Sous les projecteurs

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Je suis obligé de rejoindre mon frère et me faire prendre en photo. C'est pas agréable. Je me moquer d'Harry y'a quelque seconde. Le karma c'est fou

- Mesdames et Messieurs, dit-il d'une voix forte en demandant le silence d'un signe de la main, voici un moment extraordinaire ! Un moment idéal pour vous annoncer quelque chose que j'avais gardé secret jusqu'à présent ! Lorsque le jeune Harry et Elena Potter sont entré chez Fleury et Bott aujourd'hui, ils voulaient simplement acheter mon autobiographie, que je vais me faire un plaisir de leur offrir gratuitement...

La foule applaudit à nouveau.

—... mais ils ne se doutaient pas le moins du monde que bientôt ils auraient t beaucoup plus que mon livre Moi le magicien, poursuivit Lockhart en donnant à Harry une bourrade affectueuse qui fit glisser ses lunettes au bout de son nez. En effet, les jumeaux potter et leur  camarades de classe vont avoir le vrai magicien en chair et en os. Eh oui, Mesdames et Messieurs, j'ai le plaisir et la fierté de vous annoncer qu'à partir de la rentrée de septembre, c'est moi qui assurerai les cours de Défense contre les Forces du Mal, à l'école de sorcellerie de Poudlard !

Sous les exclamations de joie et les applaudissements de la foule, Harry se vit offrir la collection complète des livres de Gilderoy Lockhart. Titubant un peu sous le poids des volumes, il parvint à se glisser vers un coin de la boutique où Ginny attendait à côté de son nouveau chaudron.
Quand je reçu les mien je l'es offrit a ron pour qu'il n'ai pas besoin d'en acheter d'avantage.  Ça fera déjà ça en moins

—Ça a dû te faire plaisir, Potter ? dit alors une voix qu'aucun de nous n'eut aucun mal à reconnaître.

Je tourne la tête ou se trouver harry et me retrouva face à Drago Malefoy et mon frère qui se regardait de son air toujours aussi méprisant  dès qu'il se parlait

—Le célèbre Harry Potter, poursuivit Malefoy. Il ne peut même pas entrer dans une librairie sans faire la une des journaux.

—Laisse-le tranquille, ce n'était pas sa faute, répliqua Ginny en lançant à Malefoy un regard assassin.

C'était la première fois qu'elle ouvrait la bouche en présence de Harry et je trouvais ça reposant de ne pas avoir à m'interposez

—Alors, Potter, tu t'es trouvé une petite amie ? ironisa Malefoy.

Ginny devint écarlate tandis que Ron et Hermione les rejoignaient en se frayant un chemin parmi la foule, les bras chargés de livres de Lockhart.

—Ah, c'est toi, dit Ron qui regarda Malefoy comme s'il s'était agi d'une saleté sur la semelle de sa chaussure. Tu dois être surpris de voir Harry ici, non ?

—Ce qui me surprend le plus, c'est de te voir dans une boutique, Weasley, répliqua Malefoy. J'imagine que tes parents n'auront plus rien à manger pendant un mois après t'avoir acheté tous ces bouquins.

Ron devint aussi écarlate que Ginny. A son tour, il laissa tomber ses livres dans le chaudron et s'avança vers Malefoy, mais Harry et Hermione le retinrent par les pans de sa veste.

—Ron ! s'écria Mr Weasley noyé dans la foule en compagnie de Fred et de George. Qu'est-ce que tu fabriques ? Viens, on sort, c'est de la folie, ici.

—Tiens, tiens, tiens, Arthur Weasley.

C'était Mr Malefoy. Il avait rejoint Drago et lui avait posé une main sur l'épaule en arborant le même sourire méprisant.

—Lucius, dit Mr Weasley en le saluant froidement d'un signe de tête.

Je pense qu'il faudrait que j'intervienne.

- Beaucoup de travail au ministère, à ce qu'on dit... lança Malefoy. Toutes ces perquisitions... J'espère qu'ils vous paient des heures supplémentaires, au moins ?

Il plongea la main dans le chaudron de Ginny, parmi les livres neufs sur papier glacé de Gilderoy Lockhart, et en sortit un vieil exemplaire usé du Guide des débutants en métamorphose.

