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Je me balade dans les rues sans trop savoir où je vais aller, puis je me rappelle qu'à quelques mètres d'ici, il y a un hôtel, je décide donc d'y aller.
J'entre, va à l'accueil et me paye la chambre 243, au deuxième étage.
Je me dirige donc vers celle-ci et m'installe, il est 14:40.
Ce matin, due à la terrible nouvelle, je n'ai pas mangé de petit déjeuner, et à cause de l'exclusion de la base de Dabi, je n'ai rien mangé non plus.
Je décide donc de prendre mon porte-monnaie, mais je ne le sens pas. Génial ... je l'ai oublié dans ma chambre. Comment je vais faire ...
Je vois sur la table de chevet de ma chambre une coupe avec quelques fruits dedans, je décide donc d'en prendre et de les manger.
La fatigue m'avait gagné et je me suis donc endormie vers 20:30.

Je me réveille tôt, vers 9:30.
Mon ventre commence à gargouiller alors je mange une banane.
Je sors de ma chambre et décide d'aller faire un tour dans la ville, histoire de prendre l'air.
Je n'arrête pas de penser à la dispute que j'ai eu la veille avec Dabi. J'ai été si stupide, une énorme imbécile. Je lui ai dis un tas de choses horribles et le pire dans tout ça, c'est que je ne les pensais même pas. Je regrette tellement mais revenir à la base serait culotté...
Il commence à faire froid et, vers 11:30 je décide de rentrer. Je monte les escaliers et arrive devant ma porte.
Soudain, je constaste de ma chambre est entre-ouverte.
Quelqu'un s'est introduit dans ma chambre ...
Je décide d'entrer prudemment malgré la peur.

- Je t'ai apporté à manger.

Je sursaute et me retourne. C'est Dabi.

- Dabi ? Mais ... qu'est ce que tu fais la ? Comment tu m'as trouvé ?
- Tu es sortie en ville aujourd'hui et je t'ai vue alors je t'ai suivie, me répondit-il froidement. J'ai demandé à l'accueil quelle était ta chambre, même si à l'accueil ils ont eu peur de moi, ils m'ont dit que c'était la 243 et elle était mal fermée alors je suis rentré.

Je tourne la tête et voit un sac en plastique. Je l'ouvre et voit un bol couvert d'aluminium, à l'intérieur, un peu de poulet mélanger avec des pommes de terre.

- Ne crois pas que j'ai oublié ce que tu m'as dit hier, me dit-il sèchement en voyant que j'étais très contente. Je sais qu'hier tu as dit pleins de choses que tu ne pensais pas, mais même si tu en le pensais, ça ne change rien.

Je savais qu'il avait raison. Meme si je m'excusais, Dabi ne les accepterait pas ou alors il me demanderait d'y réfléchir.

Je me mis à manger sans hésiter, un soulagement pour moi. Il me regardait manger.
Tout à coup, j'entendis trois énormes coups tapés à la porte. Dabi se lève précipitamment et regarde à travers le petit trou.

- Shirô, on doit s'en aller tout de suite.

Interloquée, je ne comprend pas.

- Ce sont des héros, ils m'ont sûrement suivis jusqu'ici, expliqua-t-il.

J'abandonna mon plat et me leva. Dabi ouvrit la fenêtre et me dit :

- Il faudrait que tu accroches un de tes fils aux poutres de ce mini balcon, tu t'agripperas à moi et on descendera discrètement, me dit Dabi.

J'aquiesce et ouvrit la porte-fenêtre du balcon. Dabi me serra contre lui, je retire mon gant et accroche mon fil. On descend doucement. Arrivés en bas, on entend les héros défoncer la porte. Moi et Dabi courons sans nous arrêter jusqu'à la base. On reprend notre respiration et entrons précipitamment.

- Shirô ! Où t'étais ? demanda Shigaraki, inquiet. Pourquoi étais-tu partie ?

Dabi me jeta un coup d'œil.

- Ne t'en fais pas Shigaraki, répondis-je en évitant de répondre exactement, ce qui compte c'est que nous allions bien.

Dabi expliqua que nous avions été repérés par des héros à Shigaraki pendant que je retourne dans ma chambre. Je reste assise sur mon lit, à réfléchir. Sans Dabi les héros m'auraient capturés ... encore une fois il doit se débrouiller pour me sauver ... je suis pathétique.
Dabi entra dans la chambre et ne fit pas attention à moi.

- Je suis désolé, dis-je.

Je l'avais dit comme si c'était normal mais la vérité c'est que j'avais beaucoup trop honte pour en reparler.
Il me regarda et souria.

- Tu savais pas comment aborder le sujet, pas vrai ? devina-t-il.

Sur le coup, nous avons rit. Il se leva et s'assit à côté de moi. Il me prit les mains puis me dit :

- Si je t'ai dit ça c'est parce que je veux te protéger, me dit-il calmement. Je t'aime et te perdre serait la pire chose pour moi.

Je le serra dans mes bras en guise de remerciements. Dabi a vraiment les épaules dures pour pouvoir supporter un spécimen comme moi.
Il me serra également. J'étais soulagée qu'on ne soit plus fâchés.

À suivre ...

Le temps te le dira (Dabi x OC)Where stories live. Discover now