Chapitre 3

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" Plus vite, ils arrivent dans un quart d'heure. Allez, dépêchez-vous bon sang! ". Alexia est épuisée. Après toute cette mise en place, il lui reste encore deux longues heures de service, puis il faudra tout nettoyer et ranger. Pour ensuite prendre le bus, ce foutu RER A et encore un bus si Kevin ne vient pas la chercher. Le plus probable. Rien que de penser à la suite de sa journée lui coupe presque les jambes.

" Eh ! Tu dors ou quoi ? lui demande sa collègue Karine, en lui posant la main sur l'épaule.

— Non, mais je suis naze ? Et, il me gonfle !

— Qui, ton mec ?

— Non, répond Alexia en désignant son patron. Avec Kevin ça va bien...

— C'est vrai ce mensonge ? lui lance Nat."

Alexia la regarde étonnée.

" La semaine dernière tu te plaignais de devoir tout faire à la baraque, qu'il n'en foutait pas une !

— Il a d'autres qualités ! dit Alexia en souriant.

— Lesquelles... ? me dis pas que t'es une de ces nanas qui restent parce qu'elles se font bien sauter...

— Non ! dit Alexia en l'arrêtant, gênée... Même si... Il vient me chercher pour me ramener !

— Tu plaisantes ! Il vient te chercher à la gare de chez toi après t'être tapée bus et RER !? "

Alexia garde le silence...

" Passe ton permis ma belle, et deviens une femme indépendante !

— Les filles ! Je vous sers un café, ou on s'y met ? Leur siffle leur le patron. Sur cette nouvelle admonestation, elles décident d'accélérer le rythme.

Trois longues heures à sourire, servir, débarrasser lors de ce séminaire d'entreprise, pour finalement prendre son bus et son RER depuis la Défense. Alexia déteste ce quartier, au milieu de toutes ces tours, elle se sent toute petite.

Aujourd'hui la ligne la plus empruntée d'Ile de France ne roule pas trop mal pour la ramener vers l'Est parisien. Cela représente tout de même une bonne heure de trajet. Quand elle rallume son portable, message de Kévin qui lui demande si elle a préparé ses repas d'après entraînement avant de partir ! Il est vraiment obsédé par son corps se dit-elle. Mais elle lui répond par l'affirmative et surtout ajoute s'il viendra la chercher à la gare. Elle aime bien parcourir ces quelques derniers kilomètres derrière lui en moto, se plaquer à lui, et sentir le vent qui lui fouette le visage malgré le casque. Elle s'est endormie dans le train, et quand elle se réveille, elle est à deux stations. Elle checke son téléphone, pas de message de Kévin. Ce sera encore le bus.

Alors qu'elle attend son bus, Alexia se demande à quel moment elle devra partager le résultat de son test avec Kevin.

Elle le trouve à la maison qui sort de sa sieste. Elle n'a envie que d'une chose, en faire autant, mais il ne lui en laisse pas le temps ! Il l'enlace, lui murmure plein de choses qu'il ne dit pas d'habitude, pas aussi crûment :

— J'ai envie de te baiser, comme une chienne

— Je suis fatiguée, je me repose, après... Elle sourit mais trouve son ton bizarre.

Elle tente de se dégager, mais il maintient son étreinte, fort, et il l'entraîne dans le salon, la pousse sur leur grand canapé cuir d'angle. Il baisse sa jupe juste au-dessus des genoux. Il bande, dur ! Elle lui fait face, un peu choquée. Il ne lui laisse pas le temps de comprendre, la retourne, la met à quatre pattes, lui retire violemment sa jupe, puis en fait autant avec sa culotte. Il mouille sa bite, la frotte à son sexe rapidement pour être sûr qu'elle mouille aussi et entre sec ! Il va en rythme en la maintenant à quatre pattes, tout en continuant à la traiter plus fort, de mots bien salaces: "maintenant t'es ma petite pute et tu vas aimer ça". Avant de venir, il l'a mis face à elle. Il crache sur son visage, et l'oblige à nettoyer sa bite en lui poussant la tête. Puis il la laisse aller se doucher.

Toujours plus loinWhere stories live. Discover now