Chapitre 26

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Helloooooo ! J'avais une question à la base je publie le mercredi et le samedi mais on est d'accord que c'est mieux pour vous si je publie tout les jours (bien que certains jours je risque d'oublier) et donc : 1 chap/jours
PS : Les chapitres sortiront à n'importe qu'elle heure...

Sur ce, bonne lecture !




— Allez, nous aussi on rentre.

   Je ne l'écoute pas et je cours après les Maybank.

— Attendez monsieur ! Ce n'est pas votre fils qui est en faute !

   Les deux se tournent vers moi.

— J'ai demandé à JJ de le faire. Il n'a pas voulu au début mais j'ai été convaincante. J'arrangerais le coup monsieur. Il n'a rien fait et encore moins lever la main sur moi, au contraire il m'a aidé.

   L'homme fait un pas dans ma direction le visage rouge de colère mais son fils s'interpose entre nous.

— On y va papa, s'il te plaît.

   Je tourne légèrement la tête à l'intérieur du commissariat, Peterkin nous observe mais ne bouge pas le petit doigt. Je l'ai connue plus réactif.

— Arrête de faire la sotte ! Rage t'elle.

   Ils finissent par s'en aller alors que ma mère attrape mon bras pour que je la suive. Ce que je fais d'ailleurs.

— C'est la fête du solstice dans deux heures. Tu as intérêts d'être parfaite. Rentre-t-elle dans la voiture pensant sûrement que je n'allais rien dire. C'est mal me connaître.

— Arrête maman. Rentrais-je à mon tour. Je ne peux pas être parfaite, JJ n'a rien avoir avec le bateau.

— Nous voyons un homme sur le bateau pas toi. Arrête de dire que c'est à cause de toi. Personne ne doit le savoir. Elle démarre la voiture pansant encore la discussion clause.

— Mais il va payer pour quelque chose qu'il n'a pas fait ?! Il n'a même pas l'argent que tu réclames injustement !

— Ça suffit Aïkida. Il payera sa caution quoi qu'il en coûte. Ne dis à personne que tu as fait partie de cette mascarade.

   Après plusieurs interminables minutes, elle finit par poser une question.

— Depuis quand tu côtoies ses Pogues de malheur ?

— Ne t'engage pas sur ce terrain je n'ai pas envie d'envenimer nos relations.

— C'est à cause d'eux que tu es aussi dissipée ? Je suis sûr que tu disparaît à cause d'eux !

— Arrête maman, comparée à ce que tu penses ils sont comme nous, avec de l'argent en moins mais ils sont comme nous. Ils me rendent heureuse.

— Comment peuvent-ils te rendre heureuse ! Tu ne sais même pas la signification de ce mot.

— Et bien figure toi que je le connais grâce aux Pogues. Pourquoi ne peux-tu pas être simplement contente qu'enfin après trois ans à me noyer je sors enfin la tête de l'eau ?

   La voiture s'arrête devant le porche.

— Je t'ai mis une robe sur ton lit. M'ignore-t-elle. Tu viendras me voir pour que je puisse te coiffer convenablement. Ne traîne pas. Tu m'as assez faire perdre mon temps.

   Elle sort de la voiture sans même m'adresser un regard.

— T'inquiète pas maman, je vais bien, hier soir a été une soirée tout à fait normale, tu as remarqué mes marques ? Ce n'est rien tant fais pas pour moi ! Tout va parfaitement bien ! Le pote de Topper n'a pas essayé de m'offrir un séjour en enfer ! Ironisais-je seule dans la voiture.

   Je finis par sortir et aller directement dans la salle de bain prendre une douche. Celle-ci fait je vais dans la chambre pour m'habiller.

   Plus serré tu meurs non ? Je lève les yeux au ciel. Je n'ai même pas envie d'y aller à cette fête. Je souffle désespérée. Si je n'y vais pas j'aurais des barreaux à ma fenêtre et une porte fermée en cinquante tours. J'attrape une culotte qui ne fait pas de trace et j'enfile ma robe. Je ne peux même pas mettre de soutient gorge avec le décolleté. Je descends ensuite rejoindre ma mère dans sa grande salle de bain. Je toc jusqu'à qu'elle ouvre. Elle me regarde de haut en bas un sourire sur les lèvres.

— Je dois avouer que tu es magnifique dans cette robe.

   Mon cœur se gonfle de bonheur, ça doit bien faire plusieurs mois que je n'ai pas entendu quelque chose de positive sortir de sa bouche me concernant.

— Approche, je vais t'attacher quelques mèches.

   Je m'assoie sur le tabouret placé devant la coiffeuse de ma mère. Elle attrape des mèches et elle les attache à l'arrière de ma tête. Elle s'applique à ne laisser aucuns cheveux s'échapper. Elle cherche la perfection, elle souhaite que je sois parfaite mais je suis loin de l'être. Rien que mes mèches rebelles qu'elle essaye de dompter montre que je ne serais jamais parfaite comme elle et ses chignons impeccables. Je ne serais jamais cette personne qu'elle essaye tant à me faire devenir.

— Les Kolmer seront là ce soir, affiche-toi au côté du fils. Logan je crois.

   Je soupire. Elle ne perd jamais le nord. Au bout d'une bonne heure, deux mèches ondulées encadrent mon visage, quelques mèches sont retenues en chignons entouré de fleurs et le reste de mes cheveux sont bouclées soigneusement jusqu'au creux de mon dos.

— Tu crois pouvoir réussir à te maquiller ? Non attend je vais le faire, tu vas gâcher mon travail sinon.

   Sympa tout ça. Je ferme les yeux quand elle commence à m'appliquer un fard à paupière. Après une bonne demi-heure les yeux fermés, je les ouvre pour regarder ma génitrice.

— Le résultat est époustouflant. Souffle ma mère. Logan serra combler de voir une beauté ensorcelante.

   Je m'empourpre légèrement, ma mère est malade ? Deux compliments dans une journée ! Quel exploit !

— Dépêchons-nous.

   Je jette un coup d'œil dans le miroir, elle m'a maquillée naturellement mais suffisamment voyant pour que quelqu'un se dise : ah elle sait apprêtée celle-là mais ce n'est pas excessive. Je constate aussi qu'elle a essayé de camoufler mes marques à l'œil et mon cou. Ça aurait pu marcher si Rafe n'avait pas bien fait son boulot.

   Je sors de la pièce puis de la maison et nous arrivons rapidement sur le lieu de la fête.

Outer Banks - Tome 1Where stories live. Discover now