Chapitre 14 : Allons, tu as déjà survécu à tellement pire...

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Bonjour à tous ! J'espère que vous allez bien, que vous profitez de vos vacances et que vous avez passé un joyeux Halloween. 

Je commence à voir comment l'histoire se profile dans son intégralité. Je pense qu'on va tourner autour d'une trentaine de chapitres, peut-être un peu plus mais la longueur restera raisonnable. 

En ce qui concerne "Ce bleu te va si bien", vous êtes nombreux à me demander une version papier de l'histoire et ça me touche beaucoup. Sachez que j'y travaille depuis un moment maintenant. Il a fallut que je retravaille absolument toute l'histoire, que j'y apporte certains changements pour rester cohérente etc...Les procédures sont longues, les maisons d'éditions répondent généralement au bout de quatre mois d'attente, et souvent pour me dire que l'histoire est trop longue, ce qui n'est pas si étonnant. Cependant, sachez aussi que si vraiment aucun éditeur ne se lance avec moi dans cette aventure, je ferai en sorte de partir sur de l'auto-publication. Bref, ça prendra du temps, mais quoi qu'il arrive, le projet n'est pas au point mort. Voila, j'aime à penser que ça pourrait vous faire plaisir ;) 

En ce qui concerne le chapitre d'aujourd'hui : Un personnage que j'adore fait son entrée, beaucoup de tendresse et un peu de mélodrame :) 

Je vous souhaite une bonne lecture, prenez soin de vous, et à vendredi prochain ! 

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Le premier soir, Magda alla chercher Alessandra comme prévu à l'école. Bob se proposa même de l'accompagner puisque, selon ses dires, "Madame Del Vecchio avait bouclé tous les dossiers urgents avant de partir". Ce fut donc ensemble qu'ils attendirent devant l'entrée de l'établissement à 16h30 précises. Tandis que l'enfant passait le portail, Magda fut surprise de la voir sourire pour la première fois. Et plus étonnant encore, celle-ci ne sortait pas seule, une petite fille qu'elle devina de son âge l'accompagnait. Le majordome et la gouvernante partagèrent un regard, mais surent malgré tout se montrer pudiques lorsqu'Alessandra salua son amie pour les rejoindre. Conscients qu'il faudrait occuper la petite fille plus que d'ordinaire, ils passèrent par une boulangerie et s'installèrent dans un parc pour profiter d'un pique-nique improvisé à coup d'éclairs au chocolat. Ils profitèrent même de ce moment pour aider Alessandra à faire ses devoirs, tous les trois assis dans l'herbe. Bob se chargea du français, Magda des maths. Alessandra expliqua même qu'une sortie scolaire était prévue pour la fin du mois et que sa mère ne lui avait toujours signé aucune autorisation. Magda nota mentalement d'en toucher deux mots à Giulia.

Ce ne fut que lorsque le ciel se chargea de nuages qu'ils décidèrent de rentrer. Bob les déposèrent devant l'immeuble de Saint-Jean et répéta une énième fois qu'il restait à leur disposition en cas de problème avant de s'éclipser. Enfin seules dans l'appartement, jeune fille et gouvernante reprirent leur routine habituelle, alors que les rues lyonnaises se vidaient doucement à l'approche d'une éventuelle tempête. Magda se chargea du repas alors qu'Alessandra dessinait sagement sur la table du salon, et la rousse sourit en profitant du calme environnant.

La jolie russe se renseigna auprès de la petite fille pour savoir à quelle heure elle devait la réveiller le lendemain, si elle devait lui préparer des vêtements, et tout autre rituel qu'elle se devait d'assurer en l'absence de Del Vecchio. Pour la centième fois depuis ce matin, elle jeta un œil à son téléphone et fut une nouvelle fois déçue en voyant qu'elle n'avait absolument aucune nouvelle de la belle dame. Elle ne savait pas si sa patronne était bien arrivée, ni si elle avait un endroit où loger, et encore moins quand est-ce qu'elle comptait rentrer exactement. De ce qu'il lui avait dit, Bob n'en savait pas plus qu'elle, et ce fait l'agaça plus que de raison. Elle avait même pensé une seconde à l'appeler, se souvenant que la brune lui avait assuré être joignable de jour comme de nuit. Mais pourquoi ferait-elle ça ? Quelle excuse valable aurait-elle à lui donner, hormis la plus évidente qui était qu'elle lui manquait tout simplement...

Trois Mille Euros Net.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant