Me chercher et te trouver.

Bonus 2 : Impatiente.

- Darling, just hold my hand
Be my girl, I'll be your man
I see my future in your eyes -

- Hannah -

Mercredi 16 août 2023 (Angleterre)

« Tu es vraiment obligé d'aller à l'usine aujourd'hui ? C'est injuste c'est encore les vacances. »

Les bras noués dans le dos de George, le menton appuyé sur son torse j'essaie de l'attendrir avec une moue boudeuse et mes yeux les plus malheureux possible. Et alors qu'il laisse ses doigts venir caresser tendrement ma joue tout en me gratifiant de son petit sourire en coin tellement craquant j'ai l'espoir un instant qu'il change d'avis et accepte de rester avec moi toute la journée.

« Mon amour, on vient de passer quinze jours juste tous les deux. Je suis sûr que tu peux survire juste quelques heures sans moi. »

Il dépose un baiser sur mon front mais je ne relâche pas mon étreinte et je tente une dernière carte pour tenter de l'avoir par les sentiments.

« Je survivrais peut être, mais je serais extrêmement malheureuse toute seule. »

En temps normal, cela devrait lui suffire pour craquer ou au moins me proposer de l'accompagner à l'usine. Mais aujourd'hui, il n'en fait rien et surtout il bénéficie d'un renfort contre lequel je ne peux pas lutter.

« Eh bien, je suis heureux d'apprendre que passer enfin une journée avec tes parents te rende si malheureuse ! »

Je murmure un « sale traitre » à George qui lit sans difficultés sur mes lèvres lorsque je réalise qu'il savait que mon père était derrière moi alors que j'ai prononcé cette phrase. Et surtout que tout cela fait sûrement parti de son plan diabolique pour s'assurer que je le laisse se rendre chez Mercedes malgré le fait que ce soit les vacances ce qui veut dire que l'on devrait juste être collés l'un à l'autre et sûrement pas penser au travail. Encore moins s'y rendre.

« Ce n'est pas ce que je voulais dire, j'essaie de me justifier en me retournant pour lui faire face.

- C'est juste que ... »

Ouais je n'ai pas vraiment de bonne excuse à lui sortir là tout de suite. Et il le sait, ce qui l'amuse. Cependant comprenant aussi que la scène qui va suivre ne va sûrement pas lui plaire, il me fait signe qu'il m'attend avant de retourner à l'intérieur tout en laissant la porte ouverte signe que je ne dois pas trainer.

Parfois j'ai l'impression qu'il croit que j'ai encore seize ans.

« Je te promets que ça passera vite, reprend George en passant ses bras autour de mon ventre. Et pour me faire pardonner quand je passe te récupérer ce soir je t'emmène manger au restaurant avant de rentrer à la maison.

- Mais je porte un jean et un sweat !? J'argue en me retournant dans ses bras pour lui faire face.

- Ta garde-robe ici est aussi fournie que celle de l'appartement, tu trouveras bien quelque chose. Et puis quoi qu'il arrive tu seras parfaite. »

Il s'avance pour venir frotter doucement son nez contre le mien, et si j'essaie vraiment d'avoir l'air fâchée après lui nous savons tous les deux que c'est impossible alors je finis par abdiquer sachant qu'en réalité il a raison sur toute la ligne.

« D'accord, je soupire. Mais tu vas quand même me manquer.

- Toi aussi tu vas me manquer mon ange. »

Et cette fois c'est bien sur mes lèvres qu'il vient m'embrasser. Doucement d'abord, mais puisque je ne suis jamais rassasier de cet homme, rapidement ce baiser devient bien plus langoureux. Mais alors que sa langue commence à jouer avec la mienne je sais que je vais avoir encore plus de mal à le laisser partir après ça. Et il y a bien cinq « juste » un dernier avant que je ne me décide à le laisser monter dans la voiture.