FALL IN LOVE IN OCTOBER

𝐗𝐕𝐈𝐈𝐈 | 𝐓𝐨𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐥𝐞 𝐦𝐞̂𝐦𝐞

Améthyste

« il ne changera jamais, il restera le même toute sa vie. »

À la villa de Giuseppe, 15 :42

Quand je me suis réveillée ce matin, j'ai croisé mon cousin et Angel. Angel était plein de sang, sans que je sache pourquoi, tandis que mon cousin n'avait rien. Cela se voyait qu'ils n'avaient pas dormi de la nuit.

— « S'il te plait Améthyste, ne nous réveille pas. me demanda mon cousin en partant avec Angel. »

Ils se sont à peine réveillés de leur cuite d'hier. Il allait être seize heures. Je me demandais quand même ce qu'ils avaient fait ensemble.

J'avais tellement envie de savoir ce qu'ils ont fait mais vu l'état des vêtements d'Angel, j'avais déjà ma petite idée. J'étais dans la cuisine, en train de me préparer un quatre-heure vu que j'avais faim.

Mon cousin et Angel entrèrent tous deux dans la cuisine après avoir longuement dormi. Je leur souris en les laissant se faire à manger.

Les pauvres, ils doivent mourir de faim.

Je m'assois à table tout en les regardant se balader dans la cuisine.

—  Vous avez bien dormi ? demandais-je aux deux garçons.

Diablo leva son regard vers moi, me souriait en se faisant une tartine de confiture.

—  J'ai très bien dormi moi, et toi Angel ?

Il nous regarde avant de venir tous les deux nous dévisager. Je ne savais pas ce qu'on avait fait de mal mais il n'avait pas l'air bien.

—  Hm.

Juste un son qu'il nous a fait, sans parole avant qu'il se retourne pour prendre son café.

—  Tu n'as pas bien dormi Angel ?

J'espérais avoir une réponse maintenant que je reposais la question. Allait-il me répondre ou bien m'ignorer ?

—  Tu poses la question car personne n'était là pour que tu fasses un bon dodo car tu n'as pas eu ton orgasme hier soir ou bien car tu veux absolument venir me casser les couilles ?

Je fus totalement surprise de sa réponse qui me blessa, comment osait-il me parler ainsi ?

Nous nous connaissons depuis de nombreuses années mais jamais, au grand jamais il ne m'avait parler de la sorte et surtout devant mon cousin.

—   Je te demande pardon ?

—  Tu m'as très bien entendu Améthyste, ce n'est pas avec moi que tu peux faire ta pute et m'avoir dans ton lit. s'exprime Angel sans honte

Je fronçais les sourcils, je pris mes affaires avant de m'en aller dans ma chambre pour être tranquille sans entendre ses propos inappropriés.

—  Aller, va-t'en la salope ! me écrit-il en rigolant par après.

J'allais pleurer.

Comment pouvait-il être aussi cruel et me parler de cette manière-là ?

Je n'ai que fais-lui poser une simple question. Je ne l'ai pas insulté.

Je me faufilai sous mes draps en me retenant de pleurer toutes les larmes de mon corps. C'était de trop pour moi. D'autant plus que mon cousin n'a absolument rien dit, il a fait comme s'il n'avait rien entendu alors qu'il était juste à côté de nous.