Chapitre 10 : Sales gosses

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Le média c'est prc que ça me faisait rire ok.

Je sais que j'ai un humour de merde

Bonne lecture les coupains !





14 : 42

Plus qu'une heure un quart avant d'aller chez Tanjiro. J'avais entretemps décidé d'arrêter d'agir comme une adolescente en chaleur. Si lui me parlait, pourquoi moi je refusais de le faire ? C'est vrai quoi, je n'étais pas si immature que ça !


Finalement, je parti vers la maison Kamado à pied, décidant de ne pas prendre le bus, pensant que rester et marcher un peu dehors tout en respirant l'air frais de ce mois de février me ferait du bien. J'avais bien sûr pris un sac avec le strict minimum : un cahier de brouillon, ma trousse, mon portable, des mouchoirs et des pansements – j'avais l'habitude d'en prendre, comme ma maladresse faisait que je me blessais avec tout ce que j'avais en contact – sans compter une boite de cookies afin de remercier les Kamado de m'accueillir. Question de politesse.

L'air frais me faisait du bien. Même si je me giflais intérieurement pour arrêter de stresser, le vent qui caressait mon visage m'apaisait, et même si je ne pouvais pas parler de gazouillis d'oiseaux avec le boucan que faisaient les voitures, chaque bruit atteignant mes oreilles me relaxait. J'aimais l'ambiance des villes, et j'y étais très attaché.

Quelques secondes plus tard,malheureusement, j'arrivai devant la maison des Kamado. Je déglutis avant de sonner, appréhendant maintenant sur la personne qui allait m'ouvrir. Heureusement pour moi, ce fut la mère des enfants – Kie, je crois – affublée du même sourire que son fils.

-Bonjour Zenitsu ! Entre, nous t'attendi-

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que trois gamins qui devaient faire moins d'un mètre dix la bousculèrent avant de se ruer sur moi.

-T'es qui, toi ? commença un garçon.

-T'as les cheveux tout jaune, c'est trop bizarre ! continua cette fois-ci une fille en attrapant ma chevelure.

-Y a quoi dans ton sac ? Oooooh, des gâteaux ! finit un deuxième garçon en commençant à manger les cookies que j'avais ramené.

J'étais en totale panique intérieure, je suppose que c'est justifié... J'avais envisagé les pires scénarios possibles et inimaginables, mais pas ça ! A l'aide !!!

-Laissez-donc Zenitsu respirer, petits pots de colle ! fit une voix masculine en riant.

Tanjiro apparut soudainement, un quatrième gosse dans les bras, suivi de près par Nezuko, qui, elle aussi, riait silencieusement.

-Tanjiro... Tu peux m'expliquer ce que c'est que ce...

-Haha, ne t'inquiète pas, ce ne sont que mes cousins ! Ma tante devait s'absenter toute l'après-midi, donc elle nous les a confiés. Zenitsu, je te présente Shigeru, Hanako, Takeo et Rokuta ! Tu verras, ils sont super gentils, juste un peu curieux.

Il s'adressa ensuite aux gamins, dont j'avais déjà oublié le nom.

-Voici Zenitsu, il est venu ici pour un travail à faire pour l'école. On doit travailler dans le calme,donc désolé, mais je dois vous laisser un petit peu ! Faites un jeu avec Nezuko, en attendant !

Les mômes firent d'abord une grimace boudeuse en entendant que Tanjiro devait partir, avant de se tourner avec enthousiasme vers leur cousine.

-Nezuko neesan ! On va jouer au loup dehors, viens ! s'écria Hanako en emportant Nezuko et ses frères vers le jardin.

Papier à musique_/Tanzen/Onde histórias criam vida. Descubra agora