chapitre 7

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Narrateur externe.

Mouhamed Moustapha kane, jeune ingénieur, ayant passé presque toute sa jeunesse aux États Unis depuis ses 15 ans, il s'est vite fait une place à Davis engineering group, une entreprise canadienne assez réputé. À la mort de son père lorsque qu'il n'avait que 3 ans, les frères et sœurs de son père se sont emparés de son héritage. Mais, sa mère, Oulèye Ba s'est battue bec et ongles pour lui garantir un avenir radieux puisqu'il est fils unique. Sa mère veut tout ce qu'il y'a de mieux pour lui et se tue à satisfaire ses moindre désirs. Cependant, il est une chose qu'elle ne peut lui offrir, le cœur de cette femme. Cette femme qui la fascine de plus en plus, de jour en jour depuis la première fois qu'il a posé les yeux sur elle. Comme toujours, il était encore entrain de regarder l'une des rares photos d'elle où elle sourit. Observer cette photo et la comparer à celle qu'il a vu et voit tous les jours, le fais sourire. Oui, parce que celle qu'il a vu en réalité et celle sur la photo sont complètement différente.

Maman Oulèye : aye mane ma waroudi. À force, tu vas devenir fou un de ces jours.

Moustapha : Maman toi aussi faut avertir avant d'entrer. Je suis déjà fou néné. Même moi je comprends plus rien.

Maman Oulèye : N'aie surtout pas trop d'espoir. Cette fille je la connais depuis qu'elle est petite. Mais, elle n'est plus la même que dans le temps. Elle a changé et est devenue inaccessible. Nombreux sont ceux qui ont garé des Mercedes, des Ranges, des BMW et même lambortruc la pour l'avoir, des hommes de renommé, plein aux as, elle les a tous foutu à la porte sans une once de regret ou pitié ou autre sentiment. Donc, je ne veux pas que tu sois lésé fiston, n'attache pas trop d'espoir a une éventuelle relation entre vous deux.

Moustapha : Tu me l'as répété des milliers de fois mais je suis déjà amoureux maman. Tu comprends ça ? Je pourrais jamais expliquer ce que je ressens pour elle ? Qu'importe qui elle est, comment elle est, ce qu'elle fait ou a pu faire, mon cœur l'a déjà choisi. J'y peux rien maman. Juste aide moi, aide moi à l'avoir. Je la veux à un tel point maman. Je ne peux pas abandonner sans avoir essayé.

Maman Oulèye : Je vois que tu es vraiment déterminé et je ferais de mon mieux pour t'aider si c'est ce que tu veux.

Moustapha : t'es la meilleure ! Je pense que tu devrais lui parler directement avec sa mère c'est sûr de tomber à l'eau. Elle lui impose les faits de force. Je veux juste un rendez-vous. Hors du cadre du travail, juste lui demander comment elle va, elle veut me tuer.

Maman Oulèye : ils ont le sang chaud dans cette famille. Je vais demander à Ndéye Sy de s'écarter un peu comme ça je vais essayer de lui parler.

Moustapha : J'espère que ça va aboutir. Sinon je retourne au pays. J'ai tout fais pour avoir ce poste ici juste pour l'approcher.

Maman Oulèye : Enfant indigne ! Depuis le temps que je te demande de rentrer, il aura juste fallu une simple photo sur un statut Whatsapp pour que tu remettes les pieds au Sénégal.

Moustapha : C'est le destin maman. Bon j'y vais j'ai à faire. À ce soir.

Maman Oulèye : Inchallah.

Pendant ce temps, Rokhaya, comme toujours s'acharne sur son travail pour ne pas changer. Pour elle, c'est une échappatoire de toujours rester occupée pour ne penser à des choses déplaisantes. Elle était en train de monter une maquette avec Lamine, l'un de ses premiers employés, qu'elle apprécie particulièrement grâce au travail remarquable qu'il abbat dans le groupe mais aussi sa fidélité et le respect qu'il lui voue en tant que femme ayant su se démarquer et se faire un nom dans milieu plus connu pour être celui des hommes.

Rokhaya : Lamine, on devrait pas le mettre en plus lumineux ce serait mieux non ?

Lamine : Euhhh du blanc peut être...du blanc, c'est pl...

Amour En FeuWhere stories live. Discover now