SILENCE [L.S] ✓

Chapitre 10

Bonjour! J'espère que vous allez bien?

Merci infiniment pour vos commentaires sur le précédent chapitre. Je suis encore terriblement désolée d'être en retard dans mon retard de réponse. Je les ai tous lu, sans exception. Vous me faites sourire et me réchauffez le coeur plus que tout. Je répondrais aux commentaires, un par un. Parce que c'est important pour moi de vous remercier encore et encore pour tout ce que vous m'apportez.

J'espère que ce chapitre vous plaira. Et encore merci pour vos commentaires et vos réactions.❤️

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CHAPITRE 10

« Dans le silence se perd la notion du temps. » -Sonia Lahsaini

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(Twin Size Mattress_The Front Bottoms)

Harry.

-« L'exercice d'aujourd'hui est très simple. Du moins, très simple à comprendre. Vous allez jouer à la balle au prisonnier. Seulement, monsieur Thomas et moi allons lancer une musique à travers les enceintes du gymnase. Nous allons monter le son. Nous aimerions que pendant la balle au prisonnier, lorsque vous avez le ballon en main et que c'est à vous de tirer, vous criez par dessus la musique ce que vous avez à dire. Quelque chose que vous avez sur le coeur, que ça soit sur vous ou autre. Une cause que vous défendiez. Vous pouvez dire ce que vous voulez, ce que vous ressentez l'envie de dire à ce moment-là. Evidemment, on ne vous force à rien. Si rien ne vient ou si vous ne ressentez pas l'envie de le dire, vous pouvez continuer de jouer dans le silence. »

J'ai du mal à me concentrer sur ce que nous expliquer madame Smith. Parce qu'une partie de mes pensées divague sur ce que j'ai dis un peu plus tôt devant tout le monde. Devant Louis lorsque ce dernier et Niall nous ont parlé de l'incident qu'ils ont eu dans les vestiaires. Lorsqu'ils nous ont apparement défendu en entendant Andy et un ami à lui avoir des propos homophobes sur Lenny et moi. A ce moment-là, ça a été plus fort que moi. J'ai ressenti de la colère en voyant de la peine passer dans le regard de Lenny. Mais j'en ai ressenti aussi au plus profond de moi.

Je n'en ai jamais parlé à personne. Aimée était la seule au courant. Je me souviens encore de ce soir là, où je suis allé lui confier que je pensais être autant attiré par les filles que par les garçons. Nous étions installés sur son lit, en tailleur, et elle m'a sourit tendrement avant de simplement hausser les épaules et de me répondre: « C'est normal, tu sais. Tu peux être attiré par qui tu veux. »

Sa réponse était si simple et pourtant c'est tout ce que j'avais besoin d'entendre. Je n'étais pas surpris par sa réaction. Je savais déjà qu'elle ne réagirait pas mal. Nous avions le même âge et pourtant ça a toujours été elle qui cherchait à me protéger, comme une grande soeur. Même si, de mon côté, je l'ai aussi protégé de nombreuses fois. On était inséparables. Nos parents avaient du mal à nous séparer, même le temps d'une journée.

« Mais c'est pas toujours normal aux yeux des autres. » Je lui ai répondu ce soir-là.

Je revois encore la peine, mais aussi la colère, passer dans son regard. Elle a passé ses mains dans ses cheveux pour dégager certaines de ses boucles brunes en arrière. Son regard, aussi vert et clair que le mien, a parcouru tout mon visage avant qu'elle ne soupire en secouant la tête pour me dire:

« Qu'est-ce que ça peut leur faire, aux autres, que tu sois aussi attiré par les garçons? »

C'est exactement cette phrase que j'ai dite à voix haute, il y a seulement quelques minutes, sans lâcher le regard de Louis. Du moins, j'ai dit, mot pour mot: « Qu'est-ce que ça peut leur faire si je suis vraiment attiré par un garçon? ».