Chapitre 11

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Un sursaut. Haletant, je posai ma main sur mon torse tentant de calmer mon coeur battant la chamade, comme si il allait s'arracher de ma cage thoracique. Dans la foulé je senti aussi les sueurs froide qui baignait mon front et mon dos, humidifiant mes cheveux à la racine.

Un cauchemar. Encore un cauchemar. Tout n'était qu'un malheureux cauchemar.

C'est ce que je me suis dit en tournant la tête sur ma droite, et quand je vis le prince paisiblement endormi à mes cotés. 

Putain. Il n'était pas mort. Il ne s'était pas noyé.

Encore choqué et perturbé, et surtout encore dans le doute d'être bien réveillé je mis ma main sur l'épaule de Katsuki pour m'assurer qu'il était bien vivant.

Shoto: Katsuki..?

Katsuki: Mmmh.. putain tu veux quoi tête de gland il est 3h du mat'.

Grogna-t-il. C'est bon, tout va bien. Je suis bien réveillé, et il est bien en vie.

Katsuki: .. et dégage ta sale pate de mon épaule.. C'est pas parce que je t'ai autorisé à dormir dans mon lit que tu peux te permettre des dingueries..

Shoto: Mes excuses. J'ai.. simplement fait un cauchemar, et je voulais donc m'assurer que tu allais bien.

Katsuki: Bordel, t'as encore fait un cauchemar dans lequel je crève ? Tu vas me porter la poisse toi..

Je sourie légèrement. J'étais bien trop inquiet à propos de la sécurité de Katsuki que j'en rêvais même la nuit.. si seulement mes rêves pouvaient contenir des passages plus agréables que ça avec lui.

Katsuki: Bon, c'est bon t'as vu que j'allais bien, donc maintenant rendors toi.. On va être crevé demain sinon.


Demain.. c'est vrai. Si bien une chose ne variait pas dans mon cauchemar et dans la réalité, c'est bien demain.

Demain, il allait se marier avec Ochako Uraraka, la duchesse de la ville voisine.. et nous n'avions rien fait pour empêcher cela. Quelle merde.

Shoto: C'est vrai. Bonne nuit.

Katsuki: Nuit.

Il se remit dos à moi et s'endormi à nouveau comme si de rien n'était. Contrairement à moi, qui mis beaucoup de temps à trouver le sommeil une nouvelle fois.










Cela  ne pouvait pas être possible. C'est ce que je me suis dit le lendemain matin, quand je vis les troupe royale s'affairer aux commandes de Iida, Yaoyorozu qui courait dans tous les sens une tonne de papier en main, et Jirou qui hurlait sur les gouvernantes quand celles-ci avaient laissé un millimètre de poussière sur les moulures de plafond.

Tout cela ressemblait trait pour trait à mon rêve. Alors, sans pouvoir le contrôler, mes mains commencèrent à trembler et à devenir légèrement moite, à cause du stress. Je posai ma main sur mon arme de service, caché dans ma ceinture pour tenter de me rassurer un tant soi peu.

Et ce que je vis n'arrangea certainement pas mon anxiété: Kirishima, qui ne s'était pas montré à la réunion matinale, arriva par l'entrée principale. Et non par l'entrée du personnel, comme il est censé le faire. J'allai alors à sa rencontre.

« My Lord » (Todobaku)Where stories live. Discover now