Chapitre 18

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Jake, 3 Mars 2029, 7h56, Le Caire, Egypte.

Le ciel est jaune aujourd'hui, je sens le sable me titillé les narines. Comme tout les matins j'allume mon ordinateur et cherche sa trace. Toujours rien, et ce depuis presque quatre ans. Comme envolé du jour au lendemain, plus de compte instagram, plus de mail, plus aucune traces sur le net.  C'est louche et j'aurais aimé savoir ce qu'elle devient. Sept ans depuis notre rencontre et c'est toujours la première personne à laquelle je pense au réveille et avant de  m'endormir. Elle à marqué ma vie comme aucune autre personne ne l'avait fait avant elle.

J'ai appris le décès de sa mère il y a quelques années, dernière trace de son passage sur cette terre. C'est comme si elle n'avait jamais existé, j'ai pourtant infiltré beaucoup de site mais rien ne fait mention de sa naissance ou de sa vie. Rien en France, rien au Québec et rien au Etat Unis.

Aucune nouvelle d'elle sur le profil de ses amis ... même pas sur celui de Jessy. Comme si elles ne s'étaient jamais rencontré et n'avaient pas traversés moultes épreuves ensemble.

Je suis retourné en France, il y a deux ans pour la revoir, même si c'était risqué. Elle n'était pas la. Dans la maison de sa mère se trouvait un couple avec trois enfants, ils m'ont informé avoir emménagé un an auparavant. Et bien sur ils n'avaient pas eu de contact avec l'ancienne propriétaire.

Comme envolé, disparu dans la nature.

Je passe la journée chez un client, pour qui j'installe un système de sécurité très perfectionné. Il paye bien mais travaillé pour un revendeur d'antiquités volés, ce n'est pas comme ça que j'imaginais ma vie. Ces derniers temps ils ce sont tous refilé mon contact pour sécurisé leurs maisons, leurs ordinateurs, leurs bureaux. Que des clients riches, barons de la drogue, revendeurs d'art, patrons d'entreprises frauduleuses, politiciens et j'en passe.

Mais grâce à l'argent récolté je pourrais m'envolé en Amérique du sud, peut être le Brésil. Et me faire oublier à nouveau, recommencé une nouvelle vie. Avant de repartir encore. Inlassablement. 

Une fois l'installation terminé et mon dû récupéré, je traverse l'immense maison. Dans le hall je surprend deux femmes en pleine discutions. Quand je croise le regarde de l'une d'elle, un électro choc me traverse le corps. Ses yeux, deux pastilles émeraude, les même que ... Non c'est impossible. Elle se détourne et je ne vois plus que sa longue robe rouge et de long cheveux brun. Evidement que ce n'est pas elle.  Je sors de la propriété et fini la journée dans un bar.

Si je commence à la voir dans d'autres femmes, c'est que je suis foutu, mordu jusqu'à la moelle.



Maïa, 3 Mars 2029, 15h23, Le Caire, Egypte.

Toujours pas de nouvelle d'Interpol et moi je suis bloqué avec ce lourdaud. Je déteste quand il pose ses mains sur ma taille, comme si je lui appartenait. Je déteste se genre de mec ... imbus d'eux même, sexiste, violent et qui pense tout connaitre, avoir toujours raison.

Ce qui est marrant c'est que c'est toujours les même mecs dont je dois m'occupé. Ce ne sera jamais des hommes gentil et sensé qui occuperont les postes de trafiquants ou directeurs de firmes international. Enfin, si c'était le cas j'imagine que j'aurais des scrupules. Quoi que avec le temps plus rien n'a d'importance.

Il me montre ses récentes acquisitions, de magnifiques vases funéraire qui date d'environs 2000 ans avant J.C.
J'adore l'histoire et je ne peux être que impressionné par de si beaux objets. Mais leurs places devrait être dans un musée, pas chez des collectionneurs privées. Cette réflexion que je me fait à chaque fois que je vois son bureau.
Il prend mes yeux écarquillés pour de l'admiration et pense que je vais tomber dans ses bras.

Je te retrouverais toujours.Where stories live. Discover now