Chapitre 1

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Depuis maintenant 3 mois, nous avons atterri sur Pandora. Quand je suis sortie du vaisseau, encadrée par 3 soldats, j'ai été accueillie par un énorme centre militaire à la pointe de la technologie et des machines immenses, parfois habitées par des hommes.

Des centaines de soldats s'entrainaient en courant, en faisant des pompes ou seulement en marchant au pas (tels les bons petits toutous qu'ils sont).

On m'a emmené dans le centre, installé dans une « cellule » et laisser croupir ici jusqu'à l'arrivée d'une femme, sergent-je-sais-pas-trop-quoi-et-j'en-ai-rien-à-cirer-des-pompes-funèbres.

Elle était toute petite, tellement que je me demandais comment elle faisait pour se faire respecter, par des hommes en plus...

Elle m'a posé des questions et a tenté de me convaincre que si on m'avait kidnappée, séquestrée, attachée, droguée, envoyée sur une autre planète, c'était pour mon bien.

Au début, elle se montrait gentille et agréable en débitant son texte sans que je ne l'écoute mais quand j'ai demandé où était le méchant flic, elle a vrillé et s'est levée en me criant dessus.

Elle a finis son petit discours par :

- De toute façon, nous n'avons pas besoin que tu sois dans notre camp pour te faire faire ce que nous voulons ! Tu es notre prisonnière alors que tu le veuille ou non, tu obéiras !!

Puis elle a quitté la salle en claquant la porte.

Puis j'ai passé un premier mois seule dans ma prison avec pour seule compagnie, l'homme qui m'apportait de la nourriture et me laissait sortir pour aller aux toilettes. Rick. Un quinqagénaire à l'humour pourri.

Puis on a commencé à me laisser sortir de plus en plus jusqu'à aujourd'hui, où je suis libre de me balader où je veux, toujours accompagnée d'un garde (toujours et à jamais Rick). Après tout, que pouvais je faire dans une base remplie de soldats armés jusqu'au cou et surentrainés ?

-Yo Rick ! m'exclamais je lorsque j'entendis la porte s'ouvrir.

Il ne prit pas la peine de me répondre.

En fait, il ne m'avait jamais parlé. Au début moi non plus mais comme il est rapidement devenu la seule personne avec qui je pouvais avoir un dialogue (non la conversation que j'ai avec le mur ne compte pas...). Donc j'ai commencé à lui parler mais monsieur est comme qui dirait ronchons et pas super heureux de devoir jouer le baby-sitter avec moi.

Et il me l'a fait comprendre en m'ignorant.

Enfin, c'est ce que je croyais jusqu'à ce qu'un de ces collègues me dise qu'il était muet.

À partir de ce moment-là, je me suis mise à lui parler sans attendre de réponses ni de réactions, (puisqu'il était sacrément patibulaire... Dans le genre porte de prison, il est très doué). Même si parfois, quand je lui raconte mes blagues à la con, je vois un petit sourire apparaitre et disparaitre aussi vite que la lumière.

-Tu peux pas te rendre compte du degré de bizarrerie de mon rêve...

Il secoua la tête en soupirant quand je commençais à raconter l'histoire du dauphin qui se transformait en dragon quand il voyait sa cousine la Schtroumpfette.

On sortit de ma « chambre » et nous dirigeâmes vers le self. Le self... plus communément appelé: "le labo". Pourquoi? Et bien tout simplement parce qu'il était impossible de savoir ce qui se trouvait dans nos assiettes. Imaginez la nourriture dans un avion... et multipliez l'immondice par 100.  Le cuisinier réussit à rendre immangeable un œuf au plat !

Spider -AVATAR 2-Waar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu