Chapitre 2

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Martin avait entendu le bruit de moteur du scooter qui s'arrêtait. Il venait de se retourner et d'apercevoir les deux policiers, leur arme de service à la main. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, il dégaina une arme en se précipitant sur Jules, qu'il attrapa par le cou.

Il pointa son pistolet sur sa tempe.

Florence, paniquée s'arrêta net. Pascal lui lança un bref regard interrogateur, ne sachant plus trop quoi faire non plus.

- Lâchez vos armes ou je le descends !

Pascal répliqua, l'air sûr de lui :

- Et puis quoi encore ?

Florence commençait à retrouver une partie de son sang froid :

- Calmez-vous ! Relâchez-le ! Vous n'arriverez à rien de cette façon, vous ne faites qu'aggraver votre cas.

Martin était nerveux, agité. Sa main qui tenait l'arme tremblait. Ceci n'augurait rien de bon. Un preneur d'otage désespéré, c'était ce qu'il y avait de plus dangereux. Florence le savait pertinemment. Il fallait à tout prix faire en sorte qu'il se calme.

Au contraire, Martin sentant qu'il perdait la maîtrise de la situation s'énerva davantage et accentua la pression du canon dans le cou de Jules. Celui-ci paniqua :

- Maman...

Il fallut quelques secondes à Martin pour réaliser. La situation venait de tourner à son avantage. Son otage n'était pas n'importe qui !

Florence comprit immédiatement que ça allait mal tourner et jeta un regard inquiet en direction de Pascal.

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