Chapitre 10

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Tw: harcèlement, tca et attouchements sexuels ( aller voir le passage IMPORTANT, dans les notes de fin) profitez bien de votre lecture ❤️

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Irina, Mexico ( capitale du Mexique ) 0h45

Cela faisait maintenant plus de 8h que nous avions quitté le Brésil, nous étions actuellement dans un hôtel en plein centre de Mexico, la capitale du Mexique. Le jet de la mafia brésilienne avait atterrit une trentaine de minutes auparavant, 8 longues heures d'avion à supporter l'autre merde de russe. Nous marchions à travers les couloirs, Aleksey trainait des pieds, probablement encore affecté par ses récentes blessures.

Joao et Rodrigues s'arrêtèrent devant une chambre, la 201, avant de nous y balancer sans aucune douceur à l'intérieur. Une fois dans la petite chambre, les deux salopards de brésiliens refermèrent de l'extérieur, nous enfermant Aleksey et moi, pour une durée indéterminée.

Je fixais les vieux murs beige qui avec le temps avaient plutôt pris une teinte marron, 1 seul lit résidait au centre de la pièce avec deux petites commodes de part et d'autre. Je me dirigeai vers le fond de la pièce où se trouvait une petite salle de bain.

Aleksey s'engouffra à son tour dans la pièce, avant de me faire signe de dégager de là. Je soufflai un grand coup m'avançant vers la sortie de la salle d'eau. Une fois devant le lit king size, qui occupait presque toute la chambre, je me jetais dessus, j'avais mal absolument partout et j'avais grandement besoin de faire une sieste.

Je fermais les yeux quelques instants, Aleksey avait ouvert l'eau, il devait prendre une douche. Mes paupières étaient lourdes et je ne tardai pas à m'endormir.

Maxim, Brésil 4h48

Cela faisait maintenant 8 heures qu'Amélia et moi étions attachés à ces putains de chaises. Ces foutus brésiliens de mes deux nous attendaient, ils nous avaient pris par surprise, tuant la totalité de mon escouade, des gens que je connaissais depuis des années, des amis, des mères et des pères de famille.

J'allais buter le putain de patron de cette mafia, je jetais un coup d'œil à Amélia, elle devait être dans le même état que moi, mal en point et très affamée et déshydratée. Les brésiliens nous retenaient en otage et malheureusement pour nous, aucun signe de mon meilleur ami et de ma Riri.

J'entendis Amélia grogner, on nous avait assaillit de coups de poings et de pieds, j'avais probablement le nez cassé et quant à Amélia, elle devait avoir un sacré hématome sur les côtes. S'il lui arrivait quelque chose, Aleksey ne me le pardonnerait jamais, c'était ce qui se rapprochait le plus d'une petite sœur pour lui.

Je tournais la tête avant de cracher du sang sur le sol en béton de l'entrepôt, le dernier coup de poing que je m'étais pris avait frappé tellement fort mes dents que je saignais de la gencive.

Cela faisait maintenant quelques heures que les brésiliens nous avaient laissés seuls dans la pièce où nous étions retenus.

J'essayais tant bien que mal d'arriver à enlever les liens qui me liaient à cette chaise de merde.

Je me souvins qu'une petite lame résidait dans ma chaussures, je tirais délicatement dessus. Je me contorsionnais dans tous les sens et mon corps n'appréciait vraiment pas ça.

Une fois la lame bien en main, je commençai à la frotter contre les liens, le premier céda, suivis du deuxième. J'étais libre, enfin.

Je me précipitai vers Amélia, je rompis ses liens, puis je l'aida à marcher vers la sortie, j'avais mal partout mais depuis le temps que je connaissais Aleksey, je m'étais habitué à la douleur.

SokolovaWhere stories live. Discover now