Epilogue. The adults are talking - The Strokes

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Je voulais initialement poster cet épilogue demain, parce que ça fera un an que je suis sur Wattpad ( \o/ ) puis j'ai vu mon planning et je sais d'avance que je n'aurai pas la foi de vous le publier, que ce soit avant de partir ou en rentrant du taf ahah

On se retrouve plus bas pour quelques petits mots ! Bonne lecture ♥

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Au matin de cette chaude journée d'été, Rose, Scorpius et Albus bouillonnaient d'impatience.

La première s'était entortillée dans ses draps la veille, trop excitée pour trouver rapidement le sommeil. Elle n'en était pas moins rayonnante d'énergie au saut du lit, plus déchaînée encore qu'à l'accoutumé, et ses parents et son frère avaient rapidement oscillé entre attendrissement et épuisement.

Le second avait longuement fixé le plafond de sa chambre, tout autant empressé d'être au lendemain. Bien que moins exubérant que l'aînée Weasley, Drago et Astoria avaient néanmoins décelé sa bonne humeur dès l'instant où il les avait rejoints pour le petit déjeuner. Il affichait un franc et éclatant sourire qui réchauffait le cœur de sa mère et anéantissait les dernières appréhensions de son père quant à sa relation avec la fille de son ancien rival.

Le dernier, pas moins survolté, avait sombré entre les bras de Morphée avec une expression bienheureuse. Et depuis son réveil, il ne cessait de vérifier le contenu de l'enveloppe qu'il traînait d'une pièce à l'autre de la maison. Sa famille s'amusa de sa fébrilité, avec une pointe d'émotion en ce qui concernait ses parents. En particulier son père, touché par les liens profonds qui unissaient son fils à Rose et Scorpius en un écho de ce qu'il connaissait avec Ron et Hermione.



    - ROSIE CHÉRIIIIE !

Le rugissement d'Albus fit sursauter Ron, dont l'ordre qu'il s'apprêtait à donner à l'un de ses pions se perdit dans une onomatopée. La pièce, confuse, se jeta pile dans la trajectoire de la reine d'Hugo et le fils n'eut aucun scrupule à prendre l'un des soldats de son père, ricanement en prime. Ron grommelait vertement pendant que Rose ouvrait la porte d'entrée à la volée pour accueillir son compère.

    - THE STROKES, BABY ! s'exclama-t-elle avec la même voix surexcitée d'Albus.

Les deux cousins s'esclaffèrent bruyamment en faisant claquer leurs paumes l'une contre l'autre. Assise à la table du living room, cernée de dossiers et plume en main, Hermione leur jeta un coup d'œil en souriant en coin.

    - Al, tu n'étais pas censé venir dans une heure ? lança Ron avec un brin de mécontentement, encore vexé d'avoir perdu son pion.

    - Si, mais papa m'a suggéré de venir plus tôt, répondit l'intéressé avec un large sourire.

Hermione eut un éclat de rire : c'était bien le genre d'Harry de laisser à son meilleur ami le soin de gérer les deux adolescents en pleine effervescence. Elle l'imagina sans mal trinquer avec Ginny en ce moment même, très fier du tour qu'il venait de jouer à son beau-frère. Toutefois magnanimes, Albus et Rose disparurent à l'étage pour laisser Hermione travailler en paix pendant que Ron et Hugo terminaient leur partie d'échecs. Ils avaient encore un peu de temps avant de rejoindre Scorpius à Londres, comme l'avait si délicatement souligné le père de la jeune fille.

Dans la chambre de Rose, Albus se laissa tomber sur le lit pendant qu'elle rassemblait les tee-shirts abandonnés à même le sol après avoir été jugé indigne du concert qui les attendait.

L'enfer est pavé de pommesWhere stories live. Discover now