Le temps te le dira (Dabi x OC)

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- Quelles expériences ? demanda Dabi d'un ton inquiet. Shigaraki ne m'en a pas parlé ...
- Ça ne fait rien, répondis-je d'un ton calme.

Et je commença à raconter.

- Quand j'étais encore bébé, mes parent m'ont abandonné et j'ai donc été recueillie dans un orphelinat. Je vivais ma vie normalement pendant la première semaine. La deuxième, les femmes qui s'occupaient de nous m'emmenait dans une salle avec des lits, des sachets pour récolter le sang et évidement, du matériel adapté pour faire des prises de sang. Il y avait aussi plusieurs machines barbares. Elles m'ont donc emmené sur un lit et plusieurs fois par semaine, des hommes, je dirais des scientifiques, cherchaient à faire avancer la science en récoltant un peu de nos alters à tous pour les transmettre à d'autres, autrement dit : un trafic d'alters. Un mois plus tard, tous les enfants plus âgés que moi ont été adoptés, sauf moi et un en particulier. Il s'appelait Shota Aizawa et c'était mon meilleur ami dans cet enfer. Il me comprenait et on se protégeait entre nous. Jusqu'à ce jour où il a été adopté, et m'a abandonnée. Vu que, désormais, j'étais là plus âgée de tous, je subissais des expériences plus poussées et plus douloureuses. Exemple : les scientifiques ne pouvaient pas faire d'expériences sur les enfants de moins de 13 ans sur les machines. Mais moi, j'en avais 14, alors j'y allais. Ils m'attachaient les mains et les pieds avec des sangles et me mettaient un espèce de torchon dans la bouche pour m'empêcher de crier. Ils me branchaient aussi une espèce de casque, je sais pas trop quoi, au niveau des tempes et me lançaient des charges électriques. Quand ce n'était pas des charges électriques, ils me prélevaient une grande quantité de sang pour le mélanger avec d'autres sang, c'est assez complexe. Ils me torturaient, pleins d'autres choses terrifiantes dont je n'ai pas le souvenir. Et puis, un jour, j'ai décidé d'arrêter tout ça. Je ne voulais plus souffrir le martyr alors j'ai mis en place un plan d'évasion avec d'autres orphelins. Pendant la nuit, on s'est tous réveillés et on est sortis par la fenêtre du premier étage en attachant un drap en corde, qu'on descendraient lentement pour s'évader. Ensuite, on a creusé un léger trou et on est passés en dessous du grillage mais on s'est fait surprendre. Deux ou trois femmes se précipitèrent pour récupérer ceux qui étaient pas encore passés, ce jour-là il y avait un petit garçon blond que j'adorais qui n'est pas passé et qui s'est fait attrapé. Depuis ce jour je ne l'ai jamais revu. En tout, 20 enfants se sont évadés avec moi, et je me suis juré de me venger de la violence que m'avait fait subir ces monstres.

Dabi me regarda, attentif, se redressa et me pris dans ces bras.

- Je suis désolé, dit-il, je suis là maintenant tu ne risques rien.

Les larmes aux yeux, je le serre contre moi et lui chuchote :

- Je t'aime.

À suivre ...