Le temps te le dira (Dabi x OC)

20

Un matin de plus où je me réveille tranquillement. Je vois tout le monde dans le bar, chahutant et riant. Je m'assoit discrètement et prend mon petit déjeuner. Dabi n'est pas là ...
Je finis mon petit déjeuner et en me retournant pour aller dans ma chambre, j'entend la porte principale s'ouvrir. Dabi entre, trempé par la pluie. Étrangement, il n'avait rien dans les mains.

- Tu étais où ? demandais-je, curieuse en déposant un baiser sur ses lèvres.
- J'étais parti faire un tour, répondit-il.
- Sous cette pluie ?
- Oui, j'aime les jours pluvieux.

Dabi était étrange, il ne donnait pas beaucoup d'informations sur la destination où il s'était rendu. Il se précipite dans notre chambre en saluant rapidement tout le reste de la League d'un geste de la main.

- Vous savez où Dabi a été ? ai-je demandé aux autres. Il a l'air distant, il ne m'a pas dit grand chose.
- Non.
- Aucune idée.
- 'Sais pas.

Personne ne sait. Mais qu'est ce qui se passe ?

Vers 14h, la pluie s'arrête de tomber et un soleil éclaire les rues.

- Shirô, tu pourrais aller acheter du poulet, du riz et de l'eau s'il te plaît ? On a tout terminé hier, me demanda Shigaraki.
- Oui bien sûr, aucun soucis, je vais chercher mon ...
- Ne t'en fais pas pour ça, tiens, coupa Shigaraki en me tendant 20€.

Je ne comprend plus rien ... mais bref, je dois y aller.
Je vais donc dans un supermarché, essayant d'éviter tout contact visuel. Je me fais toute petite, prend le lait, du poulet et du riz et file vers la caisse. La caissière scanne mes articles, me les met dans un sac et je m'en vais.
Sur le chemin du retour, je réfléchis.
Hier, Dabi m'a fait une déclaration et souhaite se marier avec moi, il envisage même de fonder une famille. Je ne comprends pas, pourquoi il m'évite comme ça ?
J'entre ... 14:50 ?? Déjà ??
Je pose le sac et crie :

- C'est moi, je suis rentrée !

Aucunes réponses, en accrochant mon manteau au porte-manteaux, je m'aperçoit qu'il n'y a personne. Ni dans le bar, ni dans le canapé devant le téléviseur. Je vais voir dans la salle de bain, personne. Mais, où sont-ils tous passés ?
Les héros n'ont pas pénétré ici, sinon tout serait sans dessus dessous.
Je pénètre dans le long couloir qui mène à ma chambre et, en marchant, j'aperçois quelque pétales de roses rouges. Sur le coup, je souris, et décide d'avancer.
J'avance, pas à pas et vois toujours pleins de pétales. J'ouvre alors la porte et je n'en crois pas mes yeux.
Je vois ma chambre, couverte de pétales de roses, un parfum divin s'en dégage. Sur mon lit, j'aperçois un tas de pétales qui attire mon attention. Je m'en approche et vois quelque petits objets. J'enlève les pétales qui les couvre et vois une lettre et une couronne de fleurs. Je prend à lettre et la lis dans ma tête.

"Si tu lis ceci, c'est que j'ai réussi. Shirô, tout ce que tu vois autour de toi, ça a été spécialement fait par moi et moi seul. Tu dois sûrement être toute contente, mais attend, tu n'as pas tout vu. Hier, sur le balcon, avant que tu n'arrives, j'avais beaucoup réfléchis avant de te dire que je voulais me marier, j'y réfléchissais et j'ai réalisé que c'était vraiment toi que je voulais, que je te voulais comme mère pour mes enfants. Tu as fait de moi un homme heureux, et je t'en serais éternellement reconnaissant. Je t'aime de tout mon cœur, mon amour."

                                                           Dabi

- Oh Dabi ...

Mes yeux se remplirent de larmes, je pose la lettre et m'essuie les yeux.

- Ne pleure pas maintenant, je ne t'ai pas encore montré la meilleure partie.

Je me retourne et voit Dabi, élégamment habillé. Il avait une chemise bleue marine, un blazer noir et un pantalon noir. Par dessus tout quelque chose que j'ai remarqué, Dabi a réussi à tirer ses cheveux en arrière, lui qui n'y arrivait jamais. J'étais particulièrement admirative face à tout ce travail et ces efforts. Il s'approcha du lit et déposa la couronne de fleurs sur ma tête.

- Tu es si beau ... complimentais-je d'un ton ému.

Dabi ne dit rien et s'agenouille.

- Shirô Kameida, prononce-t-il tel un prince dans un conte de fées, j'ai décidé aujourd'hui de demander ta main en mariage. Veux-tu m'épouser ?

Il sortit une petite boîte noir et l'ouvrit devant moi, c'était une magnifique bague en argent avec au dessus, un petit safir d'un bleu éclatant.
Je plaque mes deux mains devant ma bouche, ébahie. Il était totalement sérieux hier soir ! Je frémis et ne sait pas quoi répondre. Mes larmes coulent et je sens la chaleur m'envelopper.

- Je ... oui, oui évidement !! criais-je, folle de joie.

Dabi se lève, me prend la main et m'enfile la bague dans mon annulaire. Sans attendre, je le serre si fort dans mes bras que ça me faisait mal aux bras, je me détache de son emprise et l'embrassa fougueusement, débordante de joie. J'entends alors des "HOURRA !!" "ELLE A DIT OUI !!" "OUIIII !!" d'un peu partout : c'était nos camarades. Ils avaient dû se cacher quand je suis arrivée.

- JE SUIS SI HEUREUSE POUR VOUS !!!! s'écrie Toga, avec un chapeau pointu bleu sur la tête, comme ceux des anniversaire.
- Moi aussi !!! crie Mr. Compress en jetant des minis confettis.
- Bravo à vous deux, félicitent Shigaraki et Kurogiri.
- Lui aussi est fier de vous, dit Mr. Compress d'un ton plus calme, voir neutre.

Il sortit de sa poche un cadre noir avec une photo de Twice.

- Il est avec nous, dis-je. Dans nos cœurs et nos mémoires, et je sais que de là où il nous observe, il aurait juste voulu nous prendre dans les bras.

Nous sortons de notre chambre et allons manger un petit gâteau que Mr. Compress avait sûrement dû préparer pendant mon absence. J'étais si heureuse ...
Nous sommes restés éveillés toute la soirée et une partie de la nuit pour fêter ça. Je m'étais changé entre temps et avait mis une robe couleur crème, m'arrivant légèrement au dessus du genoux, sans bretelles et avec un léger décolleté. Durant toute la soirée, nous avons discuter, ris, chanter et même danser. C'était parfait.
Vers 1h, on décide d'aller se coucher, tous plus ivres les uns que les autres. Je manque de tomber plusieurs fois en retournant dans ma chambre avec Dabi qui ne marchait plus droit.
On s'assoit sur mon lit et on s'allonge doucement, nous endormant tout habillés.
Demain était le grand jour, c'était notre revanche contre Yuei et très certainement aussi contre les héros. J'étais plus motivée que jamais, mais avant ça, il fallait reprendre des forces.

À suivre ...