Chapitre 16

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Rokhaya

Amoureux ? Mdr 😂😂 je ne ne peut m'empêcher de rire à chaque fois que j'y repense. Non mais le petit ingénieur est vraiment culotté. Mais bon ça tombe bien tout ça. Il m'a remise de bonne humeur ce matin. On va voir combien de temps va tenir son si grand amour. En ce moment même, je suis avec ma tante qui est entrain de me regarder. Elle doit sûrement être aussi choquée que moi.

Tante Habsatou : Roky iow wére nga. Nga tekh tékhi ni rk melni kou yalke mate. ( Roky toi est ce que ça va. )

Moi : Non.mais tata tu as entendu ce que je viens de te raconter.

Elle : Oui. Il dit être amoureux de toi qu'est ce qu'il y a de drôle là dedans. Nékal nite Rokhaya Cissokho. Lui au moins est assez fou et a eu le courage de venir t'avouer ses sentiments et de s'imposer contrairement aux autres qui te fuient comme la peste ou qui une fois son devant ton visage qui chauffe à dix milles degrés, prennent leurs jambes à leur cou. Tu penses que c'est une bonne réputation pour une femme. Change de comportement et essaie de trouver ta paire pour fonder une famille. N'oublie pas que tu as promis à ta mère devant nous tous de te marier avec lui donc ne te défile pas. Donne lui une chance et par la même occasion à toi même.

Moi : Hum !

Elle : Et je te préviens, arrête tes manigances. Je sais que tu prévois quelques choses. Mais épargne Moustapha. Il a rien demander.

Moi : Quoi ? Je t'ai dit que je manigançais quelque chose ?

Elle : Pas besoin de me le dire je te connais comme si c'est moi qui t'avais fait. Je sais très bien distinguer tes hum et celui ci est loin de dire je vais y réfléchir. Je t'ai élevé Roky, ne l'oubli pas. J'ai changé tes couches puantes et lavé tes....

Moi : Ohhhh c'est bon !

Elle : Quoique c'est assez drôle quand-même. Héé je plains vraiment Moustapha. Ndeysane kou bakh la nak. ( C'est une bonne personne ) Yalla nako yalla may kholou mougne ( Que Dieu lui donne la force de te supporter) Ndeysane!

Moi : Et moi dans tout ça ?

Elle hausse les épaules.

Elle : Bon maintenant tu prends tes clics et clacs et tu dégage de chez moi. Avec ton excès de folie et tes rires, tu as réveillé Hamza. Et s'il te voit, j'aurais deux bébés chez moi.

Hamza, le fils de ma tante, il doit avoir 13 mois. Mais qu'il est mignon. Il est juste à croquer, il est rouge comme une tomate et son sourire plus mesquin que mesquin. Ce sera un tombeur. On est très proches. Dès fois quand je joue avec lui, il me rappelle juste mon fils. Il aurait eu dix ans s'il était toujours parmis nous. Dès fois je me pose les questions à savoir : comment il serait? Qu'est-ce que ma vie serait aujourd'hui s'il était toujours vivant? Pas ça en tout cas.
Même si je le détestais quand il était dans mon ventre, le jour où je devais accouché car il y'avait des complications et que les médecins m'ont dit qu'il se pouvait qu'ils ne puissent rien faire pour lui, j'ai ressenti tout le contraire. À ce moment là, c'est peut être mon instinct de mère qui faisait surface, mais, j'aurais préféré endossé toute chose qui lui serait nuisible. Et quand il est née et que la sage femme la posé sur ma poitrine, cette joie immense que j'ai ressenti, je pense bien qu'aucune mère ne saurait la décrire. C'était le paroxysme du bonheur pour moi.

Tante Habsatou : Tu pense à Ismaïl ?

Il s'appelait Ismaïl, Ismaïl Samsoudine Sy, un joli nom choisi par son abruti de père, un couillon de première.

Moi : Oui. Tu penses que j'aurai été une bonne mère ?

Elle : Bien sûr. Tu l'étais déjà. Mais la volonté divine est plus forte que tout. Depuis que tu es petite, je ne t'ai jamais vu aussi heureuse que quand tu avais Ismaïl dans les bras. Tu ne voulais même pas te séparer de lui. Personne ne pouvait te prendre Ismaïl. Tu étais vraiment excessive. On aurait dis que tu venais d'avoir une nouvelle poupée.

Amour En FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant