Chapitre 8 : Discussion

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Suite à l'incendie la vie avait peu à peu reprit son cours pour la plupart des elfes de la cité. Luhtisse quand à elle regagnait des forces. Deux semaines lui avaient suffit pour retrouver toute sa mobilité et même si la douleur était encore présente ses plaies cicatrisaient. Alors que son corps guérissait son esprit lui n'était occupé que par le roi. Elle avait pris conscience de son attirance pour lui mais par la même occasion l'impossibilité de cet amour. Elle ne sortait que rarement de ses appartements et lorsqu'elle le faisait ce n'était que pour se rendre dans la forêt. Elle restait enfermé avec ses pensées. Son père avait été prévenu de son état et bien que celui-ci lui ait proposé de revenir dans son royaume le temps de sa convalescence elle choisit de rester près des elfes sylvains. Elle avait encore un accords commercial à finaliser. De son côté l'esprit du roi était tout aussi embrouillé, chose très rare par ailleurs. Il éprouvait quelque chose qu'il n'avait jamais encore ressentit. En pleine réflexion dans les jardin de la cité il n'entendit pas son fils arriver.

- Père. Déclara celui-ci pour le sortir de sa torpeur.

- Legolas ! Comment vas tu ?

- Beaucoup mieux et vous ? La question surprit Thranduil.

- Pourquoi cela n'irait pas ? Legolas hésita à poursuivre mais se décida à parler en toute franchise. Comme un fils le ferait avec son père et non comme un citoyen à son roi.

- Je le sens, votre esprit d'habitude limpide et froid ce retrouve maintenant démunit face à vos sentiments. Ceux pour dame Luhtisse père. Précisa l'elfe. Le roi le fusilla du regard.

- Qu'oses-tu insinuer ?

- Que votre âme s'est liée, même un nain s'en serait rendu compte.

- Ne parles pas de ses créatures sans cervelles, ils nous ont assez causé d'ennui comme ça. Soupira le regeant. Mon âme liée ? Chuchota t-il pour lui même.

- Je sais également que vous aimiez mère mais pas comme vous aimez Luhtisse. Bien que vous aillez essayé de me préserver vous et mère je connais les raisons qui vous ont poussé à vous marier mais cela ne veut pas dire que vous n'avez pas le droit au bonheur.

- Je n'ai jamais cru que l'amour soit une chose faite pour moi. Répondit le roi engageant une balade dans les jardins avec son fils qui lui emboîta le pas.

- Sans vouloir vous vexer père il était temps que vos certitudes volent en éclats. Encore une fois le roi lui lança un regard glacial. Legolas avait la fâcheuse habitude de s'opposer à lui mais, même si il préférait diner avec un nain que de l'avouer, cela lui faisait parfois du bien. Cependant il ne laissa rien transparaître.

- Ce que tu dis est peut-être vrai, mes certitudes se sont effectivement envolaient mais cela ne veut pas dire que l'amour est fait pour moi. Comment le pourrait-il lorsque que les sentiments ne sont pas partagés. Legolas l'interrogea du regard. Je te l'ai dis cela n'est pas pour moi. Quiconque m'accorderait son amour ne serait pas sain d'esprit.

- Alors le mien ne l'ai point, ainsi que tous ceux de vos sujets. Quand à celui de Dame Luhtisse je perciste à dire que c'est le plus fou de tous. Si votre esprit à vous n'en ai pas persuadé accordez lui au moins l'espoir de l'être. Legolas lança un sourire à son père. La fête de l'automne arrive, elle a toujours était propice aux amours naissant et à la vérité, faîtes un pas vers elle, peut être partage t-elle non seulement vos sentiments mais aussi vos doutes. Un silence prit place avant que le roi ne se décide à le briser.

- Legolas tu est parfois, borné, tétu et même impertinant.

- Est-ce là une façons de me dire de me mêler de mes affaires ?

- Non c'est une façons de te dire que, lorsque le temps sera venu, tu sera un bon roi. Legolas sourit à nouveau à son père. Bon ne t'habitues pas trop à ce genre de compliments. Le plus grand dangé de tout royaume est l'orgueil. Lorsque l'on se croit invinsible c'est souvent là que la ruine frappe.

- Bien père. Sur ces mots Legolas s'en alla retournant dans la forteresse, laissant le roi à ses pensées.

Plus loin, dans les bois, Luhtisse, sous sa forme animal, profitait des quelques rayons de soleil qui traversaient la cime des arbres pour se reposer près d'un cour d'eau. Ses derniers temps la forêt était le seul endroit où son esprit s'apaisait. Les feuillages commençaient à porter le deuil de l'été, se colorant de rouge, d'orange et de carmin. Depuis son arrivé les jours avaient été plus que mouvementés et son coeur....par les valars ! Pourquoi sont coeur avait choisit un amour impossible ? Les heures passèrent sans qu'elle ne trouve de réponse. Elle décida finalement de rentrer. Lorsqu'elle rentra dans le halle de la cité elle croisa le roi. Celui-ci lui fit fasse avant de s'avancer doucement vers elle. Il semblait prendre garde à ne pas la brusquer.

- Luhtisse comment allez-vous ? La douceur dont essayait de faire preuve Thranduil toucha le coeur de l'elfine, il s'emblait faire tous les efforts du monde pour lutter contre sa nature froid et impassible. Ces intentions lui serrèrent le coeur.

- Mieux....Grâce à vous.

- Voilà une bonne nouvelle. Je voulais justement vous voir. Luhtisse se tendit. Dans deux jours la fête de l'automne aura lieu, signant la fin de l'été, j'espère vous y voir. J'aurai quelque chose pour vous. Une étincelle passa dans les yeux de Luhtisse. Elle avait tant lu de livres d'énigmes qu'avoir un mystère sous les yeux la fit trépigner d'impatience.

- Là vous m'intriguez.

- Alors mon objetctif est atteint.

- N'allez vous pas au moins me donner un indice ?

- Si vous insistez : c'est quelque chose qui a était, qui est et qui sera. Cela vous aide t-il ?

- Un indice est un indice même si je dois avouer que le votre ressemble plus à un nouveau mystère.

ChangelineWo Geschichten leben. Entdecke jetzt