Chapitre 12

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Your Guilty Pleasure

Elio Spears

Putain.

C'est un énorme mal de tête qui me réveille, en ouvrant les yeux, je les referme instantanément Je passe ma main dans mes cheveux et me tourne dans plusieurs positions différentes pour essayer de me rendormir. Après dix minutes, je me redresse en abandonnant l'idée de me rendormir.

En tournant la tête, je remarque un verre d'eau qui n'était pas présent les jours derniers et il est accompagné avec un mot.

Je l'attrape et lis le papier.

« Bois le quand tu réveillera tu auras moins mal à la tête »

Lael.

Je devine qu'un médicament a été mis dedans contre le mal de tête alors j'approche le verre de ma bouche pour le boire.

Putain, c'est dégueu.

Après l'avoir fini, je le repose sur la table basse et saisis mon téléphone pour regarder l'heure.

11h32

Une photo de Rakam s'affiche alors sur mon écran, Rakam est le chat de Lael, qu'il a eu à 14 ans quand il était encore un chaton, il est tout roux avec une patte blanche, et il est juste trop mignon.

Soudain mon téléphone vibre au moment où je le repose sur la table de chevet pour aller à la douche.

J'allume l'écran pour regarder et mes yeux s'écarquillent.

PUTAIN !

Je sors de mon lit précipitamment, et en essayant de me dépêcher, je me prends les pieds dans des vêtements et mon corps heurte violemment le sol dans un bruit sourd.

— Aie, putain ! je murmure en me frottant le menton.

Je me dépêche de me relever et je descends les escaliers en vitesse, loupant sans faire exprès quelques marches, j'échappe à la chute plusieurs fois.

En arrivant dans la cuisine je coupe court à une phrase d'Aris sur je ne sais quoi, je déboule et reprends mon souffle et Aris toujours avec son chocolat chaud me regarde comme si j'étais fou et Lael n'a pas l'air de comprendre la situation.

— Deux secondes, je lance en reprenant mon souffle.

— C'est bon.

— D'accord, tu comptes nous dire pourquoi tu cours dès le matin maintenant ? lance Aris.

— Sevan a répondu au message, je réponds.

— Vraiment !?

Les deux se redressent d'un seul coup et Aris s'approche de moi en me pressant de sortir mon téléphone.

— Fallait commencer par là ! il grogne, en saisissant mon téléphone dès que je le déverrouille.

— « D'accord, je suis libre cette aprem t'es dispo  ?» , il cite en parlant trop fort, comme d'habitude.

Je rougis comme si je venais de recevoir un message intime ou quelque chose d'autre.

— Alors tu vas lui répondre quoi ? demande Lael en mettant sa tasse dans l'évier.

Hein, répondre ? Je ne comptais rien répondre du tout, moi.

— Et bien, je ne sais pas, moi, je réponds gêné avec leurs regards sur moi.

— Comment ça, tu ne sais pas ? T'es libre cette aprem oui ou non ? répond Aris comme si c'était une évidence.

— Et bien oui, je suppose ? je déclare.

Visiteurs de l'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant