Chapitre 41

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— Faites les sortir !

— Je n'ai pas ce pouvoir madame Thornton.

— Et moi j'ai assez d'argent pour vous faire virer !

   Je fronce des sourcils. Pourquoi ça cri sérieux là ? Je dormais bien moi.

— Maman, laisse-les tranquilles.

    Je papillonne des yeux pour m'habituer à la lumière.

— Ne dit pas un mot de plus Topper. Des ordures sont faites pour être à la poubelle pas au côté de ta sœur.

— Topper ? Dis-je faiblement. Pourquoi tu ne veux pas jeter les déchets ? Tu veux ta mort ?

   Une main attrape la mienne la serrant un peu. La tête de mon frère apparaît au-dessus de moi.

— Les déchets dont parle maman ne sont pas ceux que tu crois. Tu préférais les avoir à tes côtés. Crois-moi.

   J'essaye de me relever mais une grosse douleur s'insinue dans mon corps.

— Relève-moi la tête s'il te plaît.

   Aussitôt dit, aussitôt fait. Plus le haut du lit m'assoie, plus mon ventre cri de douleur. Je grimace, m'accroche à la barre de sécurité à coter de moi.

   Je tourne ma tête sur ma droite où se trouve ma mère, mon frère et un infirmier. Puis, un mouvement sur ma gauche, de l'autre coter du lit attire mon intention. Un blond, deux bruns, une blonde et une brune m'observent comme si j'étais le Messi. John B n'est plus couvert de saleté.

— Oh, bonjour les déchets...

   La main qui m'a attrapé tout à l'heure est reliée à Sarah.

— Qu'est-ce qu'ils t'ont fait Aïkida ?!

— Arrête de crier je ne suis pas sourde.

   Je reporte mon attention sur ma mère mais avant je leurs souris.

— Dit leurs de sortir d'ici.

— Ils sont très bien dans cette chambre.

— Je vais prévenir le médecin de votre réveille. S'en va limite en courant l'infirmier.

— Depuis quand es-tu revenue en France ?!

— Je n'y ai jamais mis les pieds.

   Elle devient aussi rouge qu'une tomate.

— Aïkida ! Hurle ma mère me faisant grimacer.

— Maman, je ne crois pas que ce soit le moment pour l'engueuler alors qu'elle sort d'une opération.

— Je ne te permet pas Topper. Tu devais l'accompagner jusqu'au bateau.

— Madame, Kida est rester chez moi depuis deux jours, mon père pourra confirmer.

— Sarah chérie, ne te mêle pas de sa veux-tu ?  Dit ma mère mielleusement.

   Elle a toujours adoré Sarah, elle m'avait déjà dit qu'elle aurait préféré Sarah comme fille.

— Ferme là. Tu me casses les oreilles depuis que je suis réveillée et tu me fatigues, va voir dans le couloir si j'y suis. Explosais-je essayant de faire porter ma voix mais pas facile quand tu sors d'une opération.

Outer Banks - Tome 1Where stories live. Discover now