—Apparemment pas, dit-il. A quoi bon déshonorer la fonction de sorcier si on ne vous paie même pas bien pour ça ?

Mr Weasley devint encore plus cramoisi que Ron et Ginny.

—Nous n'avons pas la même conception de ce que doit être l'honneur d'un sorcier, Malefoy, dit-il.

—Ça ne fait aucun doute, répliqua Mr Malefoy en tournant ses yeux pâles vers Mr et Mrs Granger qui observaient la scène avec appréhension. Vous fréquentez de drôles de gens, Weasley... Je ne pensais pas que votre famille puisse tomber encore plus bas...
Il y eut un bruit métallique lorsque le chaudron de Ginny se renversa. Mr Weasley venait de se jeter sur Mr Malefoy en le projetant contre une étagère remplie de livres. Des dizaines d'épais grimoires leur tombèrent sur la tête dans un grondement de tonnerre.

—Vas-y, Papa ! s'écrièrent Fred et George. Mrs Weasley se mit à hurler.

—Non, Arthur, non ! s'écria-t-elle. La foule recula en désordre, renversant d'autres étagères au passage.

—Messieurs, s'il vous plaît... s'il vous plaît ! s'exclama un vendeur.

Je me rajouta alors à la mêlée et draco lança un de ses sourir de psychopathe. Qui rend sûrement charmant sur une personne bien plus intéressante.

-  bonjour malefoy, et dire que j'avais espéré que les vacances te ferait mûrir un minimum.

- toujours un plaisir de voir que tu es toi aussi mis en lumière.

- oh ferme la. Et puis, c'est quoi cette rumeur stupide ? Pourquoi j'aurais passé mes vacances chez toi au juste

- je croyais que tu avais lancé cette rumeur . Dit il.

- comme si j'avais envie qu'on sache que j'ai déjà Parlé avec toi.

—Allons, allons, Messieurs, ça suffit ! dit alors une voix plus puissante que les autres.

Hagrid s'avança vers nous dans l'océan des livres étalés par terre. Un instant plus tard, il avait séparé Mr Weasley et Mr Malefoy. Mr Weasley avait la lèvre fendue et Mr Malefoy avait reçu dans l'œil une Encyclopédie des champignons vénéneux. Il tenait toujours à la main le vieux livre de Ginny sur la métamorphose. Les yeux flamboyant de hargne, il lui jeta le volume.

—Tiens, jeune fille, prends ton livre, dit-il à Ginny. Ton père ne pourra jamais rien t'offrir de mieux. Il repoussa Hagrid qui le maintenait à distance, fit signe à Drago de le suivre et s'empressa de sortir du magasin.

—Vous n'auriez pas dû faire attention à lui, Arthur, dit Hagrid qui souleva presque Mr Weasley du sol en voulant lui défroisser sa robe. Toute cette famille est pourrie jusqu'à la moelle, chacun sait ça. Il ne faut jamais écouter ce que dit un Malefoy. Sale engeance ! Allez, venez, sortons d'ici.

Le vendeur fit mine de vouloir les empêcher de sortir, mais lorsqu'il s'aperçut qu'il arrivait à peine à la taille de Hagrid, il se ravisa. Ils se dépêchèrent de regagner la rue, les Granger tremblant de peur, Mrs Weasley folle de rage.

—Un bel exemple à donner aux enfants ! Se battre en public ! Je me demande ce qu'a dû penser Gilderoy Lockhart.

—Il était très content, dit Fred. Tu ne l'as pas entendu quand on est partis ? Il demandait au type de La Gazette du sorcier s'il pourrait parler de la bagarre dans son reportage. Il a dit que ça ferait une très bonne publicité.

Mais l'humeur n'était guère à l'allégresse sur le chemin du Chaudron Baveur où l'on était sensé rentrer au « Terrier » par la poudre de cheminette. Dans le pub, les Granger prirent congé et regagnèrent la rue, côté moldu. Mr Weasley avait commencé à leur demander comment fonctionnaient les arrêts de bus, mais en voyant le regard noir de son épouse, il estima préférable de ne pas insister.

Harry enleva ses lunettes qu'il mit à l'abri dans sa poche avant de prendre la poudre de cheminette. Ce n'était vraiment pas son moyen de transport préféré.

Destin différent : pétrification Where stories live. Discover now