•Chapitre 18•

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Le vendredi et le samedi se passèrent extrêmement bien pour le monégasque. Il s'était placé dans le top trois à chacune des séances d'essais libres et avait décroché la pole position.

Le pilote Ferrari était le favori quant à la victoire de la course d'aujourd'hui, ce qui ne déplaisait pas à Charles et à toute son équipe, sans oublier sa famille et ses amis.

La départ allait bientôt être lancé et Lisa eu la chance de croiser le pilote peu avant le départ.

- Bonne chance mi amor ! Tu vas gagner, pour toi, ta mère, ton père, et ton équipe. Lui dit l'italienne au creux de l'oreille, pendant un câlin qu'ils se faisaient au fond du garage de l'équipe rouge, à l'abris des regards de quiconque.

- Et pour toi. Je gagnerai pour ma Maman, mon Papa, Jules, Anthoine, Arthur, Lorenzo, Adrien et toi. Mon équipe et mes amis aussi, mais surtout pour vous.

- Allez, va nous rendre encore plus fiers que l'on ne l'est déjà. Affirma l'italienne en poussant gentiment le pilote vers sa monoplace.

Le monégasque monta dans sa monoplace qui ressortait parmi les couleurs de la nuit orientale, et garda sa première place durant la majeure partie de la course.

La victoire lui était quasi assurée, malgré sa bataille avec Max Verstappen, jusqu'aux moment où les deux RedBull se trouvant derrière lui, durent abandonner à moins d'un et deux tours de l'arrivée. Événements qui confirmèrent sa victoire, et un doublé pour l'équipe italienne.

- AHHHHHHHHHHHH !!!!!! YESSSSS !!!! La joie du pilote se ressentit fortement à sa radio, qui se satura presque.

- YOU DID IT CHARLES ! WE DID IT ! IT'S A ONE TWO FOR FERRARI !!!

- Waouh, thanks you guys ! And huge congrats to Carlos too ! You deserve it man !

Tout le garage rouge se retrouva à applaudir et apparaître sur le grillage de la ligne d'arrivée et à la sortie des pilotes de leurs monoplaces.

Les deux pilotes, euphoriques sautèrent sur les membres de l'équipe qui étaient venus les féliciter. Il n'oublia pas d'aller à son tour féliciter le pilote britannique, arrivé troisième, ce qui était inespéré pour cette équipe en ce début saison.

Durant ce moment d'euphorie collective, Charles remarqua une chevelure blonde qui lui était familière, se trouvant sur le côté et s'empressa d'aller la voir. Il la prit dans un premier temps dans ses bras, et tout d'un coup, l'embrassa à la très grande surprise de la blonde qui en fit très vite abstraction.

Le couple se retrouva sous les applaudissements de tous les membres de l'équipe rouge, mais aussi turquoise.

- Mais... pourquoi ?

- Car je veux que le monde sache que je n'ai pas seulement gagné un grand prix, mais que j'ai aussi gagné la plus merveilleuse femme de l'univers.

Ses paroles firent sourire l'italienne, qui l'embrassa une nouvelle fois sous les applaudissements de tous.

Le monégasque partit, souriant, monter sur la plus haute marche du podium sous les yeux de toutes les personnes qui lui était cher, malgré qu'elles soient pour la plupart derrière leur téléviseur.

Le pilote prit en main son trophée, et le brandit au-dessus de sa tête, exprimant sa joie inconditionnelle. Les applaudissements auraient pu s'entendre au kilomètre à la ronde, tellement il y en avaient.

Suite à la remise de trophée, les deux pilotes Ferrari ne s'attardèrent pas, pour arroser leur team principal.

Si seulement, ils savaient ce que leur réservaient le reste de la saison. Or, le moment était dédié à la joie, et la réjouissance, et non le temps des remords et des regrets.

Après le podium, l'équipe italienne s'empressa de prendre une photo d'équipe pour se remémorer de ce moment hors du temps.

