𝐗𝐈𝐈 | 𝐔𝐧𝐞 𝐥𝐮𝐞𝐮𝐫 𝐝'𝐞𝐬𝐩𝐨𝐢𝐫 ?

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(TW : agression physique)

Améthyste

« Cette situation commençait vraiment à me faire peur. »

4 jours après son enlèvement, Naples, 10 : 43.

96 heures.

96 heures se sont déjà écoulées depuis que j'ai été kidnappée.

Mais pour moi j'ai l'impression que cela fait déjà une éternité que je suis coincé ici.

Je n'avais plus aucun espoir pour que quelqu'un vienne me chercher, je préférais passer mes derniers instants ici.

Personne n'allait venir, ils seraient venus beaucoup plus tôt si c'était le cas.

Enfin, c'est ce que je pensais.

Je commençais à en avoir marre d'être ici, dans cette pièce froide et humide. Le nez qui coule, je renifle étant donné que je n'avais pas de mouchoirs.

Les draps que j'avais ne m'aidaient pas à avoir plus chaud, ni la robe que je porte depuis maintenant 4 jours.

Je ne pouvais même pas prendre de douche.

Je me sens sale.

Je me sens horriblement sale.

Ils ne m'ont même pas proposé d'aller me laver et quand j'avais demandé pour, ils ont refusé.

Ils ont aussi refusé que je change de vêtements. Ils ne voulaient pas m'en prêter.

J'ai la même robe depuis 4 jours.

Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter tout ceci sachant que je n'ai jamais rien demander.

Je voulais juste vivre une vie normale mais tout le contraire s'est passé.

Je n'avais plus du tout touché à la viande qu'on me servait tous les jours, je ne voudrais plus jamais en manger. Je suis dégoutée de la viande maintenant.

J'avais déjà tant pleuré que je n'avais plus la force ou l'envie de verser encore des larmes.

La journée d'hier était très calme, je n'avais presque rien entendu. Je fus tout de même étonnée car les autres jours ce n'était pas le cas.

Je me demandais surtout s'il y avait quelqu'un hier. Juste le bruit de pas de la personne qui me nourrissait pouvait s'entendre.

Ni les chiens, ni de voitures, ni de cris de personnes ne s'étaient fait entendre.

J'étais tout de même assez surprise hier, mais une journée sans bruit m'avait fait du bien. Je n'avais pas eu mal à la tête comme aujourd'hui.

J'avais perdu la notion du temps, je ne savais vraiment pas quelle heure il pouvait être.

Un bruit de pas vint s'entendre dans mes oreilles, ce que je trouve étrange vu que j'ai déjà reçu mon repas ce matin et qu'il n'était pas encore midi.

Du moins, c'est ce que je pensais.

Le bruit de clé se faisait entendre, le son d'une serrure puis un clac.

Je ne savais pas qui c'était et aussi pourquoi la personne ouvrait cette porte-ci.

Je me cache sous la couette, en pensant qu'elle allait me protéger de tout.

J'avais peur.

J'avais très peur.

Il pouvait m'arriver pleins de choses que je ne suis sans doute pas prête à encaisser.

FALL IN LOVE IN OCTOBEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant