Salazar Slytherin's Descendant

Dark Arts

L'annonce avait maintenant atteint le collège entier : aucun élève n'aurait droit à un cours de Défense contre les Forces du Mal, digne de ce nom.
Plus les jours défilaient, et plus Ombrage prenait le contrôle de l'établissement. Les élèves, comme les professeurs sentaient l'oppression venir de chaque recoin du château. Peu importe ce qu'ils faisaient, disaient ou même pensaient, le résultat était le même : ils se sentaient observés.
Cela fit monter, ou remonter, quelques tensions parmi les élèves. Les rivalités entre chacun et chacune étaient de plus en plus présentes. D'autant plus que Dolores Ombrage avait mis en place une organisation du nom de [la délégation de la grande inquisitrice], à laquelle de nombreux élèves s'y étaient joints. Notamment de Serpentard. Et bien sûr, la grande inquisitrice dont elle parlait tant n'était personne d'autre qu'elle.
Cela déplaisait fortement à Salazar qui voyait son nom s'entacher, encore.

Pendant ce temps, le ministère de la magie recherchait activement et désespérément l'un des prisonniers les plus « dangereux » d'Azkaban. Le dénommé Sirius Black s'en serait échappé et serait le responsable de toutes les atrocités récentes s'étant produites.
En lisant ceci, Alana su parfaitement que Sirius Black était juste le bouc émissaire de son géniteur. Rien de plus. Mettre la faute sur quelqu'un d'autre pour cacher le plus longtemps possible sa renaissance et ainsi, conserver l'effet de surprise.
Elle ne connaissait pas cet homme mais espérait qu'il puisse un jour être blanchi de toutes ces fausses accusations.

- C'est comme si le ministère savait que ce qu'il se passe à l'école est inadmissible et pour attirer l'attention sur autre chose, il parle de Sirius Black. Ça n'a plus aucun sens. Souffla Prism le dos appuyé contre un des piliers de la cour.

- Ouais. Et Harry a raison, comment va-t-on faire si Vous-Savez-Qui revient et qu'on ne sait pas se défendre ? Ajouta Fred.

Prism se tourna vers lui, assis à droite et le frappa avec le journal.

- Fais pas comme si tu n'avais pas de chance ! Lui lâcha-t-elle.

Blaise et Alana, assis tous deux en tailleur sur le sol, échangèrent des regards pleins de questions.
Georges le remarqua et frappa son frère derrière la tête.

- Ahhh... on ne peut vraiment pas vous tenir tous les deux. Grogna l'autre jumeau à leur droite.

- Il y a un truc que vous ne nous avez pas dit ? Blaise posa simplement la question.

Fred et Prism se regardèrent alors avec une expression différente. Cette même expression qui voulait dire « on aurait jamais dû dire ça ».
Cette réflexion frappa Alana. C'était drôle, cette expression lui rappelait quelqu'un. Elle l'avait déjà entendu quelque part.

Blaise s'impatienta :

- Alors ? On peut savoir ?

- Hé ! Doucement le petit serpentard, grommela Georges. C'est délicat. Il ne faut pas que cela s'ébruite.

- C'est vrai. Si l'école entière le savait, surtout si ça tombait dans les oreilles de cette brigade de l'inquisitrice. Ajouta Fred en indiquant Alana d'un signe de tête.

La jeune fille fronça les sourcils, puis regarda Blaise qui en fit de même.

- Je leur fais confiance sur ce coup. Drago ne mettrait jamais sa maison, encore moins Alana dans une mauvaise situation. Contra Prism.

- Il est justement là le problème. Drago fera tout pour protéger sa maison, pas la nôtre. Surtout pas les gryffondors. S'enquit Fred.

Blaise et Alana se sentirent de trop dans cette conversation. Leurs amis parlaient de leur façon d'être sans même les faire participer. Même si Alana n'avait pas le total contrôle de ses dons, elle tenta de leur faire cesser cette conversation dont ils étaient exclus. Son plan fonctionna puisque la seconde suivante, leurs aînés se tinrent tous la tête.