]°. QUATORZE .°[

48 10 17
                                    

Allongé sur un lit, des fils branché à ses bras et son torse, le jeune Choi Beomgyu mourrait à petit feu en souffrant en plus en plus. Cette grande chambre où il se trouvait lui paraissait étrangement vide, ses parents étaient repartis pour un voyage d'affaires malgré le grave état de leur enfant, savoir cela fit rire le malade. Même quand leur seul fils est mourant, ils préféraient l'argent, cette triste réalité qui n'avait plus d'effets sur le cancéreux qui savait déjà qu'il n'avait plus de famille. De plus, ce n'était pas le petit mot que sa mère avait écrit avant de prendre son avion qui allait faire d'eux une parfaite petit famille, loin de là.

Avec beaucoup de mal, Beomgyu se mit en tailleur dans son lit, un bout de papier déchiré dans sa main, il le fixa avant de glousser et le jeté à travers la pièce. Il serai seul jusqu'à la fin, ça l'effrayé mais la rassuré en même temps, personne ne souffrir de le voir mourir, il ne serai un fardeau que pour lui-même comme il avait toujours voulu. Du moins, ce qui avait toujours tenté de faire, mais, ses amis étaient apparemment contre. 

Sa porte s'ouvrit brusquement laissant rentré un jeune homme en furie, les yeux rouge et bouffi ainsi que sa chevelure en pagaille.

– Tu es complètement idiot Choi Beomgyu ! Comment tu peux ne pas nous dire que tu as fini à l'hôpital, sérieusement ! Hurla cette personne en retenant ses larmes.

– Kai...

– Idiot ! Comment on va faire si on peut même pas te dire au revoir, si on peut même pas s'expliquer avant que tu partes ! Tu veux que je vive avec des regrettes toute ma vie ou quoi ! Continua son ami en s'approchant de lui avec un pas peu assuré.

– Kai... J-je...

– Tais toi. Fini par dire le plus jeune en prenant dans ses bras son ami. Je ne t'en veux pas, ou peut-être que si, un peu, mais je m'en fous car je veux pas que tu meurs... Et, ce que j'ai vu, tes résultats... Ils m'ont fait peur, ils m'ont fait réalisé que je ne m'étais même pas expliqué avec toi, que je ne t'avais pas laissé une chance de dire ton point de vue et ta souffrance... Ils m'ont fait comprendre que tout était vrai et que, tu souffrait seul... Gyu'... Je veux pas que tu partes ! Pleura le châtain dans les bras chaleureux de son ami malade.

– Je suis désolé Kai... Murmura honteusement le Choi en serrant un peu plus son ami de leur étreinte.

– Je m'en fous c'est pas grave ! Je te pardonne, mais, s'il te plaît lute... Je peux pas te perdre, je ne veux pas, personne ne veut te perdre... Beomgyu... On t'aime tous pour accepter que tu partes dans ce genre de conditions. Avoua le jeune Hueuning en relevant la tête vers son aîné qui eu un pincement au cœur à la vue du visage déchiré de tristesse de son ami. Regarde, tu es devenu chauve maintenant. Murmura le châtain en cachant son visage dans ses mains. 

– Je peux rien faire Kai... Tu le sais toi même...

Il y eu un silence alors que le plus jeune laissa couler ses larmes salé sur les draps blancs de l'alité, il savait que, plus rien n'était possible, que la mort avait remporté sur la vie, mais, il continuait d'espérer, de croire que son ami, son frère pouvait encore vivre, encore être à ses côtés et celui de ses autres compagnons. Cela lui permettait de ne pas trop souffrir mais, le tuait de l'intérieur car il savait que ce n'était que de beaux mensonges pour échappé à la réalité.

– Kai, tu pourrais réunir les autres, s'il te plaît ? Demanda timidement le Choi en laissant le plus jeune se remettre droit.

– Je ne sais pas si il vont tous venir... Tu sais, il y a eu quelques tensions entre nous et...

– Dit leur que je suis à l'hôpital. Ne leur mens pas, j'arrête de tout cacher, de toute façon, je n'en n'ai plus pour longtemps. Ria joyeusement le chauve comme si il n'en avait plus rien à faire de mourir.

Le châtain le fixa, un air de peine sur le visage puis il hocha doucement la tête en prenant son téléphone, puis il se mis à pianoté lentement sur son écran comme si il ne voulait pas dire la situation, comme si il avait peur de tout brisé encore. Il envoya de manière hésitante son message, les larmes dévalant toujours ses yeux et son sourire ayant complètement disparu de son visage qui était autrefois si rayonnant et joyeux.

– Kai, je serai toujours à tes côtés, d'accord. Alors, profitons du temps qu'ils nous restent et oublions, durant un instant, ce foutu cancer. Proposa le malade en souriant, fatigué, à son ami.

Il eu un simplement reniflement comme réponse mais il avait compris, qu'elle était positive, alors il tapota le côté de lit pour indiqué au jeune Hueuning de s'installer ici en attendant que les autres arrivent. 

¤¤¤¤

La fin se rapproche à grand pas ! Préparé vos mouchoirs, ou pas, qui sais :) 

J'espère que vous avez apprécié ! 

See u ;)

𝑱𝑢𝑠𝑡 𝑻ℎ𝑒 𝑬𝑛𝑑 | 𝚃𝚇𝚃Where stories live. Discover now