plus le supporter. Je ne peux plus te supporter. Je juste envie de voir ton corps froid et mort sur le sol.
