Chapitre 18 : Quand tout est réuni

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Chapitre 18-2 : Quand tout est réuni

- Allez viens !

Je ne le sentais pas trop en réalité.

- Ils vont...

- On sera là ! s'exclama Alexy.

- Je n'ai pas besoin de les revoir.

- C'est une réunion avec tous les anciens élèves du lycée, ça veut dire que tu dois y être !

- Je n'y ai pas été très longtemps non plus...

- Fais pas ta rabat joie, ce sera une occasion de t'amuser un peu.

J'ai croisé les bras en regardant tour à tour, Seth, Nath, Armin et Alexy. Anthony regardait la scène avec du pop-corn et devait se demander comment ça allait se terminer.

Comme s'il se trouvait devant une émission.

- Vous pouvez y aller sans moi.

Ils ont tous soupiré en même temps. Ils semblaient tous sur la même longueur d'onde.

- Il faut bien que tu sortes de cette maison quand même.

Voir les autres... Entre leurs regards... et les rumeurs... Depuis quand m'étais-je mise à y accorder l'importance ?

- Et si je récidivais en voyant ta soeur ?

Je m'étais tournée en regardant Nath, en le défiant pour ne pas y aller.

- Tu ne le feras pas.

- Qu'est-ce que tu en sais ?

- Parce que tu as changé.

Ce n'était décidément pas une bonne raison pour que j'y aille.

- J'veux pas y aller.

Ils se sont jetés un regard que je n'ai pas du tout aimé. Ils mijotaient quelque chose. J'ai reculé instinctivement, et j'ai vu Nath se lever pour s'approcher de moi.

- Comme tu n'arrives pas à te décider, je vais le faire à ta place.

- Hein ?!

Il me souleva et me mit sur son épaule comme un sac de patate.

- Naaaath !! Repose-moi !!

- Allons-y, on est déjà en retard, dit-il tranquillement.

Cette espèce de blond de...

J'ai jeté un coup d'oeil à Anthony alors que Nath passait devant lui, et je l'ai vu continuer de manger sans broncher, et j'ai soupiré.

A quoi bon protester si c'était pour me fatiguer ? J'étais la seule à gaspiller mon énergie.

- Comment tu peux être sur que je me tiendrais tranquille ? lui demandais-je alors que nous étions à l'extérieur.

- Si ce n'est pas le cas, je serais obligé de te donner la fessée.

J'ai senti mon visage chauffer en me demandant comment il osait me dire ça tranquillement. Et c'était comme ça depuis quelques jours !

- Les autres sont tout devant ?

- Oui.

Comme le lycée n'était pas loin, il marchait en me transportant sous les regards des passants qui s'arrêtaient pour nous fixer.

J'étais gênée... Vraiment beaucoup...

Et en plus de ça, je n'avais même pas pris mon manteau, alors qu'il restait de la neige. Ils avaient tellement envie que je vienne, qu'ils me forçaient au risque que je tombe malade.

Et si tout recommençait ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant