Chapitre 29

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Bonsoir mes chatons ! J'espère que vous allez bien ??

Je suis super contente car j'ai pu clôturer le chapitre 30 et 31 en peu de temps ! Demain j'attaque le chapitre 32 ! ☺️

Je ne vais pas vous retenir plus longtemps, bonne lecture mes chatons !

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Sa poitrine ne tremblait plus. Son souffle s'était peu à peu apaisé contre ma peau, à mesure que je lui caressais du bout de mes doigts ses cheveux et son cuir chevelu.

Nous étions restés blottis l'un contre l'autre, sans bouger, pendant de longues minutes, à se contenter d'apprécier notre chaleur corporelle se mélanger pour fusionner et ne former qu'un, me faisant presque oublier ma colère, mais surtout l'inquiétude que je ressentais vis-à-vis de Jeongguk et de son absence durant ces derniers jours.

J'avais tant de choses à lui dire, tant de questions à lui poser, mais je savais tout aussi bien que ce n'était pas encore le moment idéal pour lui demander des explications sur la ou les raisons pour lesquelles il avait choisi de s'éloigner de moi et de m'ignorer. Rien qu'en pensant à cette plausible idée, je sentis mon cœur se serrer dans ma poitrine, ce qui vint me provoquer une certaine douleur dans tout mon corps, au point de resserrer mon emprise sur les cheveux de Jeongguk, ce qui le fit faiblement se plaindre dans un fredonnement d'affliction.

- Désolé..., lui murmurais-je contre son oreille, en relâchant la pression que j'exerçais sur cette poignée de cheveux, qui avait pris la forme de mes phalanges. Est-ce que... est-ce que ça va un peu mieux ?

Je me sentais un peu idiot de lui poser une telle question après qu'il se soit effondré dans mes bras dans des sanglots que je n'avais encore jamais entendus venant de lui. J'étais inquiet, terriblement inquiet de ce qui a pu le mettre dans un tel état, d'autant plus que ses mains étaient couvertes de blessures, dont le sang avait séché sur son épiderme.

La première question que je me posais, c'était : où est-ce qu'il était durant ces trois derniers jours ?

Et la deuxième, c'était : qu'est-ce qu'il avait bien pu faire pour avoir les mains et les phalanges défoncées ?

Et pour finir : est-ce qu'il s'était battu avec quelqu'un ?

Beaucoup trop de questions étaient en train de submerger ma pauvre tête, qui était épuisée à trop réfléchir, à trop penser sans lever le pied une seule seconde.

- Hm... ça va mieux, maintenant que je sens ton odeur, marmonna-t-il contre ma peau d'une voix particulièrement rauque, avant de déposer un petit baiser sur ma nuque, embrassant par la même occasion la salinité de ses larmes qui s'étaient écoulées le long de mon cou.

J'avais fermé les yeux le temps de quelques secondes, à la suite de ce baiser qui m'avait fait frissonner de la tête aux pieds.

- Jeongguk..., repris-je, toujours dans un murmure, en détournant mon visage vers sa tête qui était toujours cachée dans le creux de ma nuque. Parle-moi... s'il te plaît... Dis-moi pourquoi tu m'as ignoré.

Ce n'était peut-être pas la meilleure des façons pour tenter une quelconque communication, mais à-vrai-dire, j'avais réellement besoin de savoir, mais surtout, de comprendre pourquoi il n'a rien voulu me dire...

N'avait-il donc pas assez confiance en moi pour se confier ?

Rien que d'y penser, mon cœur s'était à nouveau serré dans ma poitrine.

- Bébé... on peut en parler plus tard ? me dit-il, en faisant glisser ses bras sous mon corps pour me serrer un peu plus contre lui.

Je sentis son visage glisser contre le mien et ses lèvres s'emparer de la ligne de ma mâchoire pour remonter vers mes lèvres, où il vint s'arrêter, sans pour autant écraser les siennes contre les miennes.

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