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Une fois les formalités finies, le brun se dépêcha d'aller retrouver son collègue italien sur le parking du circuit à sa demande.

L'italienne avait prévu une surprise pour le vainqueur de ce week-end. Elle allait l'attendre près de ruines de trouvant à proximité du circuit, pour ensuite profiter d'un pique nique.

La blonde avait réquisitionné le préparateur physique du monégasque, Andrea. Il devait prétendre l'emmener à un dîner avec quelques pilotes, alors qu'il ne faisait que le taxi de l'hôtel du brun jusqu'au lieu mystérieux.

Durant tout le trajet en voiture, Charles ne cessait de réclamer des informations sur le dîner mystérieux avec quelques pilotes dont il n'avait jamais entendu parlé. L'italien ne céda pas, et tenu sa langue, au grand désespoir du pilote.

Arrivés devant les ruines, Andrea demanda à Charles de sortir et d'avancer dans les ruines, jusqu'à arriver sur la plage, où les autres pilotes l'attendait.

- Si je meurs, ou si je me fais kidnapper, ce sera de ta faute Andrea et tu seras au chômage.

- T'inquiète pas, il n'a va rien se passer. Allez dépêche-toi, ils t'attendent, ils ont faim.

Le brun marcha, plein de doutes et de peur, parmi les ruines. Il aperçut, de la lumière émanant de la plage, et pressa le pas.

Il s'arrêta en voyant une chevelure blonde, ce qui fit chauffer son coeur. Il l'admira quelques instants, en train de mettre tout en place, même si cela était déjà parfait. Puis il décida d'avancer et de se faire remarquer par l'italienne.

- Surprise !

- Waouh, c'est magnifique Lisa !

- Un lieu magnifique, pour un homme magnifique !

Le brun s'empressa d'embrasser la blonde, avant de l'étreindre pendant quelques minutes. Après leur étreinte, bien qu'il la tenait toujours pas la taille, le pilote regarda ce qu'elle avait fait, pour lui.

Une nappe était étalée sur le sable, avec une couverture se trouvant sur le côté. Une petite guirlande, était disposée tout autour de la nappe, permettant d'éclairer cet instant. Toute la nourriture qu'il affectionnait se trouvait là, sous ses yeux. Sans oublier, de l'Orangina.

- Merci. Merci. Merci. Prononça le monégasque en embrassant la joue de l'italienne entre chaque mot.

- De rien. Tu m'as fait tellement de surprises, que je te devais bien ça. Avant de partir, tu voulais me faire un pique nique, alors je t'en ai fais un.

-  T'as même pris de l'Orangina.

- Si tu savais à quel point c'est difficile d'en trouver ici.

- Ça ne m'étonne même pas, dit-il en riant ce qui provoqua un rire chez la blonde.

Le couple passa la soirée, et la nuit sur cette plage, à refaire le monde. Ils abordèrent tous les sujets de discussion possibles et imaginables. Cela allait, des projets de vies, aux prénoms de leurs futurs enfants, sans oublier la race de leur futur chien.

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Ils s'étaient trouvés. Ils avaient chacun trouvé la pièce manquante du puzzle.

Charles avait permis à Lisa, d'accepter le deuil de son frère. Que tout le monde n'est pas mauvais. Qu'il y a des humains qui ont la capacité de l'aimer pour qui elle est vraiment. Des humains, capables de tout faire pour la voir, même s'ils étaient de simples inconnus.

Lisa avait permis à Charles, de relativiser sur sa vision du monde. Qu'il avait le droit d'être amoureux d'autre chose que la formule un. Que toutes les femmes qu'il rencontre ne sont pas forcément des psychopathes voulant à tout prix l'épouser.

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Chacun avait permis à l'autre d'avoir le droit à un nouveau souffle.

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Voilà le dernier chapitre de cette fiction. J'espère que vous l'aurez aimé, malgré les dates de publication très peu régulières.
❤️❤️🫶🫶

MontecarloWhere stories live. Discover now