•Chapitre 13•

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Les deux amants se réveillèrent tard dans la matinée, et ils eurent tous deux une surprise en se réveillant. En effet, il s'est avéré qu'ils étaient tous deux tombés malades, leurs diagnostics personnels étaient : une bronchite ou une grippe.

Ils passèrent la journée, emballés sous trois couvertures et une couette, tellement ils avaient froids, sans oublier les trois pulls que chacun portait.

Lisa choisit le premier film qu'ils allaient regarder durant cette journée, Madagascar un puis ils enchaînèrent avec le deux et le trois, avant d'aller manger.

Une fois dans la cuisine, la blonde décida de faire cuire des pennes, une fois cuites elle ajouta du pesto, mélangea le tout et le divisa en deux bols, prit deux verres et une bouteille d'Orangina qui était dans le frigo, puis retourna dans la chambre du monégasque qui jouait à un jeu sur son téléphone.
L'italienne lui tendit le bol de pâtes, et un verre d'Orangina.

- Tiens, mange ça va te faire du bien.

- Merci, même si je n'ai actuellement plus d'odorat vu le rhume que j'ai, ça sent très bon, le brun dit cela en récupérant le bol et le verre que lui tendit sa blonde.

Après avoir fait une sieste, d'environ deux heures, Charles et Lisa allèrent tous deux chez leurs médecins respectifs, pour obtenir une ordonnance.

Le passage à la pharmacie, et la prise de leurs médicaments fut bénéfiques pour les deux amants, qui les soulagea pendant un certain temps certes, mais qui les soulagea quand même.

La mère de Charles, Pascale décida de passer chez son fils pour voir comment il se portait, mais ce qu'elle ignorait était qu'une certaine blonde logeait chez son fils depuis environ trois jours.

Pascale sonna à l'interphone et attendit que son fils lui ouvre, pour prendre l'ascenseur et toquer à la porte.

- Oh mon chéri, t'as une sale tête !

- Merci Maman, c'est toujours agréable d'entendre cela quand on est malade.

- Oh arrête de râler et laisse ta mère entrer.

- Euh Maman, attends... Le brun n'eût pas le temps de finir sa phrase que sa mère le poussa délicatement pour entrer, et fut étonnée de voir un sweat gris bouger qui était allongé sur le canapé.

- Charles, tu feras attention mais ton sweat est possédé. Dit-elle en pointant la capuche qui dépassait du canapé.

Lisa, en entendant des voix provenant de la porte d'entrée, se retourna pour voir qui c'était, et se leva en voyant qu'il devait s'agir de la mère de Charles.

- Maman, je te présente Lisa...ma...ma...copine. dit-il en se grattant la nuque sous le regard surpris de sa mère et encore plus sous celui de Lisa.

- Enchantée Madame, je suis ravie de vous rencontrer. Votre fils est votre portrait craché. Ils allèrent tous les trois s'asseoir sur le canapé, après que le brun ait débarrassé sa mère de ses affaires.

- Je suis aussi ravie de te rencontrer. Appelle moi Pascale et merci tu me flattes. Qu'est ce qui s'est passé pour que vous ayez tous les deux la grippe ?

- Charles a décidé il y a trois jours, que c'était une bonne idée de se baigner dans la mer à la fin du mois de février.

- Ca ne m'étonne pas de lui. Quand il était petit, il s'est dit que ce serait une bonne idée de faire croire à son petit frère qu'il avait été vendu, car monsieur voulait la nouvelle Wii, et qu'Arthur devait faire ses valises car ses acheteurs allaient arriver. Du coup il a pris son sac à dos Cars, mit son doudou, un pyjama, deux trois t-shirts, puis est venu me voir pour me demander quand est-ce qu'ils arrivaient. Alors que Pascale racontait cette anecdote, Lisa souriait et riait, tellement étonnée de ce qu'avait fait le brun.

- Mais Charles, ça va pas ? On ne fait pas ça à son petit frère.

- Eh, ça va. Une fois Lorenzo m'a suspendu pas les pieds dans la cage d'escalier, car je ne voulais pas lui dire où j'avais caché les manettes de la Wii au cache-cache.

- Oh mon dieu, qu'est-ce que j'ai fait pour mériter des enfants comme ça ? Ironisa la mère du brun en prenant sa tête entre ses mains. Enfin, bref, je suis venue pour voir comment vous allez, pour vous réapprovisionner en nourriture car d'après Charles, il y a plus grand chose, et je vous ai amenés quelques plats que j'ai fait, pour pas que vous ayez à cuisiner. 

- Merci beaucoup Pascale, c'est vraiment adorable de votre part.

- Merci Maman.

- C'est normal de prendre soin de mon fils et de sa copine qui sont maladous.

- Maladous ? Demanda l'italienne, troublée du terme utilisé par les deux Leclerc.

- Malade, Lui traduit le monégasque.

Pascale resta presque deux heures, mais quitta les deux malades pour qu'ils puissent se reposer.

Pour le dîner, ils mangèrent un des plats apportés par la monégasque, un hachis parmentier.

Ils dégustèrent le repas devant Koh-Lanta, en débattant sur : qui survivrait le plus là bas ? La conclusion fut qu'aucun des deux ne survivrait, Charles ne survivrait pas sans Orangina, et Lisa ne survivrait pas sans pâtes au pesto.

Bien que le couple soit malade, ils profitaient tous deux de ces moments ensembles, ils partageaient les siestes sur le lit, ou le canapé sous plusieurs couvertures, les repas devant la télévision mais ce qu'ils préféraient le plus, était la nuit où ils étaient dans les bras de l'autre. 

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MontecarloWhere stories live. Discover now