𝐈𝐗 | 𝐋'𝐚𝐧𝐠𝐨𝐢𝐬𝐬𝐞.

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Améthyste

Le lendemain, près de Rome.

Je venais littéralement de passer une journée de plus dans cette voiture. Nous devons aller à Rome chercher ce Giuseppe. Je ne savais toujours pas qui c'était. Mais depuis ce matin je me sentais mal.

J'avais mal au ventre. Pourtant j'ai mangé et je suis allée aux toilettes. Peut-être que c'est le fait de prendre la voiture aussi longtemps qui me rend mal.

Je me positionne bien sur le siège de la voiture afin d'être plus à l'aise. Mais je sens quelque chose couler.

Quelque chose venait de couler entre mes jambes. Je sens le pire arriver. Avais-je mes règles ?

Ceci est fort possible. Je me lève légèrement pour vérifier et effectivement, je les avais.

Je ne voulais pas salir la voiture, et comment dire que je n'avais pas prévu de les avoir alors je n'ai rien.

Je deviens toute gênée de devoir le dire à Angel, en espérant qu'il comprenne.

An-Angel ... ? On pourrait s'arrêter... j'ai mes règles et je dois aller acheter des protections...

Il ne me dit rien, absolument rien. Comme si je ne parlais jamais. Je le vis prendre son téléphone en conduisant et il appelle quelqu'un.

Compra gli asciugamani, l'idiota ha il ciclo. (Acheter des serviettes hygiénique, l'idiote à ses règles.)

Puis il raccroche. Je ne sais pas ce qu'il a dit ou même à qui il a téléphoné.

Mon mal de ventre était toujours là, il est horrible à supporter. J'en avais marre.

Mes mains étaient sur mon ventre comme si cela allait arranger mon mal de ventre.

Mon regard rivés sur la ville de Rome. Nous y sommes enfin arrivés.

Angel s'arrête à un feu, je me redresse un peu sur mon siège et je regarde la route devant moi.

Pourquoi sommes-nous à Rome ? demandais-je à Angel.

Il me regarde à travers le rétroviseur central, il soupire avant de passer sa main dans ses cheveux.

Nous devons chercher Giuseppe devant mon casino. Et ensuite je dois vous emmener chez lui, j'ai énormément de choses à faire au lieu de rester avec une idiota comme toi.

Sympa, pensais-je.

Puis, ce n'est pas grave, dans tous les cas je ne veux pas te voir, le chien.

Tu m'as appelé comment, idiota ?

Le chien, tu sais le chien qu'on abandonne. Exactement le même, personne ne veut de toi et puis je trouve que ce surnom te va à merveille. SALE ENFOIRE QUE TU ES !

Je ne pus m'empêcher de me retenir de crier contre lui, j'avais besoin d'espace. J'en avais marre de rester, ici, je ne sais même pas pourquoi mon corps ne sait pas dire que je pouvais m'échapper cette nuit.

Non j'ai préféré dormir comme une grosse merde.

OH NE COMMENCE PAS IDIOTA ! JE PEUX AUSSI CRIER TU SAIS !

Je me fige, il lui a juste fallu me crier dessus pour me faire pleurer de peur.

Je déteste qu'on me crie dessus ainsi, et je pleure dû à la peur qu'il me fasse mal. Je venais de l'énerver et je suis très consciente. Les larmes coulent le long de mes joues et je regarde par la fenêtre. Il marmonnait quelque chose dans sa barbe, chose dont je ne comprenais rien.

FALL IN LOVE IN OCTOBERWhere stories live. Discover now