𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐𝟒

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Anthony se trouvait actuellement dans un taxi qui traversait les quartiers d'une petite ville française.

- C'est juste ici, vous pouvez vous arrêter, ordonna le jeune homme au chauffeur.

- Pas de problème, ça vous fera cinquante quatre euros et quarante cinq centimes la course... déclara le conducteur tout en se garant sur le bas côté de la chaussé.

Anthony sortit un billet de cinquante et un billet de dix qu'il avait échangé contre des billets de livre sterling à l'aéroport.

- Tenez, gardez la monnaie.

Sur ce, le jeune homme salua le taxiste avant de refermer la portière de la berline noire derrière lui.

Il regarda la voiture s'en aller avant de reporter son attention sur la maison qui se trouvait face à lui.

Anthony remit son costume en place avant de se diriger d'un pas assuré vers l'entrée de l'habitation. Une fois arrivé au niveau de la porte, ce dernier s'immobilisa et toqua avec son poing.

Son expression était imperturbable, ses yeux étaient vides, et ses gestes semblaient comme être guidés.

Après quelques secondes, on vint lui ouvrir.

- Encore vous ? fit le quinquagénaire avec agressivité.

Eric était à moitié vêtu et tenait une bière dans sa main.

- Bonjour, Eric, répondit le jeune homme avec un calme glaçant.

Suite à cela, ce dernier l'empoigna par le col avant de le traîner à l'intérieur de la maison.

Par conséquent, l'homme fit tomber sa bière qui se renversa par terre avant de se retrouver plaqué contre le mur de sa demeure.

Anthony attrapa le cou du quinquagénaire, l'empêchant ainsi de respirer correctement.

- Je pense, mon vieux, que vous avez oublié de me mentionner les conditions dans lesquelles ma mère et ma sœur vivaient, grogna-t-il entre ses dents.

- Qu'est-ce que vous racontez !? s'exclama Eric, à la limite de l'asphyxie.

- Je vous parle de toutes les fois où vous avez levé la main sur elles, et où vous les avez terrorisées. Je suis au courant de tout Eric, Mia m'a tout dit.

- Cette petite n'est qu'une menteuse ! s'écria l'homme maintenant tout rouge à cause du manque d'air.

Le jeune homme écrasa violemment son poing contre la joue de ce dernier avant de faire un pas en arrière afin de le regarder souffrir à terre.

- Cette petite, comme vous dites, c'est ma petite. La mienne, déclara-t-il avec un air dangereux.

Anthony s'agenouilla pour faire face au quinquagénaire qui se tenait fébrilement le visage.

- ...Alors je vais vous faire regretter de lui avoir causé tout le mal que vous lui avez fait.


*


Il faisait maintenant nuit, et la petite Mia se venait de finir de se laver.

La petite éternuait et tremblotait après la douche qu'elle venait d'avoir.

- Vite, il faut te sécher ! s'exclama Tommy avec amusement tout en frottant la serviette de la fillette contre sa peau.

- T-tommy, j-j'ai t-trop f-froid ! gémit la petite avec un petit sourire tant dis que Matthew faisait son entrée dans la salle de bain.

- C'est bon, j'ai ses affaires ! déclara Matthew tout en posant les vêtements de sa sœur sur le panier à linge. C'est fou, le chauffage est à fond et pourtant elle a encore froid...

𝓜𝓲𝓪, 𝓼𝔀𝓮𝓮𝓽𝓱𝓮𝓪𝓻𝓽 (𝔽ℝ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant