•Chapitre 17•

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Après avoir acheté les fleurs préférées de son défunt frère, l'italienne se dirigea vers le cimetière. Elle marchait dans les allées, quand elle vit un nom qui attira son attention :

"Hervé Leclerc 1963-2017"

En effet, elle se trouvait devant la tombe du père du pilote. Elle prit trois tulipes de son bouquet, et les déposa sur la tombe devant elle.

- Bonjour Monsieur Leclerc, j'aurais aimé vous rencontrer dans d'autres circonstances, mais sachez que votre fils est entre de bonnes mains, enfin je l'espère. Je vous promets de prendre bien soin de lui. Si jamais vous rencontrez un Elio Cafarelli, pourriez prendre soin de lui s'il vous plaît ? Je suis sûre que vous vous entendrez très bien. L'italienne admira la tombe quelques minutes, avant de prononcer ces mots et de repartir voir son frère.

Arrivée devant la pierre, la blonde déposa le bouquet, et nettoya les feuilles qui y traînaient. Après s'être assise, elle prit une grande inspiration, avant de commencer à parler à celui qui lui manquait tant.

- Salut, ça va ? Ça ne fait pas très longtemps que je suis venue, mais j'avais besoin de te parler.
Je suis tombée amoureuse, aussi étonnant que cela puisse paraître, c'est vrai. C'est fou, j'arrive à t'entendre rire de là. Il s'appelle Charles, il est un peu plus âgé que nous et c'est un pilote de formule un. Il pilote pour Ferrari. Il est incroyablement drôle, intelligent, c'est la personne la plus à l'écoute que je connaisse. Dès qu'il parle de sport automobile, on peut voir des étoiles apparaître dans des yeux. Il boit plus d'Orangina que d'eau, et sa famille est juste...magique. Il a deux frères, un grand et un petit. Arthur le petit est un vrai bout en train, toujours en train de blaguer mais il sait être sérieux quand il faut, bon je ne peux pas confirmer je ne l'ai encore jamais vu sérieux. Le grand, Lorenzo, c'est le style de frère qui te console quand t'as fait un cauchemar, et à te faire à manger quand t'es malade ou quand tu as une gueule de bois.
Quant à leur mère, c'est un véritable amour, elle a perdu son mari il y a bientôt cinq ans, et c'est un véritable soldat. Je ne sais pas comment elle fait pour voir deux de ses fils concourir dans le sport automobile. C'est un exemple pour tout le monde.
Si tu rencontres un Hervé Leclerc, prend soin de lui. Je suis sûre que vous vous entendrez très bien. Je t'aime Elio.

La jeune femme resta une trentaine de minutes à parler à son défunt frère, avant de quitter ce lieu rempli de tristesse, et de partir en direction de l'aéroport.

Après être sortie du taxi et avoir enregistré son bagage, la blonde attendit l'embarquement en continuant de regarder la série qu'elle regardait actuellement, Modern Family. Elle aimait voir toutes les péripéties qu'il pouvait se passer entre familles, et considérait les personnages comme sa propre famille.

Une fois montée dans l'avion, elle ne manqua pas d'envoyer un message au monégasque, pour le prévenir qu'elle allait bientôt décoller.

Le vol se passa sans aucuns problèmes, et Lisa arriva saine et sauve à Bahreïn. Elle prit un taxi jusque l'hôtel, mais un dilemme se présenta à elle. Elle ne savait pas qu'elle était le numéro de chambre du pilote et n'osait pas demander à la réception. L'italienne prit son téléphone en main et remarqua qu'elle venait de recevoir un message :

Charlie <<33 :

" N°801 ;) "

Lisa sourit face au message et de dirigea vers l'ascenseur, appuya sur le numéro de l'étage et attendit d'arriver au bon niveau. Une fois sortie, l'italienne fit un tour dans le couloir pour trouver la chambre qui était à l'extrémité du couloir. La blonde toqua et patienta quelques instants avant de voir la porte s'ouvrir sur le brun, et entra dans la chambre. Le pilote s'empressa d'embrasser celle qu'il attendait impatiemment.

MontecarloOù les histoires vivent. Découvrez maintenant