La Mia Stella - Charles Leclerc

treinta y siete

- 6 mai 2013, Nice -

- Les jeunes, on va couper le gâteau !

- On arrive maman !

Assis en cercle dans le jardin, nous avons passé notre après midi à parler. C'était reposant et amusant.

Charles et Anthoine étaient en train de se chamailler pendant que Pierre rigolait face aux défenses du monégasque. On voit que ce n'est pas un grand boxeur.

- Bon, fini les conneries. On va manger ?

- Lâche moi le bigleux !

- Charles, tu vas finir dans la piscine.

- Elle a pas de piscine la blonde.

- C'est pas dans la piscine que tu vas finir c'est à l'hôpital.

Les garçons se retournent tout les deux, l'un sur l'autre. Je les regarde et les invitent à se lever.

- J'ai pas peur d'elle de toutes façons...

- T'as dit quoi Charles ?

- Rien.

Pierre ricane et nous courrons vers les ma mère qui nous attend. Les adultes sont tous posés à parler.

Mon père entraîne tout le monde a se lever et nous nous mettons tous autour de la grande table.
Un gâteau qui semble vraiment délicieux se dresse en face de moi. Il allume les 16 bougies qui sont dressés devant moi.

- Joyeux anniversaire,
joyeux anniversaire,
joyeux anniversaire Noa,
joyeux anniversaire !

Happy birthday to you,
Happy birthday to you,
Happy birthday dear Noa,
Happy birthday to you !

Je souffle et réussi à tout éteindre d'un coup. Un sourire s'installe sur mon visage et je regarde tout le monde en face de moi. Rapidement je ne vois plus rien, de la chantilly sur le visage.

J'essuie la mousse blanche de mon visage et aperçoit Charles et Jules se taper dans la main. Moi qui avait bouclé mes cheveux, j'en ai vraiment partout.

- Oh mon dieu Pierre, t'es dégueulasse !

Il me lèche. Il m'a léché. Ces garçons franchement, je sais pas comment je fais au quotidien. Surtout qu'il est plus âgé que moi.

- La première part est pour qui ?

- Pour moi !

- Charles tu seras en dernier.

- T'es une méchante fille toi.

- Bah vous savez quoi, la première elle est pour la reine de cette journée. C'est-à-dire, moi.

- Oh le melon.

Je lance un magnifique regard noir à Charles qui m'envoie un bisou. Un gamin.
Après que tout le monde ai eu sa part, nous mangeons dans la bonne humeur.

J'observe un peu tout le monde ; les trois garçons près de moi parlent, ma mère discute avec la mère d'Anthoine, Jules et Lorenzo se moquent de Rafael qui essaie de gérer Arthur et les autres parents sont en pleine discussion.

C'est à ce moment que je me remets en question.
J'avais invité 6 personnes à part Charles, Pierre et Anthoine.
Vous savez quoi ? Personne n'est venu.

Personne n'est venu car on ne m'aime pas. Ils ont tout fait cette après-midi pour me changer les idées et c'est adorable. Je les aime tellement mais je n'ai que ça dans ma tête.