diecisiete

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13 février 2021, Italie, aéroport.
13h54.

Je sirote mon thé glacé, assise à une table dans le Starbucks de l'aéroport.

Ça fait bien 1h30 que je suis là, à remplir des documents pour Ferrari.

Je regarde l'heure et je décide de tout remballer pour me poster devant l'arrivée des passagers.

J'attends 5 bonnes minutes avant de voir un pull vert fluo que je pourrais reconnaître entre mille.

Le monégasque me cherche des yeux et j'agite mes mains mais il ne me vois même pas.
Je continue de faire des signes car la salle est blindé de monde.

Je me fais un passage dans le monde grouillant et j'arrive presque à la hauteur de Charles.

Ce dernier me remarque enfin et se dirige vers moi.
Arrivé à ma hauteur, il lâche sa valise et son sac et me prends dans les bras. Il me soulève dans les airs carrément.

- Ah, je suis trop content ! Je vais pouvoir te faire chier toute l'année !

- Ne te réjouis pas trop vite. On sait même pas avec qui je vais être entre Carlos et toi.

- Ils vont te mettre avec le meilleur c'est sûr.

- Super, je m'entends bien avec Carlos.

Ce dernier me lâche suite à mes mots et j'éclate de rire.

- Ça va, t'as passé un bon voyage avec les gens normaux ?

- Déjà, je suis normal juste, très aisé on va dire et, oui ça va.

Il reprend ses affaires et on va vers la voiture pendant qu'il me racontes les folies qui se sont passées pendant son vol.

- En plus, elle arrêtait pas de me parler avec ses yeux doux là. Je te jure j'étais prêt à demander de changer de siège.

- Elle est tombée sous ton charme, Charlie.

- En même temps qui peut me résister quoi. Je suis un Apollon vivant.

Alors là, j'explose de rire. Non mais ça va les chevilles ?

C'est lui qui conduit. Il a tellement insisté.

On va se prendre un truc au McDo parceque moi j'ai même pas mangé et lui non plus d'ailleurs. Il trouve la nourriture de l'avion vraiment dégueulasse. Il est mauvaise langue ce gosse. Je suis sûre qu'il a même pas pris une bouchée entière.

- Tu veux quoi toi ?

- Euh, un wrap poulet bacon en menu avec des frites et un coca please.

Il répète ce que je viens de dire et nous avançons après que Charles finit sa commande.

- Devine quoi, hier soir Pierre est sorti avec ses nouveaux potes et le mec, m'appelle à chez pas qu'elle heure, complètement bourré pour que je vienne le chercher.

On sent la douille arriver à des kilomètres.

- J'arrive au bar, je le cherche et là, je vois Pierre, une meuf sur ses genoux en train de s'aspirer la bouche.

- C'est pas vrai !

- Le pire c'est que la meuf elle s'est cru pour chez pas qui, du coup j'ai du dire que j'étais la meuf de Pierre.

Il me fait trop rire Charles. Il réagit à tous ce que je dis avec des expressions super exagéré.

- Tu l'as dit a Caterina ?

La Mia Stella - Charles LeclercOù les histoires vivent. Découvrez maintenant