Chapitre 2

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Elio Spears

Des coups résonnent sur ma porte.

— Je suis occupé ! je lance assis sur ma chaise face à mon bureau.

Les coups recommencent mais toujours aucune voix ne se manifeste.

— Punaise....

Je me lève pour aller ouvrir et quand je m'apprête à engueuler Aris, c'est une tête avec des cheveux noirs qui m'accueille.

— Lael ?

— Désolé de te déranger Elio, tu es occupé ?

— Bah...

Je me tourne vers mon bureau où se trouve le devoir sur lequel je bloque depuis mon retour à la maison.

— En fait non, tu me sauves, ce devoir commence à me prendre la tête.

Je l'invite à rentrer en ouvrant la porte en grand.

Je suis intrigué par sa venue étant donné que de nous trois Lael, ne s'ouvre pas très souvent, il est comme une coquille fermé impénétrable. Heureusement, avec le temps, Aris et moi avons appris à le cerner.

Je l'observe rapidement et au vue de ses mains qui font des va et vient sur son jean, je comprends qu'il est stressé.

Assis sur mon lit je tire ma chaise pour être face à lui et m'assois.

— Alors, de quoi veux-tu parler ?

— Et bien, il prend une inspiration avant de reprendre, tu te souviens du soir où je parlais du fait qu'Aris était en train de tomber amoureux ?

— Oui oui, je m'en souviens, je réponds. Pourquoi ?

Je l'étudie en train de se triturer les doigts à la recherche de mots. Il se tire sur les cheveux sans lever son regard dans ma direction.

— Et, c'est cool, prends ton temps, je le rassure doucement.

Il hoche la tête et lance :

— C'est juste que tu n'as pas peur ?

— Peur ? Peur que Thomas ne l'aime pas ?

— Non, non mais s'il a un petit copain, tu n'as pas peur, je ne sais pas moi, qu'il change ?

Et soudain tout s'éclaire. Je connais Lael, je sais à quel point le changement, l'effraie, il déteste ça, la routine est quelque chose de sécurisant pour lui et voyant qu'Aris va sûrement apporter quelque chose de nouveau dans cette routine, il panique.

— Écoute, je réponds en m'asseyant à côté de lui, je sais que beaucoup de gens changent quand ils sortent avec quelqu'un, mais ne t'inquiète pas ça ne sera pas le cas d'Aris j'en suis sur, et de toute manière il faut déjà qu'il arrive à exprimer son amour à Thomas.

— Oui mais et s'il change vraiment ?

— Et bien, je me ferai un plaisir de le frapper pour lui rappeler qui sont ses meilleurs amis, je le rassure.

Il hoche la tête et s'apprête à se lever, mettant fin à notre échange.

— Lael, tu ne devrais pas lui en parler ? je lui lance avant qu'il ne parte.

— Non, il secoue la tête, je pense que tu as raison, je vais d'abord attendre pour voir comment sa relation avec Thomas, évolue.

— Et Lael avant que tu ailles tu ne pourrais pas...

— Non.

— Mais je n'ai même pas fini ma phrase, je geins comme un enfant.

— Non Elio, je ne ferai pas ton devoir. On n'a plus 15 ans, débrouille-toi.

Super meilleur ami.

Il ricane avant de partir, se moquant de moi.

— Une dernière chose Elio, dit-il avant de fermer ma porte.

— Tu as changé d'avis ? je lui lance avec mon plus beau sourire.

— Non. Aris m'a demandé un service, mais je ne peux pas le faire, tu peux le faire pour moi ?

Je regarde mon devoir puis Lael.

Le choix est vite fait.

— Avec plaisir ! C'est quoi ?

— Suis moi.

Je quitte ma chambre sur ses talons et arrive à l'entrée.

— Tiens.

Il me tend un paquet que je prends pour y jeter un coup d'œil.

— Aris m'a appelé pour lui amener des affaires parce qu'il va dormir chez Thomas, énonce-t-il.

— Ohhhhh, il est chiant, il ne peut pas juste venir ?

Il hausse les épaules avant de me tendre un post-it avec ce que je devine l'adresse de Thomas.

— Vas-y avant que la nuit tombe complètement, conseille-t-il avant de me laisser.

Je me retrouve seul avec mon post-it.

Salopard. Je n'aurais pas dû accepter.

Je me tourne vers la fenêtre et il a raison, le soleil va bientôt disparaître, je soupire avant de me préparer en vitesse. Mon manteau enfilé, je prends la route pour aller chez « l'amoureux » de mon frère, alalala j'ai hâte de le faire chier avec ça.

Une quinzaine de minutes plus tard, j'arrive devant une maison, je vérifie sur le post-it si c'est la bonne adresse et ça l'est. Je m'approche donc et analyse quelque secondes les lieux.

C'est une petite maison, un peu du style village de campagne quand même assez grande. Sa façade a été peinte en blanc, des petites fenêtres se trouvent un peu partout ornée de volets bleus, un petit jardin se trouve derrière le portail devant lequel je me tiens. Le portail a l'air d'être assez vieux. Je regarde un peu partout, mais pas de signe de sonnerie, je décide donc de pousser le portail et d'entrer. Je traverse le petit jardin avec quelques plantes, avant d'arriver devant la porte.

Je toque plusieurs fois. Mais personne ne m'ouvre.

Pitié qu'ils ne fassent pas l'amour et que je ne les vois pas nus, pitié.

Après une minute environ j'entends des pas derrière la porte et le bruit que quelqu'un la déverrouille.

— Et bah enfin ce n'est pas trop...

Ma voix se bloque quand en relevant la tête mon regard croise son regard.

Putain il fait quoi ici ?

Sevan Blacke. Le mec que je déteste est devant moi.

Et il est torse nu.

Je te hais Aris.

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Alors déjà NE ME TUER PAS et ne me détester pas svp.

Alors déjà merci d'être encore là.

Chapitre assez court comparé à ceux qui vont suivre, quelques petites infos glissé ici et là.

J'ai relu le chapitre et sincèrement je l'ai trouvé assez bof comparé à celui qui va suivre mais bon c'est normal c'est un chapitre un peu de "transition".

Pour ceux qui ne sont pas sur insta sachez que je suis malade mais j'essaye d'avancer sur le chap 9 pour pas avoir de retard.

Bien sûr donnez moi vos avis !

Insta

quickswallowww

Je suis assez active, il y a des infos sur les chaps à venir.

Voilààà.

C'est tout je crois !

MERCI encore parce que wouah ça me fait hyper plaisir de voir vos commentaires ou d'y répondre. 🫶🫶

A vendredi !

Bye bye :).

Visiteurs de l'amourWhere stories live. Discover now