Chapitre 12 - Céder à la tentation // 2

1.7K 107 36
                                    


— Debout, marmotte...

La voix suave d'Eric, tout contre mon oreille, me tire de mon sommeil de plomb. Couchée sur le côté, je sens sa présence virile dans mon dos, et son érection contre mes fesses nues sous la couette.

— Il est déjà treize heures... souffle-t-il avant de déposer ses lèvres brûlantes dans ma nuque dégagée.

— Hmmm...

Je soupire, toujours plongée dans un demi-sommeil. Le contact de sa bouche sur ma peau est divin. Je frémis et m'étire en me cambrant contre lui.

— Tu joues à un jeu dangereux, l'entends-je dire, un peu plus crispé.

Je garde les paupières closes, mais ne peux retenir un petit sourire. Lentement, je sens que sa main quitte ma hanche pour glisser le long de mon ventre et venir empoigner l'un de mes seins. Je laisse échapper un soupir lascif.

— J'adore tes seins, glisse-t-il à mon oreille. Bien ronds et fermes...

Il continue de le pétrir et commence à agacer mon téton entre son pouce et son index. Je le sens durcir entre ses doigts experts. Ce contact charnel me tire peu à peu de ma torpeur. J'entrouvre les yeux et me tortille sous ses caresses, mon impatience à peine voilée. Dans mon dos, j'entends que la respiration d'Eric se fait plus brusque. Son sexe se dresse fièrement contre mon postérieur. Je sais qu'il a envie de moi, au moins autant que j'ai envie de lui. Mais il me fait languir et sa main quitte mon sein pour glisser le long de mon ventre plat et venir titiller mon clitoris. J'étouffe un cri dans mon coussin quand ses doigts se pressent contre la partie la plus sensible de mon anatomie. La bouche d'Eric reprend possession de ma gorge et je sens à nouveau ce désir lancinant pulser dans tout mon corps. Je me presse contre cette main divine qui me fait tant de bien et me torture en même temps.

— Ah... Eric...

Je halète. Mon amant sait comment me toucher, tantôt doux, tantôt par des pressions plus appuyées.

— Je sais, bébé...

Sa voix grave m'excite. Ses caresses, de plus en plus rapides et précises, me font perdre pied. Les petits cercles qu'il dessine m'envoient des décharges électriques dans tout le corps. C'est tellement bon que, lorsqu'il retire sa main et se détache de moi, je suis au summum de la frustration. Derrière moi, j'étends le bruit d'un emballage de préservatif qu'on déchire. Un instant plus tard, le corps d'Eric s'emboite à nouveau contre le mien. J'écarte les cuisses pour lui laisser libre accès à mon intimité enflammée. 

Son sexe tendu s'immisce lentement en moi, me pénètre plus facilement que la veille, comme si mon corps appréhendait de mieux en mieux ses mensurations. Mon état de parfaite décontraction aidant, cette fois, en quelques longues poussées, il est entièrement en moi. En le sentant m'emplir totalement, je ne peux retenir un gémissement de plaisir. Ou de soulagement, je ne sais plus trop. La bouche d'Eric retrouve ma nuque. Sa main, si adroite, revient stimuler mon clitoris tandis que son sexe imprime un lent mouvement de va-et-vient en moi. C'est absolument délicieux. Mon bassin est en feu et mon sang palpite dans mes veines, chaque coup de reins répandant une onde de plaisir dans tout mon corps. 

Je tends le bras pour me raccrocher à quelque chose, sentant que je perds pied. Je reverse la lampe de chevet au passage, mais Eric ne semble pas s'en apercevoir. Je prends appui sur le mur pour me cambrer davantage. Ma tête roule en arrière, trouve refuge contre l'épaule solide de mon partenaire. Des mèches rebelles se collent à mon front moite, mais je ne cherche pas à les repousser. Je ne calcule plus rien, laissant mon bassin onduler au rythme de ses caresses divines, venir à la rencontre de chaque coup de reins pour permettre à Eric de me pénétrer plus profondément encore.

À toi, corps et âmeDonde viven las historias. Descúbrelo ahora