Le matin à table, la cousine de mon mari lui demanda
- Puis-je sortir faire les courses avec ta femme ?
- Pas de soucis et surveille là pour moi, elle est assez maladroite
- Tu peux compter sur moi à ce propos
Je suis retournée dans la chambre changer de vêtements. Mon mari m'a rejointe et il me menaça
- Si tu tentes quelques choses, tu es une femme morte
- Ça je le sais, je ne ferais rien
Je suis descendue rejoindre sa cousine et le chauffeur une fois prêt nous demanda de monter dans la voiture. En chemin, nous avons discuté de ce que son cousin aimait et pas.
Elle et moi avons sillonné les plus grandes boutiques à la recherche de vêtements à la mode.
Nous nous sommes ensuite rendues dans un spa où nous avions fait des soins de beauté et capillaire. L'occasion de m'enfuir s'était présentée mais j'ai préféré laisser passer.
PV de Nabintou
Enfin, ma belle sœur, mon frère ainsi que Mariétou sont rentrés au village. Je n'en pouvais plus de l'attitude de ma belle soeur qui ne peut pas la fermer une seconde sans lancer des piques.
Demain, nous avons la réunion annuelle à l'entreprise puisque nous rentrons dans la nouvelle année dans moins de quatre jours. Hakim ainsi que Abdel seront de la partie.
Ma secrétaire m'a envoyé certains documents afin que je puisse les lire et poser ma signature là dessus. Je lisais mes documents lorsque Diarra entra dans la chambre puis affirma
- Maman, j'ai posé votre repas sur la table à manger, Kiné ne viendra pas aujourd'hui et Abdel et moi devons nous rendre chez Hakim
- Vous pouvez y aller, au retour achète moi du lait au supermarché
- C'est compris maman dit elle en sortant de ma chambre
Je me suis remise au travail et ce n'est que trois heures plus tard que j'ai terminé.
PV de Malika
Nous recevons ce dimanche Abdel et sa femme. J'ai fait les courses hier pour leur préparer à manger. J'avais décidé de cuisiner un couscous. Hakim avait passé la nuit à l'hôpital donc rattrapait son sommeil dans la chambre.
J'ai débuté la préparation de mon repas et une heure trente plus tard, tout était prêts, j'ai servi la table puis suis retournée dans notre chambre prendre une douche puis me suis connecté pour discuter avec ma petite soeur.
Nous avons échangé longtemps avant que je ne raccroche. On sonna à la porte et je suis allée ouvrir, Abdel et Diarra se trouvait à la porte. Après une accolade avec Diarra, j'ai salué Abdel qui me boudait déjà
- Ma première femme, comment vas-tu ?
- Je vais bien mon second mari
- Pourquoi second mari Malika, je te dis à chaque fois que je suis le frère aîné d'Hakim
- Je te crois mon chéri
- Tu vois que ce n'est pas si difficile de l'admettre
- C'est simplement parce-que je ne veux pas me prendre la tête avec toi car ma belle-soeur est là
- Solidarité féminine je vois mais va réveiller Hakim, nous allons former notre clan à nous
- Avoue que tu es jaloux Abdel dit Diarra
Malika apporta des amuse-gueules et les posa sur la table.
Hakim fit son entré et après avoir embrassé sa belle-soeur, il prit place près de son frère. Abdel le regarda sur tous les angles puis affirma
- Qu'est ce que tu as à me regarder ainsi Abdel ?
- Rien, mon cher frère, je me disais qu'il est temps que tu retournes vivres à la maison avec moi, cela m'évitera de me sentir seule dans cette grande maison et maman est toute triste
- Je ne reviendrais pas à la maison
- Réfléchi un peu Hakim, Malika porte la vie en elle, elle ne peut pas rester seule dans cette maison alors que tu passes souvent la nuit à l'hôpital, et si quelque chose se produit en ton absence
- je sais tout cela mais n'oublie pas que maman et Malika ne s'entendent pas
- Je crois que maman regrette tout ce qu'elle a fait à Malika aussi Mariétou n' y est plus là donc réfléchis-y
- D'accord Abdel mais tu fais cela parce-que tu as toujours besoin de moi à tes côtés, dis-le
- C'est normal, tu es une partie de moi
- C'est d'accord, nous allons emménager dans deux jours
- Demande l'avis de Malika bien avant, je ne voudrais pas que tu commences à lui montrer ton mauvais caractère dès maintenant
- Ne raconte pas des absurdités Abdel dit-il en lui donnant un coup avec ses coudes
Malika demanda à ce qu'il passe à table , c'est dans une ambiance festive qu'il passait à table. Malika promit à Diarra de passer à la boutique au cours de la semaine pour discuter.
Elle et Hakim ont raccompagné le couple à la voiture lorsque ceux-ci ont demandé à partir. De retour chez eux, Hakim l'aida à déservir la table. Blottie dans les bras de son mari, Hakim déclara
- Mon amour, demain tu vas faire tes valises et les miennes, nous irons vivre en famille
- Qu'est-ce-que tu racontes dit-elle en quittant ces bras
- Nous irons vivre en famille dès demain
- Je ne peux pas vivre sur le même toit que ta mère, vas-y tout seul, je vais retourner chez ma mère
- Tu vas m'arrêter ça Malika, nous irons vivre tous les deux chez ma mère demain
-Je refuse d'y aller dit-elle quittant la pièce
Hakim s'étendit sur le sofa et continua de regarder la télévision sans faire attention à elle.
Malika s'est réfugiée sur la terrasse afin de prendre l'air. Elle passa des heures puis entra dans leur chambre, elle trouva Hakim couché. Elle prit place et se coucha.
Celui-ci entoura ses bras autour de ses hanches et ensemble, ils rejoignirent Morphée en espérant que la journée suivante s'annonce sans discussion.
Une semaine après
Rétablie, Nabintou se trouvait à table avec ses enfants à l'exception d'Hakim qui avait passé la nuit à l'hôpital. Malika jouait avec son pain quand sa belle-mère déclara
- Malika, comment a été ta nuit ?
- Bien dit-elle en étant bref
Celle-ci savait que sa belle-fille n'avait pas encore digéré le mal qu'elle lui a fait subir durant l'incarcération de son mari. Elle ajouta à l'endroit de Kiné
- Apporte à Malika un verre de lait afin que mon petit fils soit en forme comme son père.
Kiné apporta et Malika prit le verre pour le vider à la plus grande satisfaction de Nabintou qui se fit la promesse de s'excuser auprès de sa fille car c'est ce qu'elle était désormais pour elle.
Après le déjeuner, Malika rangea ses affaires et quitta la maison avec Diarra pour se rendre dans le magasin de cette dernière. En aucun cas, elle ne voulait rester seule avec sa belle-mère.
