Only until the end

Chapitre 49

Les cours de la matinée passèrent très lentement. À chaque fois que je regardais ma montre, l'heure avançait d'à peine 2 minutes. Finalement dix heure sonne, je sortis et rejoignis la bande malgré le désaccord de mes voix intérieures. La bande ne me fit aucune remarque par rapport au matin. Tant mieux, je n'aurais pas su quoi dire, en même temps il n'y a rien à dire. Nous sommes retournés en cours puis midi arrive plus rapidement que la première récré. Là encore j'ai rejoins la bande pour déjeuner. Je ne participe que peu au discussion n'arrivant pas à m'incruster et à garder une conversation intéressante quand j'y arrive alors je reste en retrait à écouter.

La fin des cours retentit, je me dépêche de sortir du lycée alias l'enfer sur terre. Hugo n'étant pas encore sortit, je l'attends. Il arrive en toute détente après dix bonnes minutes d'attente.

- T'en as mis du temps, lancé-je.

- Du calme le guépard, me répond-il tout souriant.

- C'est quoi ce nouveau surnom encore ? le questionné-je un brin amusée.

- C'est l'animal le plus rapide et toi tu vas toujours très, trop vite d'où la comparaison.

Mais où va-t-il chercher ses conneries ?

- Tu réfléchis vraiment pas au bonne chose.

- Je te permets pas, me dit-il faussement blessé en me mettant une légère tape sur la tête.

Je lui lance un regard noir et ajoute :

- Ne commence pas Hugo, ça va mal finir sinon. On fait quoi d'ailleurs ?

- On avance, me répond-il en le faisant.

Génial ça ne me dit pas où on va.

- Super, ironisé-je. T'as pas mieux comme réponse ?

- On va se poser au parc, propose-t-il en m'indiquant le panneau y menant.

- Ça me va.

Nous nous dirigeons donc dans une bonne ambiance au parc situé à quelques pas du lycée.

J'espère juste qu'il n'y aura pas beaucoup de lycéens. Je n'aime pas les gens et encore moins les gens du lycée. J'ai l'impression qu'ils me jugent et qu'à un seul faux mouvements de ma part ils peuvent m'humilier. C'est con mais c'est ainsi que je pense hélas.

Nous arrivons finalement après dix minutes de marche au parc. Nous apercevons un banc un peu à l'écart sous un arbre et allons nous asseoir dessus. Ça nous permettra d'être un peu à l'abri des regards et des oreilles curieuses.

Alors que j'allais m'asseoir, Hugo s'allonge sur le banc.

- Hugo ! m'indigné-je. T'es vraiment un gamin !

- Bah quoi, me sourit-il fière de sa connerie. Je suis bien moi là.

- Laisse moi une place, râlé-je.

- Laisse moi y réfléchir un instant, me dit-il en positionnant son index sur son menton.

Puis il reprend :

- Hmm non.

Ok tu l'auras chercher, pensé-je.

Suite à sa réponse, je pose mon sac au pied du banc.

- Qu'est-ce tu fais ? me demande Hugo interloqué.

- Tu veux pas me faire une place alors je me la fais moi même, lui réponds-je souriante en pensant à ce que je vais faire.

C'est alors que je m'assois sur lui au niveau de son ventre et entrejambe. Il ne faudrait pas qu'il meurt écraser par mon poids, ça serait con.

- Hé mais qu'est-ce tu fais ! Ça va pas la tête ! crie-t-il.