Le temps te le dira (Dabi x OC)

19

Ce matin a été plutôt calme, tranquille. Dabi, comme à son habitude, était déjà réveillé. Je me réveille calmement vers 10h, et mange mon petit-déjeuner.
Shigaraki s'approche de moi et me dit :

- Les Brainless sont presque prêts, on va bientôt pouvoir ré-attaquer Yuei.
- Les Brainless avec les civils que moi et Dabi avons capturés ? demandais-je.
- Oui, répondit Shigaraki.

La pensée du garçon que j'avais tué remonte alors à la surface, malgré que j'ai déjà accepté mon erreur. Je décide de chasser cette pensée de ma tête et d'aller me faire un masque d'argile sur le visage, histoire de bien me détendre.
Bizarrement je n'avais pas vu Dabi, il a peut être été prendre sa douche ou quelque chose comme ça.
J'avais raison puisque, quelque minutes plus tard, il entre dans la chambre et me voit étaler mon masque sur mon visage. Il était torse nu et, derrière moi, regardait les agrafes qu'il avait sur le corps, je me retourne alors et, avant même d'avoir prononcé un mot, il me demande d'un ton neutre :

- Comment tu me trouves ?
- Tu es très beau comme tu es, tu n'as pas besoin de plaire à tout le monde, ce qui compte c'est que tes proches t'aiment comme tu es, et c'est ce qu'on fait, répondis-je d'un ton réconfortant.
- Si seulement je pouvais retirer ces merdes ...
- Ces agrafes font de toi ce que tu es aujourd'hui, elles représentent le combat que tu as mené durant ton enfance, elles représentent la force mentale extraordinaire que tu as, tu es parfait comme tu es, moi je t'ai aimé et je t'aimerais toujours comme ça.

Dabi me regarda et souria. Je savais qu'il détestait ses agrafes, il ne m'en parlait jamais pour pas me gêner, mais de temps en temps, ça fait du bien d'entendre qu'on est bien comme on est. Il se lève et m'enlace par derrière, en silence. Je continue d'appliquer mon masque et le laisse poser pendant quelque petites minutes.
Dabi me lâche et va s'allonger sur son lit.
Environ 10min plus tard, je vais rincer mon masque sous l'eau chaude.
Je décide de revenir dans la chambre, préparer mes affaires et aller prendre ma douche également.

Je passe l'eau chaude sur mon corps et étale du savon sur celui-ci. La douche a été rapide, je suis sortie environ 10min après.
Soudain, une question surgit dans ma tête et je décide de la poser à Shigaraki. Je sors donc de ma chambre et vais le voir.

- Shigaraki, quand attaquerons-nous Yuei ?
- Je ne sais pas encore mais il y a une forte probabilité que ce soit dans deux jours, autrement dit après demain, m'informa-t-il. Il y a également de très très fortes chances que les héros interviennent, ce sera donc un combat entre nous, Yuei et les héros.
- Merci, répondis-je en retournant dans ma chambre.

Ça risque de ne pas être une mince affaire. Nous aurons du pain sur la planche.
Le temps passe, passe, passe et moi et Dabi sortons de notre chambre pour dîner.
Ce soir, c'est poulet au curry fait par Mr. Compress !
On s'assoit au comptoir et nous nous régalons.

Nous retournons ensuite dans notre chambre et, grande surprise, je m'endors directement.
Vers 2h, je me réveille. J'avais étrangement soif. Je me lève donc sur la pointe des pieds et vais boire de l'eau dans la salle de bain. Je retourne dans ma chambre et voit Dabi sur le balcon.
Je le rejoins donc, enfilant un sweat.

- Qu'est ce qui t'arrive ? demandais-je.
- Rien, j'arrive plus à dormir alors je voulais prendre l'air, répondit-il d'un ton calme et lent. Je pensais.
- Tu pensais à quoi ?
- À toi, à nous, répondit-il en regardant loin devant lui. J'avais pensé que peut être, après quelque années, si tu es d'accord évidemment, on pourrais fonder une famille.

Je m'attendais à tout sauf à ça.

- D'abord, on se marierais, et après, on aurait un ou deux petits enfants, dit-il, l'air songeur. Je rêve depuis longtemps d'avoir cette famille que je fondrais avec une femme que j'aime de toute mon âme, et cette femme c'est toi. Évidement, j'attendrais que tu sois ...
- Je suis prête, coupais-je. Lorsque nous serons revenus du combat contre Yuei et les héros, nous organiserons tout ça.

Dabi me fixa d'un regard si enthousiaste que je ne su le décrire. Il me serre hâtivement et mis son visage dans mon cou.

- Merci Shirô, chuchota-t-il. Merci de faire de moi un homme si heureux.

À chaque mot prononcé, je le sentais me serrer de plus en plus fort. Je n'ai pas pu retenir mes larmes plus longtemps. Je le serre a mon tour dans mes bras et nous sentons l'émotion s'emparer de nous. Au bout de quelque minutes d'amour et de réconfort, on décide de rentrer dans la chambre, il se couche à côté de moi et me prend dans ses bras et nous nous rendormons.

À suivre ...