Chapitre 3

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Pendant ce temps là, au commissariat, Sissi avait eu une information supplémentaire du labo. Elle en fit part à Nicky et Jean-Paul, qui décrétèrent qu'il fallait tout de suite prévenir Cassandre.

Nicky n'arrivait pas à la joindre. Elle essaya le téléphone de Pascal, mais Pascal était également injoignable. Elle avait laissé un message aux deux collègues.

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Martin réitéra sa menace :

- Lâchez vos armes ou je le descends ! Je ne plaisante pas ! Il se tourna vers Cassandre : « vous tenez pas plus que ça à votre fils ? »

Il vit qu'elle hésitait et qu'elle était prête à abdiquer, Pascal le vit aussi. Mais il était hors de question de laisser ce salaud s'échapper.

- Elle déposera peut-être son arme, mais moi pas ! lança-t-il.

Cassandre se tourna vers Pascal et lui jeta un regard noir ; comment osait-il ?

Martin devait profiter de son avantage. Toujours en s'adressant à Cassandre :

- votre collègue ne veut pas lâcher son arme ? alors descendez-le ! sinon, c'est votre fils qui y passe.

Cassandre commença à perdre pied, la situation était en train de lui échapper complètement...

Pour ne rien arranger, son téléphone n'arrêtait pas de vibrer dans la poche de son pantalon.

Pour montrer qu'il ne plaisantait pas, Martin lança un ultimatum :

- je compte jusqu'à 3 ! à 3, vous pourrez dire adieu à votre fils.

Florence croisa le regard de Jules, qu'elle avait essayé d'éviter jusque là. Son cœur fondit. Elle ne pouvait pas risquer de le perdre. Mais elle ne pouvait pas non plus tirer sur Pascal....

- 1 !

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