Elena Stark : Futur [TERMINÉ]

I. Chapitre 1 : Reunir l'équipe.

Quinjet, état unis.
02 février 2025
PDV Omniscient.

- Alors ? Raconte-moi, le 12 juin 2009.

La brune se tend et son regard se perd dans la pièce. 

Elle a été graciée à une seule condition. Avoir des entretiens avec une psychiatre au moins trois fois par semaine. Elle doit lui expliquer, tous ses meurtres. Tous ses cauchemars. Toute sa vie, le KGB, HYDRA. Tout. 

Elena est assise sur un petit canapé, les jambes croisés sur le cuire, les bras le long de son corps. 

Les images de ce jour passent rapidement dans son esprit : 

- Meurtre de Liam Climsnov, 23 ans. Fils de Léa Climsnova et Alexeï Climsnov. Grand frère d'April Climsnova, dit-elle machinalement. 

- Raconte-moi de ton point de vue. Et pas celui du rapport que tu me récites, ordonne la psychiatre. 

Elle plante son regard dans celui de la personne en face d'elle. La psy, assise sur une chaise, en face du canapé, la regarde en la poussant à continuer son récit. 

Au bout de quelques secondes d'hésitation, elle reprend : 

- Il faisait, chaud. J'avais 10 ans. C'était mon dix-neuvieme meurtres. Une petite maison au fond d'un champ, paumé dans une campagne. Une petite vie tranquille, malgré les antécédent des parents. Tous les deux membres d'HYDRA, ils se sont échappés avec des informations capitales. J'étais chargé du nettoyage. 

Elle s'arrête en voyant le visage de ces trois personnes à qui elle a sauvagement arrêté la vie. 

C'est le ventre noué, le visage fermé, sans émotion et les poings fermé, qu'elle reprend : 

- C'était la nuit, entre 2 heures et 4 heures du matin. Une équipe m'avait déposé dans le champ, à côté de la maison. Je tenais... Un Glock 43 dans chaques mains... Un gilet par balle, un couteau dans ma botte gauche... J'avance vers la maison, je crochette la porte et... je marche, le parquet craque sous chacun de mes pas. Je me dirige vers la chambre. Je monte les escaliers, ma respiration ralentit et je grade mes deux armes devant moi. Je marche dans le couloir et ouvre doucement une porte en bois avec mon pied. C'est une chambre d'enfant, de garçon, il y a des jouets au sol, des doudous et des habits... Je les évite soigneusement et m'approche du petit lit au centre de la pièce. Il y a un petit garçon. Je le regarde quelques secondes puis... Je prends la corde sur le bureau et lui passe lentement autour du cou... Je force jusqu'à ce qu'il... Ses mains tremblent, mais elle ferme les yeux et détourne la tête pour sortir ses images atroces de sa tête. 

- Ça suffit pour aujourd'hui, coupe la psychiatre. Mais tu ne pourras pas toujours fuire ce qui te fais peur. Un jour tu devras les affrontées pour les vaincres.

Elena ne réagit pas, le visage sans émotion, les yeux perdus dans le vide en revivant cette expérience traumatisante. 

La psychiatre se lève, sachant qu'elle ne devait pas brusquer sa patiente pour ne pas avoir à faire à une ancienne tueuse. 

Finalement, la brune se lève lentement et part dans les couloirs, l'esprit ailleurs sans regarder derrière elle. Elle sort du bâtiment la respiration forte, les sens au aguet. 

Une main se pose sur son épaule, elle sursaute et saisi le poignet de la personne avant de le retourner pour placé sa main sur sa gorge : 

- Elena... C'est moi. 

Une main se pose sur son épaule, elle sursaute et saisi le poignet de la personne avant de le retourner pour placé sa main sur sa gorge. Elle le lâche rapidement en s'accusant à plusieurs reprises :