•Chapitre 15•

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Le couple venait de se garer dans la rue et se dirigeait vers l'immeuble du pilote, pour dîner avec la famille Leclerc que Lisa redoutait tant.

Cela faisait une dizaine minutes, que Lisa posait des questions, à Charles pour ne faire aucune erreur :

- Donc ta mère est coiffeuse, Lorenzo aide Arthur avec ses courses, et Arthur est pilote de formule trois ?

- C'est ça.

- Et ton père ? Charles se gratta la nuque en cherchant ses mots, pour essayer de répondre à la question de l'italienne. Oh merde, j'ai dit un truc qu'il ne fallait pas ? Je suis désolée Charles.

- Il...il....est mort, il y a quatre ans d'une maladie. On n'en parle pas beaucoup, donc on évite tous le sujet.

- Je suis vraiment désolée Charles, je n'aurais pas dû poser cette question.

- Eh, c'est ne pas ta faute. Tu ne pouvais pas savoir, sauf si tu avais regardé toutes mes photos sur Instagram, ou si tu avais appris ma page Wikipédia par cœur.

La blonde continua de poser des questions, mais qui ne pouvaient pas être sujet de malaise, jusqu'à arriver devant la porte d'appartement.

- Oublie pas, je ne t'ai jamais posé ces questions, on est d'accord ?

- Oui, bien sûr. Mais tu dois me convaincre de ne rien dire, Lisa embrassa Charles à deux reprises pour essayer de le convaincre.

- Convaincu ?

- Oui.

Un sourire satisfait apparu sur le visage de Charles, qui sonna à la porte, qui s'ouvrit sur son petit frère.

- Charles, Lisa !! L'enthousiasme d'Arthur grandit en voyant Lisa, Lorenzo, Charles est avec Lisa !! Arthur courut vers son grand frère comme un enfant de cinq ans.

- Bonsoir à toi aussi Arthur, Charles et Lisa entrèrent dans l'appartement jusqu'à arriver dans la pièce principale, où Charles se débarrassa lui même et sa bien aimée de leurs affaires.

- Charles, comment ça va ? Enchanté Lisa, Lorenzo, aka le seul homme responsable de cette maison, le pilote leva les yeux aux ciels, tandis que l'italienne rigola à la remarque de l'aîné.

- Ça va très bien, merci et toi ?

- Super, j'avais hâte de te rencontrer !

- Lisa, Lisa, Lisa ! Ça va ? Le benjamin était presque hystérique de revoir Lisa, qu'il en oublia son frère.

- Moi aussi, je suis content de te voir Arthur.

- Je te vois tout le temps toi, je ne la vois jamais Lisa.

- Laissez la respirer un peu, vous allez la faire fuir tous les deux, Pascale se fraya un chemin entre ses fils pour voir la jeune femme, qui devait se sentir submergée par toute l'énergie de son plus jeune fils, et prit l'italienne dans ses bras. Lisa, ma chérie, ça me fait plaisir de te voir, comment vas-tu ?

- Je vais très bien, merci et vous ? Ca me fait aussi très plaisir de tous vous voir.

- C'est faux, elle est effrayée, Charles mit sa main près de sa bouche, comme si ce qu'il venait de dire était un secret, mais la blonde l'entendit et lui donna une tape sur le bras, Aïe, tu m'as fait mal !

- Je suis sûre que t'as rien senti, et c'est faux je ne suis pas effrayée, je suis impressionnée.

- Faut pas, on est tous des chamallows à l'intérieur et à l'extérieur, lui confia la coiffeuse. Bon allez à table les enfants !

Après s'être tous les cinq installés à table, l'interrogatoire commença sur la vie de Lisa. Enfin, ce fut surtout Arthur, qui bombarda Lisa de toutes les questions, qui lui venaient en tête.

- Tu viens d'où ?

- Naples.

- C'est vrai qu'il y a la mafia là-bas ?

- Oui, et ma famille fait partie de la mafia, suite à ces mots les quatre Leclerc firent presque tomber leurs fourchettes et regardèrent avec surprise l'italienne.
C'était une blague, l'ambiance se détendit d'un coup et l'interrogatoire reprit.
Dans certains quartiers, oui, mais j'ai eu de la chance, elle n'y était pas où très peu dans mon quartier.

- Tu fais quoi comme études ?

- Je suis en école d'architecture.

- Est ce que tu fais comme dans les sims où tu construis des maisons et tout ?

- L'idée est là, mais ce que je fais est un peu plus complexe.

- Tu pourras me construire une maison ?

- Quand j'aurai fini mes études, ce sera avec plaisir.

- Des frères et sœurs ?

- Euh...Charles redouta cette question, et mit sa main sur la jambe de la blonde pour ne pas qu'elle panique, et lança le regard le plus froid vers son petit frère, Oui, une grande sœur et un frère jumeau.

- Trop stylé, et...

- Bon l'interrogatoire s'arrête là, comment ça se passe au salon Maman ?

- Il y a un de ces monde, c'est fou ! Comme si tout le monde voulait changer de coupe après être parti au ski.

Le repas se finit dans la bonne humeur, avec les blagues d'Arthur, et les délicieux plats de Pascale, un hachis parmentier et un tiramisu.

Pascale était partie se coucher, devant se lever tôt le lendemain. Les trois Leclerc et l'italienne étaient dans le salon à parler de tout et n'importe quoi, même si le sujet se penchait sur la formule un et trois.

Il était presque minuit et la discussion entre les trois frères battait toujours son plein, tandis que Lisa s'était endormie sur l'épaule du pilote qui ne s'en était pas rendu compte.

- Charles, regarde, Lorenzo chuchota cela avec un mouvement de tête pour lui faire comprendre que la blonde était endormie.

- Purée, j'avais pas vu. Bon on va rentrer, c'était cool de vous voir et de voir Maman.

- C'était trop cool de rencontrer Lisa, autre part qu'à son restaurant. Elle est incroyable, vous allez vraiment bien ensemble, vous êtes très mignons.

- Merci Lorenzo, j'apprécie beaucoup.

- Tout pareil que lui.

- Merci Arthur.

Charles réussit à rentrer chez lui sans réveiller Lisa, la mit dans son lit après l'avoir mise en pyjama, et l'avoir démaquillée, sans jamais la réveiller, ce qui relevait du miracle.

Le pilote était reconnaissant d'avoir la famille qu'il avait, il aimait sa famille plus que tout, sans eux il n'était rien. Il était aussi reconnaissant que sa famille ait intégrée Lisa aussi rapidement, il se dit qu'ainsi elle avait la possibilité d'avoir un aperçu d'une vie de famille, unie, aimante...

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