Chapitre 44 - Keep the Secret.

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Je sors de la voiture. Je fais signe à Teddy pour le remercier de s'être déplacé, et aussi rapidement. Il me répond de faire attention et je lui envoie un sourire malicieux. Lui lève les yeux comprenant qu'en ce moment même, je n'ai absolument pas l'intention d'être gentille ou prudente.

Je suis une bombe qui ne va pas tarder à exploser.

J'arrive devant le portail, un des hommes d'Aaron est toujours planté devant. Je constate que ce n'est pas le même que la dernière fois. Dommage pour lui.

J'arrive à son niveau, il fait deux têtes de plus que moi. Il regarde droit devant lui, comme si je n'existais pas.
Il me méprise totalement. Et ça a le don de m'énerver.

Écoute-moi le gorille, dégage moi ton squelette de mon passage. Je n'ai pas le temps de briser chaque   putain d'os de ton putain de corps avant que tu te décides enfin.

Il me regarde de haut en bas, pouffe de rire puis il se remet à regarder droit devant lui. Dans le vide.

Ça a toujours été un plaisir de voir qu'on me sous-estime, parce qu'après, les voir me supplier me remplit d'une immense satisfaction, surtout quand ils sont gros et imposants comme l'idiot devant moi.
J'aime écrabouiller leur fierté sous mes talons.

Je vois.. Il faut peut-être que je compte jusqu'à trois, en général les mecs comme toi sont plein de muscles mais n'ont pas grand chose dans leur cervelle.

Finalement, je ne suis plus tellement énervée, je prends même du plaisir à jouer avec ses nerfs. Je sais que cet homme, même s'il est imposant, n'a aucune chance contre moi.

Je pique son égo. Je le sais car ses muscles se sont contractés dès lors que j'ai prononcé qu'il n'avait que du muscle et rien dans la tête. Il s'avance dangereusement vers moi et moi je ne bouge pas d'un poil, mon regard toujours dans le sien, provocatrice. Je ne céderai pas et je n'ai absolument pas peur de lui.

L'homme bombe le torse, voulant montrer sa puissance et sa supériorité. Moi toute petite face à lui, je le regarde toujours de la même façon, avec mépris et puissance.
Mais il continue de croire que ce n'est qu'une façade, comme s'il était impossible que je le batte. Grossière erreur.

Quand j'en aurai fini avec tout ça, j'aimerais savoir qui l'a entrainé car tout le monde sait qu'il ne faut jamais sous-estimer qui que ce soit. Même un nourrissons pourrait vous être fatal.

À ta place je reculerais, tu envahis son espace personnel. Fait la voix de mon ami, avertissant son garde du potentiel danger.

L'homme tourne la tête vers Noah qui se trouve derrière le portail désormais ouvert, le gorille le regarde quelques secondes puis il me refait face, perdu, tandis que mon visage s'étire d'un sourire mauvais. Et instantanément, j'attrape sa main et fracture son pouce dans un geste.

Il tombe à genou devant moi. Je tiens toujours fermement son doigt dans ma main, mettant un peu plus de pression à chaque fois qu'il bouge légèrement, lui est recroquevillé sur lui-même, paralysé sous la douleur de mon geste, son visage et ses muscles déformés par cette même douleur.

Je t'avais prévenu. Il ne m'en reste plus que 205 à briser. Dis-je, retrouvant un ton glacial.

Va en enfer putain. Crache t-il comme un idiot.

Noah rigole, sachant très bien dans quel merdier cet abruti vient de se mettre.
Un léger soupire nasal m'échappe, mon sourire s'étend sur mon visage amusé par la stupidité de cet homme et d'un geste, je lui brise la main dans un bruit sourd, qui le fait crier instantanément de douleur.

STRONGOù les histoires vivent. Découvrez maintenant