Chapitre 27

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La sonnerie retentit me sortant en même temps de mes pensées. Le stress commence à monter, c'est le moment où l'info va se diffuser. Adieu ta réputation Raphaël.
Je range mes affaires quand Clément vient en même temps vers moi.

- ça va ? me demande-t-il

- ouais ça va et toi ? dis-je en essayant d'être crédible

- et en réalité ?

Il me connaît trop bien.

- je ne sais pas vraiment, je suis contente mais en même temps je stresse dis-je en prenant mon sac et en partant de la salle

- ouais je comprends je suis pareil mais normalement ça devrait aller me répond-il en me suivant

- normalement or on sait jamais. Est-ce que réellement les gens vont réagir comme on le pense ?

- on va bien voir

- c'est-a-dire ? demandé-je sans comprendre ou il voulait en venir

- t'as juste à écouter les conversations des gens et c'est bon puis on verra bien Raphaël s'il vient ou pas

- s'il vient, on a réussi en gros

- t'as tout compris sœurette

- arrête de m'appeler comme ça ou je t'en mets une dis-je en essayent d'être menaçante

- j'ai tellement peur me répond-il avec une voix de fillette

Nous rigolons et je m'installe à côté d'un arbre.

- Tu comptes rester coller à moi sinon ?

- Non du tout, mais j'ai encore le droit de parler à ma jumelle non ?

- certes mais je ne voudrais pas que l'on paraître pour les jumeaux insérables

- nous sommes inséparables répond mon frère en rigolant et en se rapprochant de moi pour me faire un câlin

- arghh dégage dis-je en le repoussant

Il rigole de plus belle. Quel con celui-là.

- vous êtes sérieux ?! crie quelqu'un en arrivant vers nous

- de ? demandé-je innocemment sans même regarder cette personne

Je n'ai même pas besoin de relever la tête vers lui pour savoir qui c'est car rien qu'à sa voix je sais que c'est Raphaël

- Ne te fou pas de ma gueule, tu sais très bien de quoi je parle

- Non du tout mais tu vas nous dire non ?

- Vous deviez pas garder votre relation secrète de base ? nous demande-t-il en colère

- De base oui or on a changé d'avis répond simplement Clément

- Comme ça du jour au lendemain ? Prenez moi pour un con ! Vous êtes des connards surtout toi Clément.

- Oui du jour au lendemain, faut vraiment que tu arrêtes de penser que le monde tourne autour de toi coco, lui dis-je en me relevant

- déformes pas mes propos toi me dit-il en me pointant. Franchement Clément tu me déçois de faire ça à ton meilleur ami, tu savais très bien les retomber

- tu veux pas arrêter de brailler c'est de ta faute ce qui t'arrive dit Salomé en arrivant avec le reste de la bande

En les voyant tous, je stresse encore plus. Trop d'inconnus pour moi asocial comme je suis.
Mon stress monte, ma respiration s'accélère sans que je puisse faire quelque chose.
Reste calme, reste calme, ils sont pas méchants, enfin normalement.
Je ne les écoute plus, j'essaie de me concentrer sur ma respiration qui s'accélère de plus en plus. Des souvenirs refont surface. J'entends vaguement quelqu'un crier de se taire puis de suite je sens deux bras se poser de chaque coté de mes épaules. J'ouvre les yeux et je regarde qui est cette personne pour savoir si je dois la repousser or je vois Léon, il me parle mais je n'écoute rien.
Encore des souvenirs qui refont surfaces. Ma respiration se fait de plus en plus vite, j'essaie de me concentrer sur celle-ci cependant ces satanés souvenirs m'empêche de me concentrer sur elle.
Léon me secoue un peu et je parviens à écouter mon prénom de la voix de Léon et Clément qu'ils ne font que répéter en panique. Petit à petit j'écoute de plus en plus les bruits et les voix m'entourant, je reconnais celle de Clément

Only until the endМесто, где живут истории. Откройте их для себя