Chapitre 30

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Je déteste le lundi, il n'y a pas pire comme jour que celui du début de semaine. Je le haï chaque semaine. 
Pour une fois, je suis à peu près de bonne humeur quand j'arrive au lycée. Pourquoi ? Tout simplement parce que Léa et Maya sont restées tout le weekend si on oublie le samedi après-midi c'était un weekend génial.
Je suis actuellement sur un banc seule puisque je n'ai pas vu le groupe ce matin en arrivant, soit ils sont tous en retard ce que me parait plutôt bizarre car les filles détestent être en retard soit ils ne vont pas venir. J'espère qu'ils sont juste en retard.
La sonnerie retentit signalant le début des cours.

Au final, aucun du groupe n'est arrivé en retard ni même arrivé tout court, je suppose qu'ils ne vont pas venir néanmoins j'aurais aimé qu'ils me préviennent. Mais je reste plutôt surprise que les filles ou même mes frères sèchent, ce ne sont pas dans leurs habitudes de sécher de plus les filles détestent ça. Il se trame quelque chose.

Alors que je suis seule sur mon banc un groupe de fille ou plutôt de pimbêches s'approche de moi. J'aime pas ça. La fille la plus devant qui je suppose est la "reine" du groupe commence à parler :

- Salut t'es toute seule ?

Soit elle veut se moquer de moi, soit elle veut sympathiser pour une raison qui ne va pas me plaire.

- Ouais je crois que ça se voit pas mal lui répond-je soulée

- Si tu veux tu peux rester avec nous. Ça nous dérange vraiment pas puis t'es jolie et t'as l'air vraiment sympa comme meuf.

Lèche botte.

- Je te remercie 

Ou pas 

- Mais ça va aller, je vais rester seule continué-je

- T'es sure ? Nan parce que c'est rare qu'on propose et qu'on accepte qu'une meuf veuille rester avec nous

Nuance que tu acceptes qu'elle soit ton chien.

- Je suis plus que sure lui dis-je agacée

Elle commence à m'énerver avec son air "je suis supérieure à tout le monde" alors qu'elle est limite en dessous des autres vu ses vêtements très limites si vous voyez ce que je veux dire.

- Tu sais pas la chance que tu rates me dit-il ébahie

- Si tu le dis, rétorqué-je lassée d'écouter ses conneries

- Tu as finis ? lui demandé-je irritée

- Pardon ?! s'écrie-t-elle exaspérée 

Pourquoi elle s'énerve j'ai rien dit de spécial ? Pas besoin de me casser les oreilles sérieux. Elles sont rien demandés.

- Comment oses-tu me parler ? ajoute-t-elle

Faut avoir de la patience avec elle et un bon self control pour lui parler à elle. Elle n'est pas la reine du monde, je lui parle comme j'en ai envie.

- Je te parle comme une personne qui me tape sur les nerfs, alors pour le bien de tout le monde peux-tu partir et me laisser la chance d'être loin de toi, très loin de toi, rétorqué-je énervée 

Elle allait répondre quand Clément apparaît.

- On se calme ici 

Il arrive pile au bon moment.

- Elle m'agresse, je me défend, déclare la pimbêche 

Pardon ?! À quoi ca sert de mentir ? Elle me cherche c'est pas possible.

- C'est l'hôpital qui se fou de la charité. Tu viens me voir pour que je devienne un de tes petits toutous et après c'est moi qui t'agresse.

Le monde tourne à l'envers. 

Only until the endOù les histoires vivent. Découvrez maintenant