Prologue.

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Bonjour à tous ! J'espère que vous allez bien.

Je suis si heureuse de vous retrouver pour une nouvelle histoire d'autant plus que je n'ai pas posté depuis si longtemps, et que je l'avoue, vous me manquiez beaucoup. 

Cependant ! Ne vous emballez pas, je ne suis pas du tout confiante vis à vis de cette nouvelle aventure, j'espère seulement qu'elle vous plaira. C'est un moyen pour moi de laisser enfin "Ce bleu te va si bien" derrière moi et croyez bien que c'est très difficile après avoir écrit si longtemps sur un même projet. 

J'essaie donc quelque chose de totalement différent, de peut-être plus adulte. Quelque chose de drôle, je l'espère, j'avais envie de légèreté pour des raisons qui ne regardent que moi mais qui sont aussi les raisons pour lesquelles j'ai eu besoin d'une pause. Aussi, étant donné que ma vie semble reprendre un certain calme, je m'y remets doucement. 

Cependant ! x2, cette nouvelle histoire est un crash test. Je ne sais pas du tout où je vais pour le moment, je n'ai pas encore la fin. J'ai très peu de chapitres d'avance mais je voulais me lancer et partager ça avec vous. Je ne vous promets donc aucune régularité pour les posts. Je ne pourrai jamais tenir un rythme aussi soutenu que celui de l'histoire précédente. Sachez seulement que je refuse de vous laisser une histoire sans fin. Même si ça prendra sûrement du temps, et j'en suis désolée, l'histoire sera complète. 

Enfin, cette histoire n'est pas une fanfiction, elle est d'un tout nouveau genre, et les personnages sont montés de toute pièce, alors j'espère vivement qu'ils sauront vous charmer comme l'ont fait Elsa et Mak. 

Je vous partage le prologue aujourd'hui, probablement le premier chapitre demain et je vous demanderai humblement d'être indulgent pour l'irrégularité de postage. 

Sachez surtout que je suis ravie de partager cette nouvelle histoire avec vous, prenez soin de vous, buvez de l'eau !

Je vous embrasse, 

Votre auteur, heureux d'être de retour. 

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Elle marchait sans vraiment savoir où claquaient ses talons. Des talons bon marché comme toujours, qui ne claquaient d'ailleurs pas aussi juste que les escarpins chicos qu'on trouvait derrière les vitrines des Champs-Élysées. Ceux-là étaient si vieux qu'elle ne se souvenait même plus comment ils étaient entrés dans sa vie. Les avait-elle achetés ? Les avait-elle volés ? Un doute persistait sur la question. Ils étaient seulement une constante dans sa vie. Quelque chose qu'elle avait toujours connu. Qu'elle avait abîmé, puis rapiécé. Elle avait même badigeonné le cuir éraflé de quelques coups de marqueurs indélébiles. Alors oui, ce n'était pas aussi efficace qu'un cordonnier, mais c'était définitivement moins cher.

A vrai dire, c'est ce qui lui collait à la peau, ce qu'elle dégageait. Le bon marché, l'abordable, le bas prix. Autrement dit, ce qui la qualifiait le plus directement pouvait être débauchée, dépravée, voir même fille facile pour ne pas carrément dire putain des beaux quartiers.

Elle plaisait malgré tout. Et jamais, ô grand jamais elle n'avait vendu son corps. Son âme, peut-être, mais son squelette restait à elle et à elle seule. Elle y tenait trop. Elle se savait belle, parfois irrésistible si on aimait l'insolence, si on se risquait à être mordu. Celles et ceux qui l'avaient connu diraient qu'ils ou elles avaient aimé la cambrure de ses hanches, la chute de ses reins, ou encore sa poitrine. Autrement dit, tout ce qui dans l'esprit général faisait d'elle une femme.

Elle était consciente que ce qu'elle inspirait était davantage l'envie qu'on la retourne plutôt que l'envie qu'on l'aime. Elle avait grandi, à partir du moment où elle avait commencé à plaire, en ayant parfaitement conscience de ce qu'elle provoquait chez les autres. Deux sentiments revenaient le plus souvent. Désir ou jalousie. Soit l'un, soit l'autre, comme s'il n'y avait pas de place pour le reste. L'amour par exemple, qu'elle recherchait à chaque coin de rue. Mais toutes ces conneries, comme elle aimait appeler le sentiment amoureux, ne se trouvaient jamais au coin d'une rue. Ni dans l'euphorie des bars alcoolisés, dans l'appartement d'un joli playboy, ou même dans la voiture d'une nana au regard de braise. Autrement dit, les lieux dans lesquels elle passait tout son temps.

A bien y réfléchir, ses talons étaient peut-être un cadeau d'une conquête. Et à y réfléchir encore un peu plus, elle n'avait jamais eu de conquête. Non, elle avait sans doute seulement le droit d'être elle-même la conquête d'un conquérant, d'une conquérante qui l'avait regardé avec un peu trop de tendresse. Elle était ainsi. Elle se laissait avoir de pas grand-chose. Elle n'était pas exigeante. Elle avait l'amour facile, encore une fois pour ne pas carrément dire putain des beaux quartiers. Elle espérait un petit-déjeuner. Elle se brûlait, elle partait, elle pleurait. Elle avait toujours fonctionné ainsi. Telle était la personne de Magda Volkov, une putain des beaux quartiers qui rêvait de tomber amoureuse. 

Trois Mille Euros Net.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant